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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 avril 2011
J'attendais beaucoup de ce film, j'avais entendu de bonnes choses à son sujet et effectivement il y en a mais je suis tout de même un petit peu déçu. Pour son premier film, Jacques Demy rend hommage à Max Ophüls en nous pondant une sorte de recherche du bonheur. Les protagonistes se cherchent, se croisent et c'est ce chassé-croisé qui est très bien défini dans ce film, le spectateur peut facilement se retrouvé dans ces personnages mais peut aussi très bien ressentir de l'ennui tout comme le personnage Roland. Effectivement, il y a des passages assez lents et longs mais ils sont plus ou moins rattrapés par des séquences très belle avec une magnifique bande sonore. Ces séquences se distinguent par la très bonne mise en scène de Demy, le noir et blanc donnant une véritable atmosphère à ce film montre le beau travail de Coutard, les travellings et ces autres prises de vues prouvent également la bonne mise en scène de Demy. Mais je trouve que le jeu d'acteur est le point décevant du film, je n'ai pas du tout accroché à l'interprétation de Aimée, j'ai trouvé qu'elle surjouait donc çeci à jouer sur la qualité du film, en ce qui concerne Marc Michel : son interprétation est juste mais pas non plus superbe. Un bon film que je devrais sûrement revoir pour l'apprécier à sa juste valeur car je pense tout de même être passé un peu à côté.
Film bavard, dans le style de la « nouvelle vague », sous-financé, ce qui explique le noir et blanc et l’absence navrante d’éclairage. Donc, ça papote et cela n’arrête pas. Ça raconte ses tourments intérieurs, ça se torture soi-même, voilà l’histoire, l’intrigue et le scénario, truffé de dialogues niais. Un truc d’époque, quoi, qui n’a pas bien vieilli, malgré la restauration. Une seule petite étincelle dans ce crépuscule cinématographique, l’adolescente de 14 ans, la demoiselle Cécile, incarnée par Annie Duperoux, qui apporte toute la spontanéité et la fraicheur qui manquent aux autres personnages.
un beau film sur l amour absolu, celui de Lola pour Michel qui l attend pendant 7 ans, l amour et ses variations, l amour et ses complexités. Il y a aussi le sens de la vie, l ennui du travail répétitif, le desanchentement des rêves non réalisés. De belles images d un monde ancien, une lenteur rassurante, des dialogues élégants, un tout qui fait de ce film une réussite
L'exagération des intentions politiques de l'auteur pousse Anouk Aimée (Lola) à surjouer cette fragilité qui abrite sa force sexuelle redoutable, auquel l'auteur rend hommage, et entraîne le personnage dans un paraître ridicule qui semble échapper au réalisateur. Cette exagération des moyens conduit tout le film dans une lévitation rêveuse un peu utopiste et enchanteresse. On sent les prémices de la comédie musicale qui s'invite d'elle même dans le style de Jacques Demy.
La caméra de Raoul Coutard apporte une image passionnante qui relève un peu l'intérêt du récit. Quand on s'ennuie des personnages, on regarde les images et le mouvement. Malheureusement, la force des images ou de la musique est rabaissée à la platitude des intentions narratives.
Même la septième de Beethoven à l'air niaise dans ce film.
En revanche, le triomphe de l'amour, la fausse idée que se fait l'homme sur la sexualité de la femme et la tristesse de la solitude constituent un joli compte pour enfant.
C'était bien agréable de voir ce film au cinéma ! La bande son est magnifique, les images également, et que dire d'Anouk Aimée... on lui pardonne presque son jeu qui est, pourquoi se le cacher, assez agaçant (même si, certes, ça colle au personnage...). Au final, on retrouve bien tout le talent de Demy dès son premier film (ou presque), et on est bien contents que ses personnages se soient mis à la chanson, ce qui évite le (gros) problème de leur jeu.
Je trouve ce film délicieusement rétro. Et je trouve dures certaines critiques : déjà c'est un premier long métrage, avec des moyens réduits qui ont obligé Jacques Demy à réduire ses ambitions. J'aime l'esthétisme, la lenteur, l'excellente diction des acteurs. J'ai pensé à Rohmer, et plus particulièrement à son "Conte d'hiver ". Demy était un tendre, ce n'est plus trop la mode pour les cinéphiles d'aujourd'hui. Quel dommage !