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ER 9395
87 abonnés
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5,0
Publiée le 30 juillet 2012
Peut-être le meilleur Lubitsch ,moins comique que ces autres films mais plus mélancolique , le couple Stewart/sullavan est au top , cette comédie romantique est un petit bijou .
Un véritable joyau! Je n'ai nullement envie d'attendre la fin de ma critique pour écrire que ce film est l'une des meilleures oeuvres d'un des plus réalisateurs de tous les temps. L'intrigue, déjà, est très attrayante et ne va jamais, pour notre plus grand plaisir, là on l'attend. Mais ce que l'on retient surtout de ce film, c'est la description tendre que le grand Ernst Lubitsch fait du microcosme d'un grand magasin en décrivant ses personnages avec une telle vérité qu'on croirait les connaître bien avant la vision du film et auquels on a aucun mal à s'attacher. Il le fait notamment par le biais de détails a-priori secondaires (l'oeillet dans l'exemplaire d'Anna Karenine, l'employé qui a peur d'une chose c'est qu'on lui demande son avis...) mais qui rend ce tableau encore plus vivant. Les acteurs des premiers rôles jusqu'au plus petit second rôle jouent avec une justesse incroyable. Grâce à ses très nombreuses qualités, "The Shop Around The Corner" est certainement l'oeuvre la plus subtile du réalisateur le plus subtil de tous les temps.
L'argument est farfelu, et son traitement à tendance à devenir poussif (au sens propre, surtout à la fin) mais bon, c'est une comédie sentimentale et heureusement que c'est Lubtisch qui est aux commandes. La vision en est agréable, mais si Stewart est très bon, Margaret Sullavan n'a rien de vraiment exceptionnel (malgré un jeu excellent) et certains passages tombent dans une quasi-mièvrerie (le patron devenu paternaliste qui invite le jeune coursier à réveillonner avec lui). La réalisation n'en reste pas moins maîtrisée et on retiendra deux personnages secondaires fort bien campés : "le brave collègue" et le "fayot de service". On est quand même très loin de "Ninotchka" ou de "To be or not to be".
La plus géniale des comédies sentimentales. Ce film a la grâce. Tout y est brillant, vif, magique et, Lubitsch étant un génie absolu, y croit totalement. Du pur bonheur je vous dis!
Lubitsch offre deux rôles en or à Stewart et Sullavan, des dialogues exquis, une justesse d'interprétation, un humour frais, voir ce film c'est une gorgée d'eau fraîche en plein désert. C'est réellement excellent. Le film explore milles pistes, parle de pleins de choses et en fait un petit bijou. C'est vraiment grand. Et puis la mise en scène épouse parfaitement son sujet, provoquant l'humour sans dialogues, sachant jouer avec les points de vus pour faire monter une tension (toute abstraite) chez le spectateur. Du bonheur en pellicule.
Ernst Lubitsch signe ici une comédie romantique fraiche et agréable. Si la machine a du mal à démarrer, une fois lancée, on rigole de cet humour juif et des situations cocasses parsemant le film. Les dialogues offrent quelques répliques intéressantes et drôles mais malheureusement souvent trop retenues. "Rendez-vous" pèche par son manque d'audace scénaristique et son côté gentillet qui flirte parfois avec la mièvrerie. Bon long métrage pimenté par un James Stewart en bonne forme.
Des dialogues excellents, servis par des acteurs à fond dans leur rôle, un brin d'humour et une mise en scène tout en légèreté, ce Lubitsch fait durer le suspens jusqu’à la fin, c'est jubilatoire.
Encore un grand film bien que si on reconnaisse parfaitement le style de Lubitsch on en sorte un peu étonné par le sentimentalisme excessif qui s’en dégage. De ce point de vue la fin traîne un peu en longueur et seuls les talents de Steward et de Sullavan sont là pour nous charmer puisque le suspense n’existe plus. C’est presque un film social tant la condition précaire des employés est mise en avant, chaque personnage a une vraie vie et le coursier tient un rôle particulièrement important caractéristique de l’américain qui saura se faire une situation. Le cote pittoresque de chacun est plus ou moins accentué et tous à leurs manières laisseront un souvenir dans nos mémoires de cinéphiles. Malgré les mensonges qui parsèment les dialogues, ‘’the shop around the corner “ ne nous agace pas grâce à une mise en scène plus classique que d’habitude, les ellipses sont rares et les détails cinématographiques abondent . Par exemple, les façons qu’à Pirovitch de se cacher chaque fois que Matuschek demande un avis général sont de belles trouvaille visuelles. Lubitch à réalisé plus de 10 films de ce niveau , il serait dommage de ne pas tous les connaitre.
Film un peu méconnu de Lubitsch (du moins pas aussi réputé que To Be or not to Be ou Heaven Can Wait), The Shop around the corner est une petite merveille d’intelligence et d’humour tendre, au charme intact plus de soixante ans plus tard. La fameuse « Lubitsch touch » n’a peut-être jamais été aussi évidente qu’ici, servie par un couple d’acteurs en état de grâce, Margaret Sullavan, la tragique héroïne de Trois camarades de Borzage et James Stewart, l’un des plus grands acteurs qu’Hollywood ait connu, dont les talents se multiplient au contact l’un de l’autre. Drôle, pudique, gracieux, un film que l’on garde toujours en soi après l’avoir vu.
"The shop around the corner" est un titre qui semble à première vue anecdotique; or, il exprime parfaitement la confidentialité qui habite un film où tout se joue dans une boutique de maroquinerie. Lubitsch suit les membres de cette boutique et s'intéresse aux rapports entre eux, notamment ceux entre Alfred Kralik et la nouvelle venue Klara Novak, conflictuels pendant les heures de travail et amoureux dans leur correspondance épistolaire. Sauf que la jeune femme ignore longtemps que l'homme avec qui elle se dispute toute la journée est le même qui lui envoie des lettres poétiques, une situation cocasse qui donne lieu à quelques gags savoureux en même temps qu'elle oriente le film vers sa dimension plus mélodramatique, plus sombre. Car à côté d'une drôlerie réjouissante qui doit autant au jeu des acteurs qu'à l'inventivité des dialogues se joue une réflexion profonde sur la jalousie et la confiance, centrée autour du personnage de Matuschek, peut-être le plus émouvant du film en ce qu'il est à la fois un patron autoritaire et bienveillant, un homme manipulé par l’hypocrisie de l'un de ses employés qui voile l’honnêteté des autres. C'est sur ce plan moraliste que "The shop around the corner" ressemble à un film de Capra, dans la manière de voir en quoi la méchanceté peut dominer mais qu'elle finit tôt ou tard par être ébranlée. Ernst Lubitsch signe un film irrésistiblement drôle et émouvant, porté par une écriture d'une grande intelligence.
Une sympathique comédie d’Ernst Lubitsch porté par un James Stewart attachant. Soixante-dix ans après sa sortie Rendez-vous reste très moderne et possède beaucoup de charme. Malheureusement je n’ai pas trouvé cela hilarant, l’humour est subtil, mais manque un peu de folie, c’est-ce qui pour moi a manqué.
Enfin! Enfin,une comédie romantique loin des déchets hollywoodiens de notre époque avec Hugh Grant ,Julia Roberts et compagnie. Ici , le réalisateur, Ernst Lubisch , a un vrai sens de la mise en scène. Bien qu'il ne m'ait presque jamais fait rire,je n'ai jamais décroché ce fabuleux film , on veut perpétuellement savoir la suite de cette love story anonyme. Lubitsch dirige prodigieusement ses acteurs dont les deux principaux,James Stewart et Margaret Sullavan, tout en creusant profondément les personnages qui en ressortent. Datant de 71 ans , le film dégage beaucoup d'émotions car il est très intelligent par son récit ponctué d'humour bien trouvé. Un long métrage que je conseille vivement aux amoureux du cinéma et aux amoureux tout court ! ...
Un Lubitsch qui accède au rang de joyau du cinéma à force de charme, d'humour et d'enthousiasme. Remarquable interprétation de James Stewart (sans blague ?) comme des seconds rôles : les acteurs portent ce film où chaque plan est fait pour que la beauté du film viennent de leur jeu, juste orné de décors discrets mais adorables.