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hpjvswzm5
43 abonnés
459 critiques
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5,0
Publiée le 21 mars 2014
J’avais aimé sans plus Sérénade à trois, je trouvais qu’il manquait un truc pour que j’adhère vraiment. Avec le recul ça m’avait paru plutôt posé, peut-être trop pour ce genre de films, et malgré quelques trucs sympas ça m’avait un peu ennuyé. Mais là, Lubitsch est au-dessus de tout avec The Shop around the corner. C’est bien simple, je n’ai rien à reprocher au film, c’est une merveille absolue du début à la fin, drôle, charmante, qui donne un rôle génial à James Stewart et à Margaret Sullavan, qui étaient faits pour être réunis à l’écran. C’est vraiment le mec qui a ta sympathie dès le début, tout pourrait lui arriver tu l’aimerais quand même. On a là un vrai film de maître, rythmé, très drôle, dialogué à la perfection. Mais ce qui est bien c’est que ce n’est pas que drôle, je veux dire qu’à un moment donné tu ne peux que avoir de la sympathie pour ce mec qui se fait virer par son patron, pour lui le monde s’écroule, d’autant plus avec l’incident qui lui arrive en ce qui concerne «l’inconnue ». Même le patron ne peut pas te laisser indifférent quand il a des problèmes lui aussi, après tout tu as envie que sa boutique continue d’exister, c’est moins niais que dans Be kind rewind pour prendre un exemple (même si j’aime ce film aussi). Enfin, on a juste un excellent scénario filmé par un excellent réalisateur, et ça donne un putain de chef-d’œuvre, un film sans fausse note et qui ne peut que ravir du début jusqu’à la fin (qui est assez brillante). J’en ris encore.
Une comédie romantique qui fonctionne à merveille grâce à un duo d'acteurs exceptionnel : James Stewart et Margaret Sullavan et plus globalement un casting excellent et un rythme parfait. Le scénario est très bien réfléchi avec des dialogues très pertinants. Il ouvre également la voie sur l'aboutissement de la réflexion (cf Matuschek). On regrettera une petite perte de temps vers la fin du film. L'image est sublime, les plans très travaillés. Ernst Lubitsch réalise un chef-d'oeuvre, un classique de la comédie romantique qui reste intemporel.
Excellent. ça fonctionne à merveille entre ces 2 amoureux .La scene du cafe ou l'un apprends qui est l'autre sans se demasquer et particulierement jouissive et reussie.
La seule chose que je puisse reprocher à ce film, c'est que ça ressemble un peu trop à du théâtre filmé. Et c'est tout. Car la mise en scène est sobre, le scénario est habile et sans temps-morts, l'humour est très subtil et fonctionne bien , James Stewart y démontre tout son talent, les personnages sont tous profonds et attachants, et en plus de tout cela, le film n'a pas vieilli. Il manque juste ce petit rien du tout qui aurait pu faire de "Shop around the corner" un grand chef-d'oeuvre.
C’est beau, ça fait pleurer. La crème de la comédie romantique. Que demande le peuple ? ‘’Ca ne vous rappelle rien ?» Ben si, ‘’Vous avez un message’’. C’est normal ça en est un remake mais, même si l’idée de réactualiser le concept en utilisant Internet était bonne, Nora Ephron est loin d’avoir le talent Ernst Lubitsch.
Pour moi, la meilleure comédie romantique de Lubitsch. James Stewart et Margaret Sullivan sont parfaits tout comme les seconds rôles. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai vu ce film.
Un excellent film, servi par des acteurs prodigieux (ah James...). Très drôle, très intelligent, très bien filmé bref très tout. Les personnages sont attachants à souhait (ah James...). Que demander de plus ? Ce film est un agréable chef d'oeuvre.
Un film brillant, subtil, d'une incroyable finesse. Pourtant l'histoire parait simple et la mise en scène semble modeste. En réalité le film est un bijou de subtilité à la mise en scène prodigieusement moderne et limpide tant les scènes s'enchaînent avec une évidence étonnante. Mais ce qui transparait ici c'est l'amour de Lubitsch pour ses personnages, les deux héros grognons mais tellement timides, l'ami couard mais sympathique et chaleureux et le patron autoritaire mais finalement malheureux. Peut-être un des plus beaux films du monde , tout simplement.
Je m’attendais à un chef d’œuvre, moins bien que je ne le pensais.
Un film d’amour banal, avec certes une très bonne histoire.
Mais il n’y a aucune surprise du début à la fin et les événements se déroulent trop lentement.
J’avais vu un film du même réalisateur et j’avais aimé, celui-ci est un peu raté. Il reste comme même un bon film, malgré ces bémols.
Les acteurs jouent bien. En somme une bonne comédie romantique.
L’histoire est très bien, c’est l’histoire d’un jeune homme qui envoie des lettres à une fille qui n’a jamais vu, ils tombent amoureux même si ils ne se sont jamais vu. Le jeune homme se rend compte que celle à qui il envoie des lettres est une femme qui travaille avec lui au magasin, et cette femme ne l’aime pas, il décide alors d’essayer de se rapprocher d’elle. Moins bien que je ne le pensais.
une pure merveille de comédie sentimentale, avec des interprètes fabuleux et touchants. Le film de Lubitsch se teinte de mélancolie dans sa dernière partie. A voir et revoir
En mettant les pieds dans mon cinéma fétiche parisien pour mon ‘Rendez-vous’ du samedi soir, je ne m’attendais pas à grand-chose, sinon à passer un agréable et plaisant moment de cinéma. Les excellentes critiques m’avaient pourtant mis la puce à l’oreille mais jamais je n’aurais osé penser me trouver face à une telle petite perle de la comédie américaine. ‘The shop around the corner’, malheureusement méconnu, demeure un des fleurons de l’âge d’or de la comédie hollywoodienne et une œuvre majeure de celui que l’on considère aujourd’hui comme l’inventeur des codes de la comédie moderne. J’ai été touché par la « Lubitsch touch » faite d’une élégante sophistication dans la satire et un sens du rythme parfaitement maîtrisé grâce à des dialogues intelligents où non-dits et quiproquos se mêlent avec délice. De l’importance du langage dans l’esthétique lubitschienne nait une certaine fascination à rendre subtiles et légères des situations parfois dramatiques. Dans ce qui reste un des premiers films à aborder le thème du chômage, Lubitsch traite avec une humanité parfois voisine de la mesquinerie la vie d’une petite maroquinerie et de ses employés à la fois ordinaires et touchants. Margaret Sullavan, l’idéal de l’actrice dramatique à la Borzage, semblait prédestinée pour ce rôle attendrissant plein de fantaisie avec son visage poupin et ses petites moues enfantines assez caractérielles. Le couple qu’elle forme avec James Stewart fait des étincelles. L’alchimie et la complicité entre les 2 acteurs qui se connaissaient par cœur pour être amis depuis l’époque où, avec Henry Fonda, ils firent partie de la même troupe théâtrale à la University Players de Massachussetts à la fin des années 20, crève l’écran et apporte une touche de réalisme qui rend leurs personnages attachants. Savant dosage d’humour et d’émotion, voilà le cinéma que j’aime ; celui qui me fait ressortir de la salle avec le sourire aux lèvres.
Une comédie efficace et plaisante, qui ne sombre pas dans les éternelles longueurs des comédies modernes, et qui charme par sa brochette de répliques plausibles, bien calibrées autrement plus piquantes que celles qui émaillent le remake récemment sorti, médiocre pour ne pas dire mauvais.