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    Wake in Fright
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    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    John Grant, un jeune instituteur, fait escale dans une petite ville minière de "Bundayabba" avant de partir en vacances à Sydney rejoindre sa petite amie. Le soir, il joue son argent et se soûle. Ce qui devait être l'affaire d'une nuit s'étend sur plusieurs jours.L'intéressée rencontre les autochtones, boit plus de bière et de whisky qu'il ne faudrait et part à la chasse aux kangourous...Le jeune instituteur en poste bien malgré lui dans l'Outback, en route pour Sydney, n'a effectivement aucune idée de ce qui l'attend.

    "Wake in fright" (réveil dans la terreur) est un film de 1971 tourné par le réalisateur canadien Ted Kotcheff (le réalisateur de Rambo). Nick cave écrivait à propos de ce long métrage qu'il s'agissait du "film le plus terrifiant réalisé sur l'Australie". Il est juste que ce film est un long cauchemar et à plus d'un titre.

    En témoigne notamment le long plan circulaire du désert de l'Outback et de la minuscule gare ferroviaire filmé au tout début en en toute fin de film.

    Ce qui est terrifiant dans ce métrage est le coté extrêmement réaliste du propos et des personnages. John Grant se retrouve confronté à des "rednecks australiens"et à la violence ordinaire. Indépendamment de son impossibilité physique de quitter les lieux, le déroulement du script démontre clairement que le personnage principal peut difficilement échapper à son destin, tel le mythe de Sisyphe, il remonte son rocher sur la montagne qui redescend invariablement chaque jour.

    Pour les amis des animaux qui, comme moi, auraient été choqués par les images de chasse des kangourous, il s'agit d'images réelles tournées par Ted Kotcheff en aparté avec des chasseurs.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2016
    Devenu un film culte avec le temps, Wake in Fright mérite amplement sa réputation d’œuvre choc. Même s’il ne se passe quasiment rien, le long-métrage provoque à tous les coups une forte répulsion, donnant vraiment le sentiment de se retrouver en enfer. Si le début donne le sentiment de se placer dans une optique purement documentaire sur un outback dévoilé dans toute sa laideur, le film s’oriente peu à peu vers une dimension fantastique renforcée par la structure en boucle du script. Finalement, cette description d’un week-end de débauche n’est rien d’autre qu’une plongée au cœur des instincts les plus vils d’un homme civilisé qui donne libre cours à ses plus bas penchants au contact des autochtones. Loin de juger les gens du cru, Ted Kotcheff démontre que chacun d’entre nous peut se laisser entraîner vers la bassesse. Pour cela, il signe un nombre conséquent de scènes traumatisantes dont la chasse aux kangourous constitue le point fort. La réalisation est superbe, dynamique et portée par une photo magnifique. Une grande découverte donc, que tout cinéphile se doit de posséder en blu-ray, d’autant que la copie proposée dans le commerce est superbe.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2016
    Si Ted Kotcheff est avant tout connu pour avoir réalisé en 1982 le premier Rambo, il n’en demeure pas moins que Wake in fright, tourné onze ans plus tôt, est une véritable découverte. Dans ce film, le réalisateur canadien dresse un portrait peu flatteur des habitants de l’outback australien, ce qui valut au film un accueil plutôt froid en Australie. Les autochtones, réorganisés en société ultra-machiste, s’abandonnent aux beuveries, aux jeux de hasard (excellentes scènes du tripot) et à la chasse aux kangourous durant laquelle ils peuvent exprimer leur violence primale. Nous pouvons regretter ici une scène quelque peu appuyée d’une réelle chasse nocturne aux kangourous.
    Ce film au scénario original se révèle être une sorte d’infernal road trip initiatique d’une moiteur quasi palpable… entre bières et sueurs. Un parcours durant lequel, John, le protagoniste principal « nouveau à Yabba », s’enfonce progressivement avec les spectateurs dans un univers poisseux, sordide et violent. Un film d’hommes (la présence féminine est quasi accessoire) aussi sec et aride que le poussiéreux désert australien. L’atmosphère est rendue palpable par l’interprétation habitée des acteurs et notamment de Donald Pleasence au jeu troublant qui contribue grandement à l’atmosphère de malaise qui baigne le film de bout en bout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Pour moi un chef d’œuvre, j'ai tout aimé, adoré du grand cinoche sans explosion.
    C'est complètement dingue et pourtant si proche de ce qu'il peut nous arriver à tous, un film d'homme !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    C'est l'histoire d'un mou qui rêve du "Swinging London" qui rencontre des hommes de son pays qu'il méprise.
    Le gamin tient modérément l'alcool, mais comme il est mou, il se laisse allé.
    Ce gosse à de la chance car tous les hommes qu'il rencontre sont bienveillants, l’hébergent, le nourrissent, lui donne à boire, le considère comme l'un des leurs
    Il part à la chasse avec ses nouveaux amis le ventre plein de kangourou (scène avant la chasse), de bière et s'amuse comme un petit fou.
    On remplit le frigo pour le doc qui vit sans argent par choix et on se bat avec des kangourous par virilisme parce que l'espèce ne manque pas dans le coin.
    Notre mou, une fois débourré, décide de partir, mais après un "stop" débile se retrouve au même endroit et décide...de tuer un type qui ne lui a jamais fait de mal, puis change d'avis pour se suicider. Il tire dans sa petite tête de piaf, mais ressort vivant de l’hôpital frais comme un gardon et rentre chez lui.
    That's all folks !
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Un film qui nous plonge dans les plus profondes abysses de nos instincts primitifs. Un véritable regard sur la complexité de l'âme humaine (ou une partie d'elle), nous montrant sans réserve, de la débauche, de la violence, de l'alcoolisme, tous les vices mais sans aucune limite tout en gardant un minimum de pudeur pour que ce soit regardé par un maximum de personnes. C'est très bien tourné et passer à côté de ce film serait dommage.
    pierrot le flou
    pierrot le flou

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    Depuis les années 20 le cinéma redneck est fortement ancré dans la culture américaine, mais c’est dans les 70’s, avec la prolifération du cinéma d’exploitation, que sa popularité explosera. Au point que certains réalisateurs hors de ses frontières tenteront d’en reproduire la schématique. En adaptant le livre de Kenneth Cook, d’inspiration autobiographique, le canadien Ted Kotcheff va réaliser sur les terres rouges australiennes le plus extraordinaire des hommages à la Hickploitation, supplantant même pas mal de ses modèles. il reprend tous les clichés de la mythologie des péquenauds sud-américains pour les sublimer: un décor minimaliste planté au milieu d’immenses étendues, un climat suffocant, l’aspect documentaire (les scènes de chasse sont celles d’un vrai doc), le sheriff ventripotent et cynique, une ambiance quasi all male ou les rares femmes sont réduites à de simples bouts de viande, les autochtones dégénérés , les bagarres , le bar et l’hôtel miteux, l’alcool qui coule à flot, les armes a feux, les chants paillards (dans le train ou voyage John Grant), la saleté ,le viol, l’homosexualité, la pauvreté matérielle et intellectuelle, la confrontation avec le citadin …

    C’est dans cette ambiance nihiliste et d’un autre temps que l’on retrouve John Grant (Gary Bond) cet instituteur de Sidney, de passage dans la ville minière de Bundanyabba, en plein Outback. Perdu au milieu de nulle part son séjour va virer au cauchemar .Mais ici pas de chasse à l’homme avec un arc ou autre tronçonneuse, Kotcheff va préférer le chemin de la quête initiatique à celui de la poursuite infernale.si « Wake in fright » n’a effectivement pas le parfum malodorant d’un œuvre mortifère il transpire les vapeurs, plus enivrantes, d’un séisme émotionnel. Car sa seule vision est une expérience dont on ressort avec une formidable gueule de bois. Comme son personnage de snobinard instruit qui l’espace d’une nuit va basculer de sa condition d’ « être civilisé » à celle quasi animale des bouseux locaux. Une nuit d’ivresse ou il se retrouve embarqué pour une chasse aux kangourous hallucinante et quasi insoutenable, dont il deviendra acteur avant de passer par la case du doc (Donald Pleasence) pour avaler les dernières bières, dans une ambiance d’hystérie collective dont l’issue constituera le point fulminant de sa dérive. Un véritable cauchemar exacerbé par des cadrages incroyables sur les visages des hommes dont les rires expulsés renvoient au côté primitif et à la dégénérescence, si représentatif de la péquenaud exploitation US.

    Donald Pleasence nous livre peut être sa plus extraordinaire interprétation dans la peau de ce docteur es red neck, alcoolique et comme ses congénères rongé par l’isolement. Gary Bond (incroyable ressemblance avec le Peter- Lawrence d’Arabie- O’toole !) est un parfait citadin, incarnation de ces « nordistes » si cultivés et si …naïfs.
    Ted Kotcheff réussit l’incroyable parie de nous faire glisser avec son personnage dans un état de transe émotionnelle dont on ne peut pas ressortir intact et réalise le plus incroyable des cauchemars éveillés, ou réalité et illusions éthyliques ne font qu’un .Et au final comme une grosse biture, on a le plus grand mal à faire la part des choses et a recouvrer nos esprits…
    Un choc magistral !
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Du réalisateur canadien Ted Kotcheff, le film le plus connu est le premier « Rambo » (1982), de loin, le plus réussi de la longue série.

    Dix ans plus tôt, Kotcheff avait tourné en Australie, cet étonnant « Wake in fright ». Pourquoi ce « réveil dans la terreur » ? Parce que, lors d'une très longue nuit de cuite carabinée, le personnage principal découvre ses pulsions primitives sous le vernis de l’éducation et ne se souvient plus exactement de ce qu'il a a fait et que cela pourrait être le pire.

    C’est l’histoire d’un type qui fait du sur place, mais, qui, finalement va découvrir, en lui, des choses qu’il ne soupçonnait pas. Le film débute par un panoramique prémonitoire sur notre « héro » (un jeune instituteur propre sur lui) et son école, totalement isolée dans le désert australien. Pour les fêtes de noël, cet urbain se réjouit de quitter ce boulot qu’il déteste manifestement, pour rejoindre Sydney. Pourtant, malgré ses efforts, tel Sisyphe, il ne quittera pas l’arrière-pays australien. Il va y être retenu par son manque de volonté et le comportement des habitants.

    Dans les années 70, les films sur les « rednecks » sont nombreux, souvent décrits comme d’effrayants et violents pervers (« Massacre à la tronçonneuse » de Tobe Hooper, « Délivrance » de John Boorman). Rien de tel ici, si certains des habitants de l’outback peuvent être dangereux, c’est pour une raison beaucoup plus originale : l’hospitalité toxique.

    En effet, si vous êtes blanc et dans le besoin, ils vous aideront chaleureusement, vous offriront le gîte et le couvert, mais vous devrez les accompagner dans des beuveries dantesques. L’alcool à outrance et les dérives qui s’ensuivent semblent être, dans cette région, le seul divertissement disponible, une véritable culture.

    Kotcheff pose un regard d’ethnologue sur l’outback et ses ses petites villes minières poussiéreuses, écrasées de chaleur (partout de la sueur). La gent féminine y est sous représentée : la seule jeune femme jeune vue dans le film est une nymphomane… interprétée par la compagne du cinéaste. Les distractions y sont bien particulières ; parties de pile ou face assorties de paris, alcool bien sûr, bagarres, chasse aux kangourous comme exutoire à l’ennui et à la frustration. Le cinéaste tourne, évidemment, en décors réels et mêle ses acteurs professionnels (Gary Bond l’instituteur, Donald Pleasance dans une ahurissante composition de médecin quasi clochard, alcoolique terminal, dégénéré, très conscient de lui-même) avec des personnes recrutées sur place. Cela se voit, se ressent…

    À la fin du film, notre instituteur revient, changé, dans son école (après un séjour à l’hôpital tout de même). Il est allé au bout de lui même, du dégoût de soi et de la déchéance (ah, pour dessoûler, le petit-déjeuner à la viande hachée de kangourous dans un taudis). Il dit, pourtant, que ce furent les meilleures vacances de sa vie. Il n’est pas sûr qu’il soit ironique… Ici, la fascination n’est jamais loin du dégoût...

    Ajoutons que ce film est typique du cinéma occidental de cette période si particulière allant de la fin des années 60 au début des années 70 où, en réaction au cinéma plus corseté des années 50 (mais non dénué de qualités), tout semblait possible. Si vous allez voir, aujourd’hui, en nos temps politiquement correct, un producteur en lui expliquant que vous souhaitez réaliser un film dont le point d’orgue est une cuite géante suivi d’un massacre gratuit et nocturne de kangourous à la voiture bélier, au fusil de chasse et au couteau, il serait étonnant que vous reveniez avec des fonds.

    « Wake in fright » fût, ai-je lu, en partie financé par le gouvernement australien, on pouvait pourtant rêver mieux en terme de promotion touristique...

    Ce film inconfortable et malaisant vous offrira une expérience immersive unique. Il est formellement déconseillé aux amateurs de la série « Skippy le kangourou ».
    OCollus
    OCollus

    67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2015
    Quel road-movie particulier ! On reste sans mot. Une escalade dans l'univers des rednecks australiens où un plutôt bel homme cultivé se retrouve plongé petit à petit dans une violence bestiale et un univers chaotique, le tout, à grandes rasades de bière.
    Au plus profond des méandres de la stupidité humaine, ce cauchemar nous rappel t-il que l'homme reste faible et que seule la barbarie lui permettrait d'exister en ce bas monde ? Un condensé de la "genèse" en à peine 2 heures. Bluffant !
    Nice Stage
    Nice Stage

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Qu’ils aillent se faire enc avec leur film de merd, j’étais pas ok pour voir de la merd et du sang de kangourou en visionnant ce film, c’est contre là volonté du spectateur qui veut se détendre , pas voir un carnage réel et être traumatisé
    Donc qu’il aille se culer sa race
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