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Bicheyrejp
12 abonnés
178 critiques
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2,0
Publiée le 22 juillet 2020
Quelle déception ! J’avais lu le livre avant mes 18 ans non sans avoir ressenti des sensations coupables. J’ai eu plus tard l’occasion de le voir sur mon magnétoscope avec une cassette VHS et je me rappelle d’avoir été bien émoustillé… Lorsque Netflix a mis ce film en prévision, j’étais tout content et j’ai du m’y prendre en deux fois pour arriver à la dernière séquence. Certes, Sylvia Crystel est superbe, les autres actrices aussi, mais je n’ai rien retrouvé dans le scénario des situations érotiques qui m’avaient titillées dans le passé.
Waaohh, j'ai bien dormi! Je me suis tellement em...dé devant ce film (plus sopo que du véronal), lequel a pourtant "curieusement" défrayé la chronique à sa sortie. Voir une affiche d'une femme les seins nus, c'était peut-être plus surprenant à l'époque qu'aujourd'hui. Le générique de Bachelet est nul, le scénario est riquiqui, les acteurs sont mauvais, la réalisation balourde, les scènes soient disant chaudes laissent de glace. Interdit au moins de 16 ans pour le CSA? Pour moi :interdit tout court car totalement dépourvu d'intérêt
« Emmanuelle » fut un véritable film événement en son temps. Une diffusion en salles pendant des années, totalisant près de 9 millions de spectateurs en France (!). La légende raconte même que des touristes étrangers débarquaient par bus pour pénétrer dans les salles, et voir ce symbole du nouvel érotisme à la française… Un succès qui fit de Sylvia Kristel une égérie du genre, avec cette célèbre affiche présentant l’actrice néerlandaise à demi-nue sur un fauteuil en rotin. Et naturellement, de nombreux films érotiques qui tentèrent de naviguer dans son sillage, les multiples suites en tête. Ce renouveau de l’érotisme étant alors largement aidé par la classification X, mise en place en 1975, qui a restreint l’accès à la production pornographique.
Mais de nos jours, « Emmanuelle » a-t-il le moindre intérêt ? Franchement, pas vraiment… Le cadre exotique de la Thaïlande (tourné sur place et aux Seychelles) a sans doute fait rêver à l’époque. De même que les scènes sensuelles, bien que tout le monde reste souvent gentiment habillé. Les images filmées par Just Jaeckin étant tout à fait correctes. Sauf que le bonhomme est alors un photographe, il s’agit de sa première réalisation et cela se ressent pleinement. Les acteurs sont rigides au possible, il n’y a aucun sens du rythme, et les répliques sonnent faux (on est parfois à deux doigts du nanar !). Le film se limitant à une suite de parties de jambe en l’air et de séductions stériles. Il ne dure qu’1h30 et c’est déjà interminable. Je n’ose imaginer la version complète… Et puis il y a l’évocation du féminisme… Alors je veux bien que certaines images sensuelles aient pu émoustiller des jeunes femmes à l’époque. Quoique aujourd’hui elles ne donneraient même pas la mi-molle à un spectateur lambda, abreuvé de scènes de sexe par diverses séries & films. Mais bon, sur certaines séquences on n’est pas loin de l’apologie du viol (mais oui, laisse-toi donc prendre par le premier type louche venu, tu verras c’est jouissif !). Et puis c’est assez risible de voir Emmanuelle s’interroger sur les plaisirs et le statut homme/femme. Jeune femme entretenue, mariée à un diplomate vivant en Thaïlande, sans enfant, sans travail, dans une demeure luxueuse entourée de domestiques. C’est très représentatif de la Française moyenne ! Bref, un film au statut historique, et c’est tout.
Que dire? Je fais partie de ceux qui découvrent (plus tard) certains grands classiques du cinéma et force est de constater ici qu'il n'y a rien de grand ni de classique. Ce film n'a que des défauts et des incohérences excepté peut-être la découverte de paysage (dont honnêtement je m'en fous). Même un film pornographique à 3 balles a une trame cohérente. Tout dans ce film n'est prétexte qu'à assouvir lez fantasmes d'une masculinité débridée, machiste et ne voyant qu'en la femme un objet nymphomane et malléable à souhait. Et je suis très loin d'être féministe mais c'est vraiment dégoûtant. Je me suis vraiment forcé à finir le film car pour critiquer il faut quand même l'avoir vu
Dans un cadre naturel exotique qui rappelle beaucoup "L'amant" de Jean-Jacques Annaud, un film érotique culte mais un ensemble qui a terriblement vieilli. Abordant des thèmes comme la liberté sexuelle, le libertinage, un long-métrage qui s'inscrit dans la lignée exacte de l'évolution des moeurs et ce désir libertaire des années 70. Evidemment sensuel et mais aussi parfois cru, un film plutôt bon et porté par le charme de Sylvia Kristel. Pas mal.
Emmanuelle rejoint son mari en Thailande et, sur les conseils de ce dernier, soucieux de parfaire l'éducation sexuelle de sa jeune épouse, se prête à diverses aventures sensuelles. On a du mal à croire que cette niaiserie érotique de Just Jaeckin ait connu un tel succès public et une telle notoriété. Certes, Sylvia Kristel est belle mais, d'une part, l'érotisme soft, voire pudique, dont elle fait l'objet (ainsi que la débutante Christine Boisson) est indifférent, affecté et même daté dans son esthétisme; d'autre part, le scénario est d'une vacuité et, consécutivement, d'un ennui insurmontables. Les personnages, qu'ils soient utilisés à des fins érotiques ou pas sont transparents, incarnations d'une bourgeoisie insignifiante. Chacun y va de son petit discours convenu sur le sexe et l'amour (qu'il ne faut pas confondre, voilà une belle leçon) et invoque la liberté sexuelle comme sauvegarde du couple. L'austère Alain Cuny, en homme vieillissant et expérimenté, participe à ce jeu snob et pompeux en jouant un des initiateurs d'Emmanuelle aux secrets de la sensualité. Sur fond de Thailande format carte postale, c'est bavard et vain.
Un film qui a, beaucoup plus que le catalogue des 3 redoutes, oeuvré pour la vente de chaises en rotin d'une part et pour le lancement de la carrière de Pierre Bachelet.. C'uilaà qui avait des horizons bouchés par les corons...
Vu le peu d'habits que portent les acteurs... Y a pas de secret : soit c'est tourné sous les tropiques, soit on nous aurait menti sur la qualité du scénario... Pourtant c'est un film écrit à 4 mains par un haut diplomate français et son épouse thaïlandaise qui ont connu des succès d'estime en librairie.... spécialisée certes, mais de bon goût...
Vu que dans le casting il y a très nettement plus de femmes que d'hommes, on pourrait se demander s'il n'y avait pas une arrière pensée du réalisateur pour construire un film féministe bien avant le #metoo... Piste à explorer...
AU fait, dans ce film y a de la nudité. Et vu l'époque, le persil sort du cabas...
J'ai regarder cette version du film juste après celui du film de 2024, au Melies Jean-Jaures à Saint-Etienne. Ce film a énormément très mal vieilli. Ça résumer les mœurs qu'ils y avaient à cette époque. Ça montre le non consentement dans les rapports... surtout le v**l montrer ouvertement à dans quelques scènes dans le film.
Ce qu'il y a de plus beau dans ce film ? L'affiche iconique qui représente un summum de l'érotisme (une jolie demoiselle dévêtue dans une imposante chaise en rotin) associée à un prénom qui automatiquement se retrouve érotisé (depuis 2 ans le prenom a fortement perdu en potentiel erotique...) Et des passages musicaux délicats et langoureux ("mélodie d'amour chante le corps d'Emmanuelle") qui appellent à l'oisiveté et l'accueil des plaisirs. Car sinon, à part le côté kitsch et vaguement érotique de l'époque décrite et de la période de tournage (pourquoi un -16 alors qu'il n'y a rien de spécial ?) le film n'est pas fabuleux ! C'est vaporeux pour distiller l'érotisme et faire rougir les demoiselles (de l'époque ! Maintenant les enfants ont déjà maté du porno et cet érotisme léger ne leur fait même pas lever le sourcil) avec juste un côté "pervers" correspondant aux mœurs décrites et aux 70s... Ça se regarde avec nostalgie et une petite larme à l'oeil mais ça ne vous sortira pas de votre torpeur et réveillera peu de libido !!
Aujourd'hui 18 octobre 2012 est une journée de deuil puisque l'héroïne d'Emmanuelle, Sylvia Kristel, nous a quitté. Elle n'était âgée que de 60 ans. Je ne saurais dire si c'est l'annonce dans les médias de son état de santé critique ou simplement d'une envie de revisiter mes classiques préférés, mais je venais d'acquérir le film en DVD. J'avais 10 ans à sa sortie et les premiers échos sur ce film me sont parvenus en prêtant l'oreille aux conversations de mes parents. Avec Joy qui fait aussi partie de mes favoris, Emmanuelle est à mon humble avis un des meilleurs films érotiques produits. Sans sexe en bouche, il suggère et induit, énormément de plans en suggestion et une qualité d'images exceptionnelle. Le revoir aujourd'hui est un réel plaisir pour les sens, un plongeon dans le vintage d'après 68. Il n'y a effectivement pas de trame dans le film mais un parcours à la découverte du plaisir sexuel, une sorte également d'initiation. Une sorte de conception de la vie qui me semble-t-il nous a fait défaut ces dernières années. Je reste cependant sur ma faim étant donné que j'eus aimé pouvoir trouver en DVD les épisodes qui suivirent, au moins jusqu'à la saga V, mais c'est quasi chose impossible. J'espère, en guise de salut au talent de Sylvia Kristel et de ses films fétiches, qu'une maison d'édition aura l'idée de ressortir en coffret les différents épisodes. Condoléances, donc.
un jeune producteur lance spontanément l’idée d’un film dans un 747; « mais c’est Emmanuelle le chef-d’œuvre de la littérature érotique !» rétorque Guy Sorman le directeur de la revu vie publique. Ainsi naquis un film incroyable par son destin où le meilleur côtoie le pire ; avec l’objectif de faire plus spectateur que le dernier tango à paris. Dans son livre Yves Roussef-Rouard explique des scénettes drôles ; le jour où son équipe se retrouve dans une prison thaïlandaise pour avoir mis des gourgandines libres, dénudées, dans la cascade royale. Heureusement que le cousin du prince avait pour passe temps la production des films de mauvais goûts, et l’admiration de belles femmes. Pour en savoir plus lisez ma chronique. http://www.instinctive-attitude.com/uncategorized/profession-producteur-yves-rousset-rouard.html