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    Bonjour
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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2024
    Deuxième long-métrage de Yasujirō Ozu réalisé en couleur, Bonjour (1959) est une petite merveille de légèreté, d’insouciance et de drôlerie qui prend place dans une banlieue populaire de Tokyo. Parce que leurs parents refusent d’acheter une télévision, Minoru et Isamu, deux frères de 7 et 13 ans, entament une grève de la parole qui aura des répercussions dans tout le voisinage, peu avare de ragots, eux-mêmes à l’origine de nombreux quiproquos. Tendre réflexion sur le conflit générationnel, l’irruption de la modernité dans la société d’immédiate après-guerre, Bonjour est aussi une magnifique comédie de mœurs qui sonde l’âme humaine, les conventions sociales et l’hypocrisie qui en découle. La mise en scène, d’une fluidité remarquable, n’est pas sans rappeler le Jacques Tati de Mon oncle, sorti à la même période. Superbe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Chronique de voisinage sympathique mais sans grand intérêt, sur fond de conflit de génération entre deux frères malicieux décidant de faire la grève de la parole pour que leur daron leur achète une télé ! Sacré programme !
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2024
    Quand Ozu veut nous surprendre, il y va fort. Continuant à explorer la cellule familiale japonaise de son temps et son évolution, il change radicalement d'axe narratif, en nous proposant de donner une importance majeure aux enfants et à leurs points de vues.
    Cela donne une pure comédie, volontiers pétomane, qui tranche radicalement avec le reste de son œuvre
    Le mutisme rebelle des enfants, suscité par les conversations stériles d'adultes trop occupés à se chamailler pour des choses futiles, révèle une nouvelle facette des conflits intergénérationnels traités par le réalisateur.
    On assiste aussi à l'arrivée d'un nouveau personnage, s'immisçant subrepticement au sein du cercle familial, pour en dérégler durablement les rapports: la télévision.
    Comédie potache et caustique, rappelant à certains moments le style de Jacques Tati, "Bonjour" se laisse regarder comme une récréation dans l'univers d'Ozu. .
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Un film très différent de Ozu, qui se démarque du reste de sa production (tout du moins celle connue en France). Il s’agit de la chronique, d’un petit village, plutôt un lotissement moderne, où toutes les maisons sont adossées. Des familles cohabitent en voisinage très proche. Le style de cette chronique est celui de l’humour, voire de la farce, cela s’apparente à une forme de comédie à l’italienne à la Dino Risi, ou plutôt Luigi Comencini, car l’humour s’accompagne de l’humanisme et l’empathie propre à Ozu. Mais il n’hésite pas à nous faire rire ou sourire. Un petit groupe de jeunes garçons, tous voisins, est au centre du récit. Nous les trouvons chaque matin sur le chemin de l’école mais ils sont tous pétomanes et font des concours de pets sur le chemin de l’école. Il y a l’arrivée de la télévision dans le village, chez un jeune couple moderne, sans enfants, un peu déjanté, qui accueillent tous ces jeunes garçons pour venir voir les match de sumo , retransmis en noir et blanc ( toujours le mélange de la modernité et de la tradition cher à Ozu). Emballés par ce média, 2 frères harcèlent leur parent pour avoir une télé à la maison, et feront même une grève de la parole, provocant plein de situations cocasses et tragi-comiques. Il y a aussi tout un réseau de mères de famille qui collectent de l’argent pour de bonnes causes, mais la cagnotte disparaitra, d’où un flot de suspicion, de médisances et de ragots, entre toutes ces épouses au foyer. L’image est très belle avec ce noir et blanc, très stylisé, le film est fort et aborde beaucoup de sujet : la modernité, le rôle de la femme, l’éducation, mais peut-être que ce ton de « farce » n’est pas celui où Ozu excelle, et on reste un peu sur sa faim.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    « Bonjour » est un film singulier de Yasujirô Ozu qui aborde une fois de plus la question de la famille dans un Japon en pleine mutation, mais qui le fait d'une manière plus légère qu’accoutumée, presque sur un ton de comédie. Le film nous plonge dans un microcosme japonais teinté par l'influence américaine. Les interactions quotidiennes, qu'il s'agisse de commérages féminins ou de confessions masculines au bistrot, sont dépeintes avec une finesse et une familiarité d'une rare intelligence. Malgré sa simplicité apparente, le film révèle un soin méticuleux dans sa réalisation, offrant des dialogues et des scènes d'une grande fraîcheur. Les personnages, en particulier les deux frères, sont dessinés avec tant de justesse qu'ils en deviennent attachants. « Bonjour » aborde avec subtilité et humour les thèmes de l'évolution culturelle, des défis de la communication intergénérationnelle et de la vie communautaire, le tout filmé avec la signature stylistique d'Ozu. Ce film, qui allie la légèreté de la comédie à la profondeur de l'observation sociale, est une œuvre à la fois réjouissante et réfléchie, un moment de cinéma d'une beauté et d'une humanité rares. ). WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2024
    Ozu réalise une comédie espiègle, voire triviale par moments, qui se déroule dans une petit ville ou un coin de banlieue indéfini. Les personnages sont une poignée d'habitants que le cinéaste observe avec l'acuité d'un sociologue, en particulier pour ce qui touche à la transformation de la société, à son occidentalisation plus précisément, pour ne pas dire son américanisation.
    Ozu distingue la jeunesse de l'ancienne génération, celle-ci se résumant, dans la relation de voisinage que le réalisateur met en scène avec une ironie bon enfant, aux cancans de vieilles commères en kimono. La jeunesse et la modernité sont symbolisée par la possession d'un téléviseur (et déjà la télé est considérée par certains comme un "abêtissement collectif"). Elle est une intrigue dans le film, à travers spoiler: la grève de la faim et de la parole
    de deux garnements exigeant de leurs parents l'achat d'une télévision.
    Il va de soi qu'on rerouve dans "Bonjour" le formalisme bien identifiable de son auteur, ses plans fixes et géométriques, ses lignes de front rectilignes, enrichis par ses belles compositions en couleur. Cela n'est pas fait pour nous surprendre
    homebrow_q21
    homebrow_q21

    35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2024
    Premier film de ma vie que je ne finit pas l'histoire et lente très lente, les acteurs joue très mal ils se contente juste de récite leur texte se qui en fait des personnages horriblement énervant
    Thomas Bernard
    Thomas Bernard

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Bonjour (Yasujiro Ozu, 1959): On retrouve au sein d’un quartier d’une ville moyenne du Japon des années 60, des familles dont tous les enfants sont omnibulés par la télévision qui se trouve chez le jeune couple.

    Dans ce film, Ozu nous évoque à son habitude le changement d’identité du Japon à travers sa modernisation (représenté ici par la télévision et le couple moderne), à travers le désir ardent de regarder la télévision les enfants représente la symbolique d’une évolution dans la société japonaise.
    Ozu voit l’apparition de la technologie comme un changement d’une culture niponne ancestrale, non pas effrayé par ce dernier le réalisateur semble plutôt trouver sa normal, dans la continuité du temps.
    Le film est l’un des plus drôles du réalisateur, Kogo Noda et Ozu sortent de leur zone de confort en traitant toujours des familles certes mais d’une manière différente en étant beaucoup plus souple autant dans ses dialogues que dans sa comédie. L’apparition de la télévision dans une maison peut être un sujet moins dense que le mariage, le divorce, l’avortement, la vieilleisse que Ozu adore aborder dans ses oeuvres, il en reste néanmoins un thème qui aborde toute l’améracinasion du Japon et donc sa transformation sociale et économique.
    Aujourd’hui le Japon est un des pays les plus avancés sur la question technologique, il est dur d’imaginer un Japon pas si lointain sans téléviseurs, radios, portable. Ozu avec ce film montre encore une fois à quel point il était incroyable dans sa compréhension de la société dans laquelle il évoluait, il aura toujours aussi bien montré le passé pour décrire l’avenir.
    Orno13
    Orno13

    13 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Bonjour un film magnifique et drôle de Ozu.
    Ce film aborde des thèmes principaux cher à cet immense cinéaste l enfance, la famille les conflits de générations.
    Ce conflit exacerbe par des parents voués aux anciennes traditions et le respect des conventions qui sont pour cette nouvelle génération de l'hypocrisie.
    Les enfants sont ivre de cette modernité et surtout une certaine américanisation que Ozu dénonçait dans ses films précédents, ils apprennent l anglais,veulent une télévision ce qui va déclencher une dispute avec leur parent et engendrer une grève de la parole.
    Cette péripétie va entraîner des quiproquos assez drôle.
    Même si le film est drôle il est assez féroce, une preuve qu Ozu est immense cinéaste dont kore edda, hamagushi s en inspire aujourd'hui
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    En 1959, le réalisateur japonais Yasujirô Ozu signe une comédie sociale très légère dans laquelle il s’amuse des problèmes de communication entre les générations. Le scénario ne contient aucune intrigue majeure si ce n’est le refus de parler qu’opposent deux jeunes frères capricieux à leurs parents. Cela donne lieu à quelques scènes attendrissantes et drôles mais reste bien insuffisant. Le regard sur la société nippone de l’époque se limite aux relations de voisinage au sein d’un quartier populaire de Tokyo. L’entraide mais aussi les commérages vont bon train alors que l’électroménager s’installe progressivement dans les foyers. Bref, un film simple comme un bonjour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Comme tous les films d'Ozu ce film est unique, assez drôle même, beaucoup d'humour autour du pet, et ce passage de la tradition à l'occidentalise. Choc culturel entre génération, et cette emprise occidentale que l'on nomme "modernité". Les enfants sont au centre du sujet, et nous assistons à la vie d'un lotissement moderne, des femmes qui organisent leur quotidien, et les hommes qui sont souvent absents, notamment dans l'autorité et la socialisation de leurs enfants. Les femmes mènent la danse, mais n'ont pas l'argent. Les enfants apprennent l'anglais, et sont dans un affrontement permanent, devant le regard étonné ou désemparé des adultes.
    Agnes L.
    Agnes L.

    167 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    C'est rafraîchissant et dépaysant pour nous européens, de découvrir cette vie familiale japonaise où plusieurs générations cohabitent, avec l'aspiration à acquérir de nouveaux équipements électriques (lave linge, télé). Les enfants sont les premiers à être sensibles à ces nouveautés et la télévision les fascine. Toute l'histoire tourne autour d'eux et les commérages entre voisines sont l'accompagnement.
    Que ce soit le concours de flatulences entre garçons ou bien la vente à domicile pour améliorer les fins de mois, tout cela fait sourire. Et finalement, on retrouve certaines situations assez proches dans diverses cultures avec les échanges de banalités entre adultes qui en sont un bon exemple.
    Triskeriaki
    Triskeriaki

    5 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    N'est pas Kurosawa qui veut.

    Entre l'humour pipi-caca, (il va falloir trouver autre chose que des pets pour remplir un scénario), les acteurs bas de gamme et les enfants insupportables qui font leur loi (vraiment ? Dans le Japon des années 50, les enfants arrivent facilement à dominer leurs parents ? Ouvrez un bouquin d'histoire), j'ai lâché le film en cours de route.

    Dommage, car on sent bien l'esthétique de la vie quotidienne au Japon, en particulier des familles modestes, mais tout le film repose sur l'arrivée de la télévision, et donc des enfants-roi qui imposent à leurs parents modestes une dépense inutile et colossale, bref, invraisemblable.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    141 abonnés 3 074 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Une comédie qui n'a pas grand chose de dramatique en 1959, plutôt un film familial avec comme thèmes les mondanités entre voisins, l'apparition de la télé et son impact sur de jeunes garçons. Un maître dans la réalisation qui fait que c'est assez agréable à regarder, on est dans une forme d'intimité où se mêle des quiproquos, des acidités et des joies de la vie quotidienne, une romance qui nous laisse sur notre faim et des enfants que l'on devine bien dirigés car tout parait bien naturel et sincère. Mon bémol est que cela reste morose un peu comme un reportage plus qu'un film qui délivrerait des émotions avec poésie malgré que l'on entrouvre l'intimité de plusieurs foyers.
    Mariane B.
    Mariane B.

    17 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Sublime et fin portrait de la campagne japonaise. Un quiproquo où s'entremêlent ragots de village et l'essor de l'industrialisation. Des personnages aussi charismatiques que caricaturaux dans un cadre très pictural. magnifique !
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