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Un visiteur
4,5
Publiée le 4 décembre 2014
Si vous aimez l'Australie ,les kangourous, la bière n'allez surtout pas voir ce film,les trois morflent grave Un film décapant ou la chaleur et le désespoir vous colleront à la peau brrrr
Un instituteur d'un coin perdu de l'outback australien s'apprête à rallier Sydney pour fêter Noel avec sa fiancée mais son escale dans une ville minière aux habitants étrangement hospitaliers va s'éterniser bien malgré lui;il fait la connaissance ainsi d'un monde inconnu:rednecks aussies allumés et shootés au jeu de hasard, à la bière ,à la baston,à la chasse aux kangourous virant au jeu de massacre.Une oeuvre méconnue du début des 70's par un réalisateur canadien qui se fera connaitre par le premier Rambo,une ode à la biture houblonnique?(mais comment font-ils pour tenir debout avec une température avoisinant les 50 degrés?)une charge féroce des moeurs australiennes ,un trip hallucinogène ou tout simplement l'histoire d'un pauvre fonctionnaire qui voulait rentrer chez lui?Certainement le modèle des films de G.Miller(Mad Max),Hillcoat(The Proposition) et autres Michôd(The Rover).
Si j'occulte certaines passages bien peu passionnants à suivre, notamment celles qui concernent les fameuses scènes de chasses des kangourous, que j'ai bien eu du mal à visionner, j'ai plutôt pris du plaisir à visionner ce long-métrage de Ted Kotcheff. L'atmosphère poisseuse et surchauffée du désert australien rend ce film bien intéressant à suivre, tout comme sa mise en scène talentueuse et la très bonne tenue de son casting, où l'on retrouve l'excellent Gary Bond et le charismatique Donald Pleasance. Je noterai aussi la présence de la jolie Sylvia Kay, mais qui s'avère malheureusement trop peu présente à l'écran. Une oeuvre de qualité mais qui possède aussi des moments assez choquants et qui est donc réservé à un public averti.
Comme beaucoup de cinéphiles en quête de raretés, j’avais découvert « Wake in fright » dans un vidéoclub, le film se cachait sous le titre « Savane » ( ????), alors que l’action se déroule en Australie. C’était à l’époque le seul moyen de voir le premier long métrage de Ted Kotcheff surtout connu pour être l’auteur de « Rambo». L’édition était d’ailleurs plus que médiocre, image délavée plus VF évidemment, comme c’était souvent le cas en VHS. Depuis le film, que l’on croyait perdu, a été redécouvert et restauré, c’est dire si j’ai eu l’impression de visionner pour la première fois cet incroyable cauchemars éveillé au pays des ploucs australiens. Le spectateur, tout comme le protagoniste du film, un jeune instituteur, se sent vite pris au piège de cette petite ville ou règne le machisme le plus exacerbé, l’alcoolisme, la saleté et la bêtise crasse. L’horreur culmine lors d’une scène de chasse au kangourous particulièrement réaliste dans sa violence gratuite. « Ici on a pas trop de problèmes, juste quelques suicides » lâche un flic bas de plafond, « c’est le meilleur moyen de sortir de cette ville » lui répond le héros. Une certaine idée de l’enfer sur terre
Un conseil, soyez bien réveillé pour regarder ce film ! Autrement, l'ennui va vous gagner très rapidement et l'endormissement. Pour ma part, j'ai abandonné le film peu avant la fin, lorsque de la scène horrible spoiler: de massacre des kangourous . Le personnage principal du film n'est pas crédible et n'a aucun charisme. Le seul intérêt de ce film est, selon moi, de nous plonger dans l'Australie profonde du début des années 70, mais malheureusement le scénario met plus d'une heure à se développer et on doit subir de nombreuses scènes trop longues et inutiles. A ne surtout pas comparer avec le chef-d'œuvre qu'est "Délivrance", comme je le lis ici ou là !
Une drôle d'atmosphère se dégage de road-movie. A la fois sympathique et chaleureuse ( les gens sont tout de même très accueillants) mais aussi sale et inquiétante. De beuveries en parties de chasse, la descente aux enfers de notre gentil instit faire peur à voir.
Délivrance en Australie. Effrayant et hallucinant. Un instit se prend une cuite de plusieurs et chasse par exemple le kangourou...quand il ne se batt pas avec !
Un film qui commence doucement, tranquillement pour finir en une véritable descente aux enfers. J'ai bien aimé à l'exception de la scène du massacre des kangourous qui était limite insoutenable.
Un jeune instituteur fait escale à Bundanyabba, dans une petite ville minière au fin fond de l’outback, avant de partir en vacances à Sydney. Le soir, il joue son argent, se saoule et va finalement y rester plus d’une nuit…
Malgré sa présentation en Cannes en 1974 et une distribution en VHS sous le titre de “Savane”, le méconnu film de Ted Kotcheff (Rambo - 1982) a bien failli rester oublié à tout jamais puisque le négatif du film était tout bonnement introuvable, jusqu’à sa découverte fortuite aux États-Unis aux débuts des années 2000. Après une restauration et une remasterisation minutieuse, le film a enfin pu bénéficier d’une exploitation digne de ce nom au début de l’année 2010.
Que ce soit son titre d’origine “Wake in Fright” ou son autre titre francophone “Réveil dans la terreur”, il résume parfaitement bien ce qu’est le film mais à aucun moment, vous ne vous attendrez à vivre une telle expérience. Le réalisateur canadien nous fait découvrir l’outback comme vous ne l’avez jamais vu (et croyez moi, vous ne souhaiteriez pas y poser vos valises). Un drame social à la fois brutal et nihiliste, une sorte de voyage au bout de l’enfer éthylique dans la chaleur écrasante de l’outback australien. Une immersion au coeur de la brutalité virile où l’alcool coule à flot, bestial et sans concession (la scène de chasse aux kangourous y est particulièrement malaisante), on subit aux côtés du héros, son voyage initiatique sous la forme d’un cauchemar éveillé.
Les femmes se font rares dans cette bourgade minière et les hommes tuent le temps à boire et à jouer aux jeux d’argent. Petit à petit, la frontière avec la réalité s’estompe pour laisser place à l’horreur, à la détresse et à la déchéance humaine. Sorte d’étude sociologique enivrée et diabolique qui ne devrait pas vous laisser indifférents.
Film incroyable et presque unique en son genre, cet OFNI est dû à T. Kotcheff, futur réal de "Rambo" !! Le périple d'un homme désabusé qui se retrouve dans une petite ville de l'Outback australien et qui va vivre une aventure introspective troublante. Une plongée au coeur de lui-même, un voyage au bout de son propre enfer. Porté par des acteurs judicieux, parcouru de scènes de beuverie hallucinantes, le film est un cauchemar éveillé moite, sale et dérangeant. Certaines séquences sont dérangeantes, d'autres perturbantes, d'autres presque insoutenables, la tension qui irrigue le film est incroyable et ça reste une représentation tétanisante et fascinante de cet arrière pays de la civilisation, celui où rien n'est comme ailleurs. Un film à découvrir absolument. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un instituteur censé partir en vacances à Sidney passe une nuit dans une ville minière et va s y perdre. Wake In Fright est un cauchemar brûlant et moite sur un homme qui s’égare et se détruit au contact d’autres. C’est surtout un film d’ambiance malsaine qui dégagerait presque une odeur désagréable avec ses interminables scènes de beuveries, sa chaleur étouffante qui fait perdre la tête. A déconseiller tout même aux personnes sensibles à cause d’une très dérangeante scène de chasse aux kangourous. Mais cela reste un film impressionnant sur la rapidité ou une personne peut basculer dans la déchéance et l abject.
Un instituteur fait escale dans une ville sinistre de l'arrière-pays australien. Un film fou, aussi choquant que terrifiant, à l'atmosphère suffocante et poisseuse, à la réal sublime et à l'interprétation remarquable.
« L’enfer, c’est les autres » selon Jean-Paul Sartre. Je crois que notre anti-héros John (Gary Bond ) ne me contredira pas, lui, invité à boire bière sur bière parfois contraint, souvent consentant. En tout cas, boire pour ne pas vexer, boire pour appartenir à une bande. Instituteur de son état, John se révèle influençable, faible de mentalité et fragilisé par la perte de son argent au jeu.
Je m’attendais à un film d’horreur. J’attendais le moment où le film démarrerait réellement puis je me suis aperçu que les pérégrinations éthyliques de John constituaient à elles seules l’horreur. L’horreur de se laisser entraîner par des types qui l’obligent à boire ; l’horreur de ces bouseux d’hommes qui ne conçoivent la fête ou les relations qu’autour d’une multitude de canettes de bière ; l’horreur de se confronter à sa propre déchéance morale, mentale, physique ; l’horreur de participer à une chasse barbare de kangourous. A ce sujet, l’abattage réel des kangourous par un chasseur professionnel me renvoie au western « La Dernière Chasse » où un représentant de l’Etat était désigné pour tuer 50 bisons, rendant le film plus crédible ! Un bon film au passage. En ce qui me concerne, le clou de l’horreur est le massacre réel des kangourous. Eprouvant d’autant que ça traîne un peu trop. Eprouvé aussi devant tant d’ingurgitation de bière !
Bref, Ted Kottchef réalise un film assez surprenant, presque hallucinant avec de beaux paysages comme je les aime, les déserts, étendues de terres arides écrasées de soleil. Cependant, j’ai décroché à partir du moment où j’avais compris que John était embarqué dans une spirale sans fin de beuverie ; le récit tournait assez vite en rond, comme à l’image de son personnage qui n’a pas cessé de tourner en rond, autour de lui-même, autour de ses compagnons d’alcool. Et enfin, croyant fuir, n’est-il pas revenu à son point de fuite : Bundanyabba ?!
Un petit ovni totalement méconnu ressorti récemment et qui a bien failli finir, au sens propre, à la benne à ordure. La glissade, lente, inéluctable d'un instituteur arrogant vers son destin qui ressemble plus à un enfer qu'autre chose. Ce film sent la crasse, le sentiment anxiogène est à son paroxysme spoiler: le réalisateur réussit cette magnifique prouesse sans montrer un seul meurtre . Par certains aspect il ressemble à "Délivrance" à la sauce Australienne. Plus profond qu'il n'y parait, il faut voir au delà qu'une bande d'ivrogne décérébrés qui se laisse aller aux plus bas instinct. On retiendra aussi une scène de chasse aux kangourous absolument hallucinante.
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4,0
Publiée le 7 février 2017
Attention, les panneaux de signalisation sont là pour votre sècuritè! Ne les prenez pas pour cible! Pour beaucoup, Ted Kotcheff, c'est le rèalisateur culte du premier volet de "Rambo". Mais c'est aussi le metteur en scène de l'excellent "Wake in fright ou Outback", avec Gary Bond et Donald Pleasence! L'ègarement suicidaire d'un instituteur dans le Outback australien donne lieu à un film particulièrement glaçant des 70's, d'après le livre de Kenneth Cook! Beautè des images, hostilitè agressive, ètrangetè du sujet où le plus gros jeu de pile ou face d'Australie fascine (chacun sait ce qui lui revient et l'empoche), interprètation saisissante de Bond (aux faux airs de Peter O'Toole) et Pleasence (mèdecin et clochard par tempèrament...et aussi alcoolique), bière coulant à flots, tous les ingrèdients de la rèussite sont au rendez-vous, y compris l'extraordinaire chasse aux kangourous qui vous prend les tripes par sa cruautè! Le film n'a pas eu le succès qu'il mèritait mais jouit aujourd'hui d'un second souffle grâce au Festival de Cannes et à une ressortie dans les salles obscures! Tous les diables sont fiers de l'enfer! Du coup, les nerfs du spectateur sont mis à rude èpreuve tant la descente aux enfer de ce jeune instituteur remue! Quelqu'un a dit que Yabba n'est pas ce qu'il y a de meilleur au monde ? Ça ressemble plutôt ici à l'enfer...