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    Rendez-vous
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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2017
    « The Shop Around the Corner » (préférons ce titre plus éloquent au titre français bien fade...) est reconnu comme le chef-d’œuvre de Lubitsch. Et s'il n'est pas forcément le plus représentatif de son œuvre, c'est un film assez exceptionnel, notamment dans les thèmes qu'il brasse, et surtout dans la représentation de ses deux (anti-)héros. C'est en effet un des rares longs métrages à évoquer le chômage frontalement, dans un réalisme social louable et qui lui confère une intemporalité d'autant plus criante à notre époque où le travail se fait rare... Bien des situations de ce film parleront donc au spectateur d'aujourd'hui. Mais plus encore, ce qui fait son intemporalité et même son universalité, c'est ce couple interprété magistralement, tout en nuances et en finesse, par James Stewart et Margaret Sullavan. Car ces deux personnages principaux sont bourrés de petits défauts, comme tout être humain qui se respecte, loin des héros en deux dimensions que l'on nous sert trop souvent... Alfred Kralik (Stewart) est un jeune vendeur en chef un peu pédant, méticuleux, un peu grognon et surtout direct, très voire trop direct, que ce soit avec les femmes ou son patron. Klara Novak (Sullavan), quant à elle, est une jeune femme charmante mais assez irritante, tantôt fragile (lorsqu'elle cherche un nouvel emploi) tantôt un peu trop sûre d'elle, n'hésitant pas à taquiner les hommes, surtout ceux qui lui opposent de la résistance. Forcément, ces deux-là ne pouvaient qu'entrer en conflit. On assiste alors, la majeure partie du long métrage, à ce jeu de « je t'aime - moi non plus », à ces deux êtres qui semblent s'aimer comme chien et chat... Bien sûr on se doute dès le début de l'issue, c'est d'ailleurs ce qui nous fait accepter ces chamailleries tellement réalistes qu'elles en deviennent légèrement exaspérantes. Pour autant par bien des détails, incluant la galerie fort sympathique de personnages secondaires, tout aussi essentiels au récit et à l'atmosphère de l'ensemble, Lubitsch nous dépeint une humanité attachante car imparfaite. Chacun a ses petites manies, sa personnalité, mais quand ses qualités ressortent lors d'un évènement particulier, alors ce personnage est comme transfiguré. Tout cela fait de « The Shop Around the Corner » un film particulier, très original, loin des canons et des standards hollywoodiens, mais proche d'une humanité qui confère au spectateur une joie communicative. Cela en fait donc un long métrage fort recommandable !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    La parfaite comédie romantique de Noël, que j’avais largement sous-notée la première fois, sans doute parce que je n’étais pas un grand amateur du genre et que j’espérais plutôt y trouver un film dans la veine de To be or not to be. C’est à ma connaissance le prototype le plus ancien de la comédie romantique moderne, avec malentendus, chassés-croisés, romance contrariée et personnages secondaires pittoresques. Les dialogues sont des bijoux de bout en bout, le traitement des personnages transpire la tendresse, c’est un parfait mélange de théâtral et de romanesque et James Stewart n’a jamais été aussi juste et touchant. Un régal.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Un véritable bijou comme on n'en fait malheureusement plus aujourd'hui.C'est remplie de bons sentiments,de poésie et de légèreté ,les décors sont certes minimalistes et sentent bon le studio mais l’intérêt 1er se situe dans le formidable jeu aérien d'acteurs talentueux qui forment a l’écran un ballet époustouflant de grâce.Quel bonheur d'entendre tous ces dialogues ciselés a la perfection ,dans la bouche de comédiens constituant la "famille" de cette sympathique boutique ,les relations patron/employés temoignent d'une époque révolue ou le dialogue était encore possible et ou l’être humain se trouvait au centre de l'entreprise . Derrière la pure comédie ,il y a aussi le message suivant : la 1ere impression est parfois trompeuse et il faut souvent du temps avant de bien se connaitre.Sullavan et Stewart (magistral) sont tous 2 exceptionnels ,l'on suit avec délectation l’évolution de leur relation qui démarre diificilement pour finir dans un happy-end attendu mais ardemment désiré.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    Un petit film mignon, réussi et attendrissant. On passe un bon moment, on regarde avec plaisir les aventures de tout ce petit monde.
    Le film est simple, et ça fait du bien. Pas de surenchère inutile, pas d'effet de dramatisation à outrance, ici le tout reste soft, même la mise en scène. Pas mal de petites touches d'humour viennent agrémenter le tout. Le scénario est malin et amusant.
    Qui plus est, le film a plutôt bien vieilli je trouve. Bref, un moment sympa et agréable, avec des personnages attachants.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Et un petit bijou de cinéma de plus dans la besace de Lubitsch ! Une fois encore léger, drôle, habile, parfois déjanté, quasi surréaliste, ce film du grand Lubitsch, tournant toujours autour du même thème (l'amour... ah, l'amour !) parvient encore à se renouveler. Porté par le couple Margaret Sullavan, James Stewart, et soutenu par l'exceptionnel Frank Morgan, ce "Rendez-vous" dégage une impression de bonheur perpétuel. Bref, un vrai délice !
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Le premier feel good movie ? L'histoire est belle et les acteurs sont émouvants. Tout dans ce film respire la bienveillance et on ressent une volonté de divertir les gens. Le thème du chômage est omniprésent et avec l'environnement des magasins, du commerce, des relations entre collègues, tout ça m'a fait penser au Bonheur des Dames de Zola..... seul le doublage en français est une horreur....
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Le maître allemand, spécialiste de la comédie et des ellipses, livre ici un film sur l'amour et les rencontres absolument fabuleux. En effet, en exposant ses personnages à une situation de quiproquo permanente, il en sort une série de gags des plus amusants, qui font de ce film un classique de la comédie. La mise en scène est fabuleuse, comme d'habitude chez Lubitsch, et on saluera le jeu d'acteurs de James Stewart et Margaret Sullivan, aussi bon dans l'amour que l'affrontement. Au final, on a affaire ici à un classique du cinéma américain et une merveille signé Ernst Lubitsch.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2010
    Alfred Kralik (James Stewart), premier vendeur chez Matuschek, Budapest, a une correspondance amoureuse anonyme avec une jeune femme qui se fait embaucher par hasard dans le magasin.
    Tiré d’une pièce de théâtre, l’œuvre en a gardé le côté huis-clos. L’intrigue est mince, basée presqu’uniquement sur des quiproquos, et l’on ne donnerait pas cher du résultat à lire le scénario. Le talent de Lubitsch est de batifoler autour des personnages de manière à ce qu’on s’attache à eux, et de servir son film par un dialogue de qualité, pétillant, imaginatif et drôle à la fois, le tout sans beaucoup d’effets, presqu’humblement. Tous les acteurs sont bons, avec un satisfecit particulier pour la prestation de Margaret Sullavan (Klara Novak). Naviguant soigneusement entre les icebergs du sentimentalisme et de la farce, l’auteur maintient l’équilibre et trouve la voie d’un happy-end attendu, mais dont on se demande jusqu’au dernier moment comment il va pouvoir advenir de manière vraisemblable. Derrière de bons mots et des personnages typés se cache donc une construction tout à fait intelligente. Malgré un début un peu laborieux et quelques stéréotypes, l’action se déroulant en décembre, on à là un conte de Noël pour adulte roboratif qui entraîne le spectateur presque malgré lui.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2009
    L’année suivant l’anticommuniste «Ninotchka» où Garbo, au terme de sa carrière, riait enfin, «The shop around the corner» (USA, 1940) d’Ernst Lubitsch conserve sa charge anti-rouge (bien que le film soit adapté d’une pièce de Miklos Laszlo, dramaturge hongrois de l’époque soviétique) mais cible son intérêt ailleurs, dans le quiproquo d’une idylle. Réemployée à travers maints films puis téléfilms, l’intrigue amoureuse de Laszlo reprise par Lubitsch est celle d’un homme, Kralik, qui se dispute souvent avec une collègue de travaille, Klara, tandis qu’ils entretiennent entre eux, sans savoir l’identité de leur destinataire, une relation épistolaire amoureuse. Cette intrigue correspond pleinement au cinéma de Lubtisch qui, comme celui de Wilder, vise à faire germer au-delà des apparences le secret des choses. Si chacun des deux protagonistes ne peut supporter l’attitude de l’autre, jusqu’à se mépriser directement, ils correspondent tout de même par leur esprit, grâce aux lettres qu’ils s’envoient l’un l’autre sans le savoir. De même que lorsque dans le décor, Lubtisch insère des formes phalliques ou vaginales, ils procèdent par cette histoire d’amour à l’incrustation du désir dans des situations a priori innocente, ce qui fait de lui, avec Hitchcock, l’un des réalisateurs les plus subversifs du cinéma américain à l’époque du code Hays. Les décors du prolifique Cedric Gibbons rappellent le film au studio et donc à l’artificialité. Le souci de Lubtisch, homme de théâtre avant tout, n’est pas de situer son cinéma dans des conditions réalistes mais de représenter les situations entre homme et femme, en l’occurrence tout du moins, de façon ambivalente. Le spectateur et son esprit d’analyse et de lecture apercevra soit la romance entre deux camarades de travaille ou/et décernera les intentions cachées dans les gestes des acteurs, dans l’utilisation du décor et des costumes. La perspective interne au cinéma de Lubtisch, son vertige sophistiqué en enrichit la valeur.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    182 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2010
    Une comédie tendre du talentueux Ernst Lubitsch qui s'amuse comme souvent avec des histoires de couples homme/femme et offre ici 2 rôles sur mesure pour 2 excellents comédiens. Un scénario limpide, intelligent (dont l'idée à bien été reprise depuis...) et des dialogues savoureux qui évitent de tomber dans la comédie romantique nunuche. La comédie américaine à son apogée, comme on la voudrait aujourd'hui. Cependant le divertissement n'égale pas les meilleurs films du même réalisateur comme "to be or not to be" où le degré comique était encore plus développé qu'ici.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2010
    Lubitsch est un vaudevilliste tellement brillant qu'il sublime son genre. Le problème avec "Rendez vous" c'est qu'on a un peu l'impression de rester dans du théâtre filmé. Le plus intéressant est peut être l'aspect satirique. On a rarement aussi bien croqué la vie de bureau ou de boutique, avec ses mesquineries, sa dérision et aussi ses drames, comme on a rarement donné à voir avec une telle justesse la classe moyenne. Et c'est servi par des gags et des dialogues de génie. James Stewart joue formidablement bien les personnages pris dans leurs dilemmes, leurs faiblesses.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2023
    Surement mon film préféré de Lubitsch dans la mesure ou son dispositif qui respecte la forme et les conventions théâtrales de la pièce dont il est l’adaptation, est celui par son économie de moyens, qui valorise et met le mieux en exergue la mécanique Lubitschienne , cette Lubitsch touch ou l’interaction dialoguée entre les personnages prends pas le pas sur la spectacularisation de la mise en scène réduite plutôt à saisir avec grâce légèreté et ironie , les non-dit, les quiproquos , les gestes qui trahissent les émotions , un véritable laboratoire à scruter les comportements humains et ou la critique sociale du milieu et des conventions est omniprésente.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 654 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2021
    "Rendez-vous " est plus connu en France sous son titre "the shop under the corner". Film de 1940, sorti en 1945 mais quasiment inédit en France jusque dans les années 1980, il fit l'objet d'un record de fréquentation pour une réédition. C est à cette occasion que je le découvris à l'action Christine, fameuse salle du quartier de l'Odeon à Paris. Je dois reconnaître que je suis passé, à l'époque, complètement à côté de ce film. Je l'ai revu récemment et c'est un pur chef-d'oeuvre. Sans conteste un des meilleurs films de son réalisateur Ernst Lubitsh. A la différence de ses autres réalisations, l'action se déroule dans le prolétariat et plus précisément dans une boutique. C'est un film subtil et fin. Le principal se trouve dans les dialogues, car il n'y a que peu d'actions. On est ici dans le banal, dans le quotidien, mais quelle description des caractères des personnages ! Le seul petit défaut que je relèverai, c'est l'actrice Margaret Sullavan, amie dans la vraie vie de James Stewart. Elle fut l'épouse de Henry Fonda et du réalisateur William Wyler et eut une vie assez brève qui se terminera par un suicide. Ses remarques acides sur Hollywood resteront dans la légende. Bref, Sullavan n'a pas beaucoup de charisme et face à james Stewart , ici dans un de ses meilleurs rôles ( j'insiste, il est ici exceptionnel) elle fait pâle figure. C'est un film formidable, un chef-d'oeuvre du réalisateur et du cinéma tout court. A mes yeux, le meilleur film du réalisateur est "to be or not to be", mais "the shop around the corner " atteint des sommets. Je relève enfin une citation de vers de Victor Hugo à la fin du film : " Aimer c'est être deux et pourtant n'être qu'un. Un homme et une femme, unis tels des anges. Le Paradis même. " fin de citation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    S'il ne devait y avoir qu'une seule comédie sentimentale, ce serait The Shop around the corner (titre original). Un film qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Ce film est un concentré d génie de Lubitch. Les rapports amoureux y sont analysés avec finesse. Le Monde professionnel décrit subtilement. Les dialogues sont très fins et très justes. La réalisation, la progression des relations concernant le couple principal permet de suivre avec émotion leurs sentiments.
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