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    Lola
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    80 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2013
    Pour son premier essai qu'il dèdie à Max Ophüls, Jacques Demy signe une oeuvre autour de la recherche du bonheur, de l'amour et dans le monde moderne! Les thèmes s'y entrecroisent et le film est construit sur des rencontres et des coïncidences! Autour de la rayonnante et inoubliable Anouk Aimèe, une danseuse de cabaret qui èlève seule son fils en attendant le retour de celui qu'elle aime, les personnages se croisent pendant trois jours sous le doux ciel de Nantes, la ville natale du cinèaste! Comment rester de marbre devant ces chassès-croisès amoureux entre la petite Cècile et le matelot Frankie, entre Roland et Lola, qui attend depuis sept ans le retour de son mari, Michel ? Entre le comique et le tragique, ils se dèchirent au jeu des passions et leurs destins forment une ronde ou se nouent le passè, le prèsent et le futur dans la sublime « Symphonie N°9 de D major » par Gustav Mahler! Classique somptueusement filmè et interprètè, "Lola" est une sorte de conte sentimental et poètique où Demy ne nous livre que l'essentiel, une èpure en noir & blanc absolument magnifique...
    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2019
    Cette comédie Romantique, écrite et réalisée en N&B par Jacques Demy en 1960, a très bien vieillie. Pour son premier film Jacques Demy n'a pas encore les décors très colorés des "Parapluies de Cherbourg" qu'il adoptera 2 ans plus tard. Il nous distille de très belles scènes de cabaret et une superbe photographie avec ses rues piétonnes et le magnifique passage Pommeraye de Nantes. Pas non plus de dialogues chantés mais il a su obtenir la collaboration et la musicalité de Michel Legrand qui nous offre une BO grandiose avec ses compositions et de magnifiques insertions classiques dont la Symphonie No. 7 de Beethoven.
    Même si le scénario nous conte une histoire assez banale, la cerise sur le gâteau arrive avec la belle et envoutante Anouk Aimée, bien secondée par un Marc Michel sobre et efficace.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    Quelle mise en abyme géniale que de voir Lola au Katorza, à Nantes, là-même où le personnage de Roland Cassard va s'installer dans Lola pour regarder un film. Jacques Demy a rendu avec ce premier métrage un superbe hommage à Nantes. Un hommage qui mérite d'être vu rien que pour les images -quasiment d'archive- qu'il propose sur la ville. Si les minauderies d'Anouk Aimée m'auront parfois rebutée, la candeur et la poésie de l'ensemble ont pris le dessus pour me convaincre. Car Lola est un film frais sur les premiers émois amoureux, ceux qui laissent une trace. Lola, c'est un peu la femme chantée par Barbara dans "Dis, quand reviendras-tu". Avec ses idéaux et ses espoirs, elle nous transporte dans un autre monde dont seul le cinéma a la clé. Et je trouve le personnage de Roland Cassard très intéressant. L'éternel rêveur, l'artiste, le type qui aime se croire incompris et différent et qui se justifie en citant des passages de La Condition humaine. Le genre de personnage que j'aime en somme. Mais ce qui cimente et parachève à ravir le film, c'est surtout la fin. Cette fin à tambour battant est dotée d'un rythme absolument parfait, et c'est elle qui scelle toute la cohérence du film. Pour ses débuts, Demy avait donc tapé plutôt très fort.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Le premier long-métrage de Jacques Demy s’inscrit dans son époque par son propos : Des personnages en attente, qui rêve d’amour, de liberté… Comme bien des jeunes de son âge, Roland Cassard cherche à fuir l’insignifiance de la vie bien rangée en espérant que le meilleur est ailleurs. Jusqu’à ce qu’il croise par hasard sur la rue une amie d’enfance qu’il n’avait pas vu depuis 15 ans. Cécile, devenue Lola sous son costume de danseuse de cabaret, flirte avec un marine qui lui fait penser à son prince adoré qui l’a quittée neuf ans auparavant pour aller faire fortune aux USA après lui avoir fait un enfant. Le retour triomphant de Michel à bord de sa décapotable, le chapeau de cowboy vissé sur la tête claironne la victoire de l’American Dream. Cassard peut poursuivre son errance. Le scénario de Lola est très réfléchi mais la direction et le jeu des acteurs fait terriblement défaut. Marc Michel qui avait été sauvé par le reste de la distribution dans Le Trou de Jacques Becker un an auparavant est sans saveur et la magnifique Anouk Aimée piaille par moment aux côtés de ses prétendants. La force de l’œuvre repose sur sa prise de vue en extérieur qui nous révèle la beauté de Nantes. Cet aspect et la musique éclatée de Michel Legrand lui donne effectivement des airs qui s’apparentent aux 400 coups de Truffaut et à À bout de souffle de Godard, mais cela n’en fait pas une grande œuvre pour autant. Il arrive que les courants marquants aient pour effet d’embellir la postérité de certains films. Mes respects à Jacques Demy.
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2013
    Cette première réalisation de Jacques Demy met joliment en valeur la ville de Nantes dont on reconnaît certains lieux(les quais,le passage Pomeraye,la Cigale),ce qui me fait bien plaisir. "Lola"(1960)aurait du être une comédie musicale en Technicolor. Par manque de budget,le film devint un chassé-croisé amoureux en noir et blanc. Cela n'empêche nullement Demy de faire passer toute sa fibre poétique et sensitive,quelque part entre la Nouvelle Vague et le mélodrame. Lola,danseuse et chanteuse de cabaret hésite entre 3 femmes,alors qu'on découvre également d'autres personnages en plein tâtonnements amoureux(une jeune fille de 14 ans,une mère vélléitaire,un marin américain de passage). Si Anouk Aimée est très gracieuse,son jeu est insupportable entre minauderies et niaiseries. Les hommes,eux,jouent tous comme des écorchés vifs aux réactions excessives. A mon sens,ce surjeu des personnages dans tous les films de Demy leur nuit. Malgré tout,on concède volontiers à cette œuvre un certain charme romanesque et une imbrication cohérente de ses différents récits.
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2013
    Ne connaissant de l'univers de Jacques Demy que "Peau d'âne" et "Les demoiselles de Rochefort", j'abordais "Lola" avec scepticisme et curiosité.
    Le réalisateur manquant de moyens fut obligé de faire de nombreuses concessions: noir et blanc au lieu de la couleur, pas de grandes envolées chantées et dansées comme il le souhaitait (mais déjà la musique de Michel Legrand), équipe technique restreinte, casting minimum .....
    Demy en tire un bal de destins croisés et parallèles où le personnage interprété par Anouk Aimée occupe la place centrale.
    Un film vif, fragile et élégant comme son héroïne.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Indéniablement, le cinéma de Jacques Demy contient une élégance, un charme ne pouvant provoquer qu'un minimum d'émotions, tout comme le profond désarroi qui entoure régulièrement ses personnages, logique à laquelle « Lola », sa première mise en scène, n'échappe heureusement pas. De plus, les décors sont une fois de plus exploités à merveille, tout comme ce noir et blanc d'une singulière beauté. Reste que si certaines scènes sont marquantes (la chanson de Lola, les retrouvailles entre celle-ci et Roland), d'autant que la pudeur du réalisateur est à louer, j'avoue ne pas m'être senti plus concerné que cela par les différents protagonistes. On a beau comprendre leurs envies, leurs rêves, leurs désillusions, le poids du passé pesant sur eux, cela étouffe un peu la passion que l'on aurait aimé ressentir, comme si le film était à la fois trop simple et trop complexe. Si je n'ai d'ailleurs pas grand-chose à lui reprocher concrètement, je trouve pour autant que l'œuvre n'a rien de bouleversante, si ce n'est ce que j'ai pu évoquer précédemment (ce qui est déjà pas mal, me direz-vous). Reste alors la présence somptueuse d'Anouk Aimée, magnifiquement filmée dans des tenues pour le coup assez inoubliables, offrant à son héroïne la justesse, la subtilité qu'il manque peut-être justement à l'entreprise. A ce titre, j'ai peu apprécié ce dénouement façon « mari prodigue », bien que sa réalisation soit irréprochable. Bref, si « Lola » reste un vrai bon film, j'avoue être dubitatif devant le statut de monument du cinéma français qui l'accompagne si régulièrement.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Un film poétique et profond sur les vicissitudes de la vie. Jacques Demy réalise ici une œuvre magique et ironique, mis en scène avec beaucoup de délicatesse et d'habileté. Les rencontres se font au détour d'une rue, les personnages se croisent au gré du hasard, s'aiment, se fuient et se retrouvent. Le scénario est magistralement construit et les histoires s'entrecroisent avec beaucoup de fluidité. Il se dégage du film une grande mélancolie qui interroge sur la futilité de la vie et les désirs déçus. Chacun veut fuir, chacun fantasme une vie qu'il n'a pas : certains partiront, d'autres resteront, tous sont en tout cas engagés dans ce tourbillon de la vie contre lequel, finalement ils ne peuvent rien. Marc Michel est excellent et donne vie à un personnage passionnant. Anouk Aimée, quant à elle est sublimissime, mais est desservie par un rôle peu intéressant d'héroïne qui subit trop.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2013
    C'est le premier long-métrage réalisé par Jacques Demy. Auparavant, il avait assisté Grimault et Rouquier, notamment. Il avait aussi tourné cinq courts-métrages entre 1956 et 1959 : Le Sabotier du Val de Loire, Le Bel Indifférent, Musée Grévin, La Mère et l'Enfant, et Ars. Demy se lance dans le grand bain en pleine Nouvelle Vague, accompagné par le chef op' Raoul Coutard (qui venait de magnifier, un an avant, À bout de souffle, de Godard) et le compositeur Michel Legrand (qui le suivra toute sa carrière). Porté par l'esprit innovant de l'époque, le réalisateur est aussi un jeune homme sous influences : Bresson, Cocteau... Le titre de son film, Lola, est par ailleurs un hommage à Ophuls et à sa Lola Montès. Quoi qu'il en soit de ces influences, Demy va laisser libre cours à une inspiration finalement très personnelle. Moins basée sur l'improvisation, comme Godard, par exemple, que sur le mélange de genres et de tons. Lola tient à la fois du conte (avec une princesse moderne qui attend son prince charmant), du film noir (avec cette histoire de trafic de diamants et de mauvais destin pour le personnage de Roland), de la comédie et du mélodrame. Le tout traversé de tentations musicales et de réflexions vaguement existentialistes (via, une nouvelle fois, le personnage de Roland). Espoir et désespoir, légèreté et amertume se fondent avec grâce dans ce récit qui est comme un tourbillon de la vie, pour faire référence à la chanson de Jules et Jim (qui date de 1961 également). Un tourbillon de la vie mis en scène, ici, avec une maestria étonnante. Demy orchestre son film choral, ses chassés-croisés, avec une fluidité et une précision formidables. Les fils du destin s'emmêlent et se démêlent ; les personnages, toujours en mouvement, se croisent, se trouvent, se ratent, sur un mode tournoyant. Le spectateur assemble les pièces d'un puzzle où tout s'imbrique parfaitement, sans jamais donner l'impression d'un canevas schématique. Cette quête naïve d'un bonheur aux accents mélancoliques, sur fond d'images en N & B baignées de lumière, dégage une fraîcheur et une poésie sur lesquelles le temps n'a pas de prise. Premier film de Demy, Lola est aussi probablement son meilleur film.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2012
    On ne se lasse pas de ces chassés-croisés délicieusement subversifs et brillamment orchestrés par Jacques Demy et Michel Legrand. Des clichés, des fantasmes, les minauderies d’Anouk Aimée, et pourtant tout semble naturel, léger et terriblement mélancolique. Pour ses débuts en long métrage, Jacques Demy s’imposait avec force et délicatesse. Quelle époque aussi : en l’espace de quelques mois, les spectateurs découvraient Malle, Godard, Chabrol, Truffaut, Demy et tant d’autres. Cela laisse rêveur …
    christine D.
    christine D.

    30 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Le niveau ne dépasse pas, de par sa structure et de par son esprit celui d'un banal roman photo nonobstant quelques rares audaces. Sauf que les personnages ont l'outrecuidance de se mettre à causer perdant ainsi le peu de crédibilité qui leur restaient.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    En 1960, Jacques Demy a 29 ans. Fort de son expérience d'assistant, puis de réalisateur de plusieurs courts métrages entre 57 et 59, il veut réaliser son 1er long métrage : en couleurs, ce sera une comédie musicale, "Un billet pour Johannesburg", avec Jean-Louis Trintignant. Faute du budget requis, "Lola", qui sortira en 1961, sera en noir et blanc (mais avec Raoul Coutard comme chef op), il y aura 2 ou 3 séquences musicales seulement, sans surprises puisque dans le cabaret où se produit Cécile/Lola (1ère collaboration avec Michel Legrand), et c'est le Suisse Marc Michel qui tiendra la partie de Roland Cassard, engagé sur le fil 3 jours seulement avant le début des prises de vue (il reprendra le rôle dans "Les Parapluies de Cherbourg" en 1964). Cette nouvelle sortie (copie neuve et numérisée à partir d'un internégatif retrouvé en Angleterre en 1999) permet donc de découvrir "Jacques", avant "Demy". Force est de constater que si tous les ingrédients des futures réussites ("Les Parapluies", ou "Les Demoiselles de Rochefort") sont bien là (destins croisés en particulier), si certains décors naturels nantais (comme le célèbre Passage Pommeraye) sont plaisamment utilisés, la seule ossature mélo, sans l’habillage chanté, unique et magique, peine à éveiller l’intérêt. Du coup, « Lola » paraît daté, quasi vieillot, limite ridicule par instants, impression renforcée par la diction impossible de la jeune Annie Dupéroux (Cécile Desnoyers), et plus encore celle d’Anouk Aimée dans le rôle-titre (minaudant un peu comme BB à la même époque – mais avec nez et menton pointus, donc bien loin de la beauté époustouflante de cette dernière…). Poussiéreux, et dispensable (sauf comme « incunable » filmique, pour apprécier l’oeuvre complète de Demy en perspective).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Un film ultra daté, le jeu d'Anouk Aimé est stéréotypé, presque ridicule aujourd'hui.
    Tout sonne faux, il n'y a pas de rythme, pas d'histoire, pas d'argument, à part une vague recherche du bonheur, bien paresseuse en plus! On y ajoute en plus les poncifs de l'époque (marins, danseuses, jeune filles de la bonne bourgeoisie, etc.)
    Difficile de s'intéresser au sort de ce jeune désoeuvré qui n'a envie de rien et que sa vie emmerde.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juillet 2013
    Ce film bénéficie d'une légende complétement immérité : Les dialogues sont mauvais, la direction d'acteurs est mauvaise... et puis surtout cette histoire est digne des pires titres de la collection Arlequin. (sinon la scène de la cigarette avec la gamine est amusante).
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Lola, 1960, de Jacques Demy, avec Anouk Aimée, lumineuse, mais au jeu particulièrement maniéré. Musique de Michel Legrand. Premier long métrage d’un jeune cinéaste en pleine explosion de la « Nouvelle Vague », c’est un film poétique, mais profondément ennuyeux, qui semble avoir beaucoup vieilli. L’un des plus beaux personnages est sans doute la ville de Nantes, avec l’évocation de sa vie portuaire (notion de voyages, de départs etc.), la Place Graslin et surtout le très beau Passage Pommeray. Gros mélo sentimental au cours duquel une poignée de gens virevoltent, se rencontrent, se perdent, ballottés par le hasard à moins que ce ne soit par leur destin. L’héroïne, fille mère et danseuse de cabaret, tombe sur un ami d’enfance qui tombe…amoureux d’elle. Mais la belle reste amoureuse du père de son gosse, et, hasard ou destin donc, celui-ci revient au pays, fortune faite, pour épouser son ex chérie et jouer son rôle de père. Scène sympathique, lorsqu’un lien d’amitié se crée entre une préado en quête d’aventures (dont la mère fantasme, je crois, sur l’ami d’enfance de la danseuse !) et un marin américain…qui serait peut-être aujourd’hui taxé de pédophilie. Lieux de réunion et/ou de croisement des protagonistes, une librairie, un bistrot…L’ensemble est plein de charme, certes, mais comme un vieux manège qui tournerait à vide.
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