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    Emmanuelle
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    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2014
    En ayant attiré près de dix millions de spectateurs en salles, on ne peut pas nier qu’Emmanuelle, et à travers lui le cinéma érotique dont il marquait les balbutiements, a marqué les esprits de toute une génération post-soixante-huitarde et a endoctriné l’approche de la sexualité dans le cinéma français. Alors que, deux ans plus tôt, le succès similaire aux Etats-Unis de Gorge profonde marquait la naissance du gout pour la pornographie de cette nation au puritanisme hypocrite, celui d’Emmanuelle a inculqué dans la culture populaire française une assimilation entre la représentation cinématographique du sexe et une image gracieuse de la bourgeoisie chic, à des non-dits vaudevillesques et à des jeux de hors-champs explicites. Malgré l’influence qu’il a pu avoir, le film en lui-même est aujourd’hui une œuvre d’une parfaite ringardise qui n’a pour lui que le charme de ses décors exotiques et la beauté de son actrice principale (et, accessoirement la musique de Pierre Bachelet). Son intrigue est une histoire parfaitement dérisoire qui n’a pour unique vocation que servir de lien, sans réelle cohérence, entre les scènes d’accouplement. Sa lumière terriblement kitsch, sur la forme, et, sur le fond, les inepties proférées par les personnages d’Alain Cuny et de Christine Boisson en guise de leçons de libertinage n’aident pas cet ancien film précurseur à avoir passé l’épreuve du temps.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 septembre 2010
    En lisant un article sur Chabrol, j'ai appris qu'il avait donné un rôle "normal" à Sylvia Krystel (je ne sais plus le titre...) et je me suis rappelé que j'avais regardé "Emmanuelle" il y a quelques années (je n'avais même pas 16 ans, quel scandale...) C'est le seul film érotique que j'ai jamais vu. Et honnêtement, je m'étais ennuyé. Peut-être audacieux dans les années 70, ce film a très très très mal vieilli. Et la capacité d'un film à durer, qu'il soit érotique ou non, permet de se donner une idée assez précise de sa qualité finale...
    Arthus27
    Arthus27

    92 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2021
    En 1974, le film a été un véritable triomphe en France. Entre temps, les mentalités ont évolué. Et ce qui était présenté comme un parcours initiatique sexuel se trouve être une série de rapports non consentis, voire carrément forcés. Ce qui rend le film insoutenable, c'est que ces viols ne sont pas considérés en tant que tel, mais bel et bien comme des "expériences" destinées à ouvrir l'esprit de la jeune et prude Emmanuelle.
    Enfin, au delà du propos, le film n'apporte rien d'un point de vu cinéma. Réalisation pauvre, jeu peu convaincant, rythme inexistant. Seule la beauté des paysages de Thaïlande auraient pu relever le niveau, si elle n'était pas gâchée par le racisme assumé vis à vis des autochtones.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    Et le cinéma érotique toc naquît..."Emmanuelle"(1974)fit un véritable tabac en France malgré la censure et son interdiction aux moins de 16 ans.Roman-photo se passant en Thaïlande,où les protagonistes se caressent,se trompent,s'émoustillent,où plaisir n'est compatible qu'avec le plaisir!Si l'on peut admettre que l'actrice néerlandaise Sylvia Kristel possède un certain charme fragile,le film en lui-même,érotisme soft dont les différents climax sont reliés de façon incohérente,n'est rien d'autre qu'un fond de cuve.Un phénomène qui traduisait certainement un état d'esprit inconcevable aujourd'hui,les spectateurs étant à la foi plus exigeants et plus désapointés.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 399 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    La réputation d’Emmanuelle premier du nom tient surtout à l’énorme succès public qui a été le sien, saisissant indéniablement son époque, et donnant lieu à une inévitable quantité de suites diverses et plus ou moins officielles.
    Que peut-on dire qui n’ait déjà été dit ? Eh bien oui, c’est un bon film érotique, mais qui à mon sens ne parvient pas à s’élever au niveau qualitatif d’un Joy par exemple, souffrant de quelques lenteurs, et s’apparentant à un mélange assez vain d’exotisme, d’érotisme et d’ennui haut-bourgeois.
    Le casting est emmené par une Sylvia Kristel qui trouvait ici le rôle de sa carrière, et qu’elle porte avec solidité c’est certain. Très à l’aise, son charme gracile et un peu sévère à la fois est un atout, et elle apporte un jeu sobre qui convainc. A ses côtés Alain Cuny est surtout là pour nourrir le propos plus ou moins philosophique du film sur l’amour et le sexe. Sa prestation reste morne, mais il a un charisme et une présence certaine. Il y a aussi quelques bons seconds rôles, mais les personnages restent un peu trop superficiels. Ils sont des caricatures d’une certaine sexualité, parfois un peu trop proches d’ailleurs les uns des autres en termes d’écriture. J’espérais que le film, qui se trouve à une époque charnière, montre mieux les contradictions des années 70 en matière de sexualité pour le coup !
    Le scénario souffre de lenteurs certaines, mais c’est caractéristique du style de Jaeckin. Sur une histoire assez convenue narrant les rencontres d’une haute-bourgeoise oisive qui va s’adonner à divers jeux sexuels et à des discussions érotiques avec des inconnus, le réalisateur saisit une époque, une atmosphère, et il y a des éléments intéressants sur la vision de la sexualité. Reste que pendant 1 heure 30 c’est assez longuet, et que l’ennui peut vite poindre devant des scènes érotiques parfois assez molles et des discussions théâtrales aux dialogues trop écrits.
    Visuellement Jaeckin nous sert sa recette phare : photographie vaporeuse, lumière pâle, décors classieux, si parfois c’est raté ici c’est plutôt d’un bel effet, avec de jolies scènes, surtout celles qui se déroulent dans le milieu bourgeois. Les scènes exotiques sont moins convaincantes. La réalisation est efficace, avec de belles scènes érotiques souvent filmées avec intelligence. C’est soft, et le seul regret que je ferai au réalisateur sur son travail c’est de vouloir traduire la sensualité par des plans un peu trop lent parfois. Tentative judicieuse mais qui casse un peu le rythme, même si ce n’est pas excessif par rapport à certains pornos par exemple ! Très jolie bande son, porté par une fameuse chanson de Pierre Bachelet.
    Le résultat est un film érotique élégant et indéniablement innovant, mais qui reste tout de même assez superficiel, donnant l’impression comme pratiquement tout le cinéma de Jaeckin et à l’instar d’autres réalisateurs érotiques comme Hamilton d’être un joli emballage pour un fond qui n’a pas spécialement de consistance. Ce ne serait l’atmosphère seventies fort bien saisie, et la représentation d’un certain milieu, ce film n’aurait pas spécialement un intérêt notoire sur le fond. 3.5
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2018
    EROTISSIMO. Que trouve t'on de génial a ce film? Pourquoi en veut t'on aux seins d'Emmanuelle? Mais que font les hôtesses de l'air? Digne d'un telefilm de fin de soirée, Emmanuelle a déclenché des ravages. Meilleur film de 1974 devant Gatsby le magnifique, le Parrain 2, La Tour Infernale....!!!!!! Suis je blasé??? trop vieux??? trop jeune??? ou alors je ne prends pas assez souvent l'avion...
    Objectivons
    Objectivons

    313 abonnés 2 937 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Regardé par curiosité du cinéma érotique français des années 1970, je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à ce film. Je me suis ennuyé, à part pour quelques rares scènes.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Horrible reflet d'une époque, ce film érotique vintage ne tient pas le choc des années.
    Une ingénue découvre une sexualité libérée. En gros une idiote que ne rencontre que des sex addict.
    Ça pourrait être inoffensif mais force est de constater que tout n'est que projection fantasmée de mecs. Il n'est pas question de libération de la sexualité féminine mais de ce que les auteurs du film désirent des femmes: débridées mais soumises, nymphomanes, bisexuelles, bref un pur fantasme machiste douteux et puant.
    Cette image des femmes rend le film détestable. Et la musique est ridicule.
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2009
    Un film qui amena quelque chose à son époque. Sans être "révolutionnaire" c'est un film qui arrive dans les années 70 , comme l'aboutissement de la vague de la libération sexuelle. C'est un film qui fera date.; Le livre d' Emmanuelle Arsan lui était bien supérieur, car il était très bien écrit, mais ce premier Opus est relativement bien tourné , dans la lignée des autres films érotiques de Just Jaeckin, plutôt pas mal fait...Les autres tomes littéraires sont aussi très bons , alors que toutes les suites cinématographiques seront minables
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    "Mélodie d'amour chante le coeur d'Emmanuelle, qui bat coeur à corps perdu..." tels sont les mots de la chanson de Pierre Bachelet. Ce qui est évident c'est qu'Emmanuelle est très à l'aise dans l'exercice du corps à corps. Qu'on le veuille ou non "Emmanuelle" est un film intertemporel et les générations futures en entendront parler aussi. Ce film n'est pas qu'une oeuvre érotique malgré les dires de la plupart des gens. Il faut croire que peu de monde n'a perçu la petite pointe de poésie présente dans ce film, poésie communiquée par le biais des paysages thaïlandais. Sorti en 1974, "Emmanuelle" fut un véritable phénomène controversé mais qui attira le public en masse, cela ne veut pas forcément dire que le public de l'époque était composé uniquement d'obsédés. Certes le film a vieilli, est tombé en désuétude, mais malgré cela, son érotisme reste toujours torride. Bien entendu il est complètement insensé d'accorder la note maximale à ce genre de film, mais ce qui ne fait pas de doutes c'est que "Emmanuelle" restera indéfiniment un incontournable du cinéma érotique, n'en déplaise à certains et certaines.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2009
    Si l'amour, le désir ou bien encore la sexualité font partie des thèmes essentiels de notre existence, rares sont les fois où le cinéma les a traités avec justesse et raffinement. "Emmanuelle" fait sans aucun doute partie de celles-là ; film culte d'une génération soixante-huitarde toute heureuse de voir les moeurs gentiment se débrider, il s'agit d'un voyage initiatique troublant dont l'érotisme constitue le saint graal. A l'image de la musique de Pierre Bachelet, tout n'est ici qu'ambiguïtés et non-dits. Il est certain que ses métaphores philosophiques et allégories poétiques ne seront pas saisissables de tous ; peu importe, l'essentiel étant de se laisser aller pour mieux être transporté dans un univers mystérieux peuplé de corps sublimes aux âges pourtant très différents. Provocateur, "Emmanuelle" l'est de bout en bout, remettant en question les principes du désir édictés dans le passé aussi bien par Platon que Rousseau. Ses accents Freudiens ne le font toutefois pas tomber dans la facilité mais constituent au contraire le point d'orgue d'une étude comportementale fascinante et inédite. Limiter ce long-métrage à son fond il est vrai révolutionnaire serait faire injure à sa forme, à son style si délicat que lui envient bon nombre d'apprentis cinéastes. L'étendue de ses couleurs illustre parfaitement la qualité d'une photographie aux nuances surprenantes pour ne pas dire déroutantes. Ses jeux de lumière laissent bouche bée tant ils font ressortir avec brio la chaleur torride de situations imaginatives et contribuent à mettre sur un piédestal ce montage si anticonformiste et inattendu. La variété de plans densifie des séquences où le corps et l'esprit ne font plus qu'un, y compris lors d'une apparition exceptionnelle d'un Paul Newman qui aura ici pris de gros risques. Si les mauvaises langues lui reprocheront son incitation au tabagisme, elles ne pourront en toute objectivité nier l'impact formidable qu'aura exercé "Emmanuelle" dans l'histoire de l'humanité. Haha !
    Shawn777
    Shawn777

    585 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Je découvre enfin (grâce à Netflix, j'avoue) ce film, réalisé par le photographe Just Jaeckin et sorti en 1974, qui a tant fait parler de lui et qui est resté treize ans au cinéma des Champs-Élysées ! Et finalement, lorsque l'on découvre une œuvre qui fait tant parler d'elle des années après, on en est forcément déçu. Eh bien oui car, même venant d'un film érotique, on s'attend forcément à quelque chose d’exceptionnel ou de génial mais en réalité, triste est de constater que le scénario tient sur un post-it. En effet, nous suivons les aventures sexuelles d'Emmanuelle qui est fraichement arrivée en Thaïlande après son récent mariage. Elle n'a alors eu qu'un amant (enfin si on ne compte pas celui de l'avion) et cherche à découvrir d'autres plaisirs sexuels. Par d'autres plaisirs sexuels, nous sommes dans les années 70, donc on entend surtout par là l'homosexualité évidemment qui est alors dans le film montrée d'une façon totalement fantasmée et irréaliste. Ce n'est pas vraiment ça qui me gêne car, encore une fois, nous sommes dans les années 70 et puis je m'y attendais, tout simplement. Enfin bref, si le début du film est plutôt sympathique à suivre (dans l'ensemble parce-que les dialogues ne volent pas très hauts), il tombe dans sa dernière partie dans quelque chose d'assez étrange. Nous suivons alors Emmanuelle dans une série d'aventures sexuelles, toutes plus curieuses les une que les autres, et si ces aventures étaient au début du film plutôt "rigolotes", nous tombons ici dans quelque chose d'assez pesant et gênant. Après c'est bien-sûr mon ressenti personnel, je peux tout à fait concevoir que d'autres spectateurs n'aient pas interprétés ces scènes de la même manière. En ce qui concerne les scènes érotiques, nous sommes ici au tout début de l'érotisme au cinéma mais c'est en tout cas assez bien réalisé, même si les musiques par-dessus les scènes érotiques nous transportent réellement dans les salles de cinéma porno cradingues des années 70. Du côté des acteurs, nous retiendrons principalement Sylvia Kristel qui joue plutôt bien. "Emmanuelle" est donc intéressant de par son côté historique mais n'est dans le fond pas terrible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 septembre 2008
    Qui n'a jamais entendu parler un jour d'Emmanuelle, ce célèbre film érotique qui a marqué à jamais toute une génération ? Objet de provocation ou simple éloge de la sexualité, personne ne restera de marbre face au numéro courageux et cultissime de l'actrice Sylvia Kristel que l'on trouvera soit dévergondée, soit libérateur. Ou encore aujourd'hui et ce sera bien le problème abordé, l'indifférence. C'est totu d'abord sur le point historique que le film trouve son intérêt. C'est une véritable libération sexuelle pour l'art cinématographique. Et pour la première fois, la population peut aller voir un genre qu'elle n'avait jusqu'alors jamais pu visionner au cinéma. Effet de curiosité ou de découverte dès lors autorisée, ce film démocratise ce qui se jugeait à l'époque et pour beaucoup d'irregardable. Et de cet aspect là, Emmanuelle enfonce une porte fermé. Ce qui est une très bonne chose. Mais voilà, le film n'est qu'aujourd'hui simple curiosité face à de nouvelles questions qui se posent de nos jours dans l'art le plus populaire au monde. En 1974, Emmanuelle libère l'érotisme. Aujourd'hui, le relais passe à la pornographie. Peut-on considérer que la pornographie comme art à part entière ? Très actuelle mais encore très tabou, la réflexion est encore peu abordée, principalement à cause des moeurs populaires refusant une idée aujourd'hui avant-gardiste. Une pensée nous vient pour François Ozon. En bref, si l'intérêt de ce film peut encore se trouver aujourd'hui, c'est que d'une manière purement philosophique les hommes se battront toujours pour faire ce que génération pense pour la majorité impossible. Ou l'interdit tout simplement. Le combat reste universel, intemporel. Et bien que le film éprouve ses longueurs et qu'il ne soit pas foncièrement passionnant, il marque une date dans l'histoire du septième art pour oser faire ce que beaucoup n'aurait jamais fait. Oeuvre de musée, Emmannuelle est une découverte, n'étant plus auhjourd'hui la controverse de l'époque.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    51 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    Emmanuelle, c’est le film qui fait balbutier la génération 68, les fait rougir à l’entente de ce prénom, se morfondant en excuses sur la cassette qu'aura dégoté leur progéniture. Il est vrai que ce film n’est au final qu’un long moment érotique bercé par la douce musique de Pierre Bachelet. Symbole de la libération des mœurs donc, ce film est surtout le symbole d’une époque plus qu’un vrai moment de cinéma. Scénario tout aussi léger que son jeu d’acteur, musique (mise à part la BO de Pierre Bachelet) banale, il n’y a que peu de choses à retenir de ces 90 minutes. Au final, on se souviendra d’Emmanuelle plus comme une œuvre de musée que comme un monument du septième art.
    surfnblue
    surfnblue

    64 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2011
    Un film à la sensualité culte et une sylvia cristel absolument magnifique et terriblement...
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