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    Bonjour
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    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    De nouveau chez Ozu , et notamment dans ces derniers films au tournant de la décennie 50/60 , le regard insistant sur le hiatus entre les générations, mais ici , la mélancolie , les tensions tristes provoquées par l’ incompréhension et un certain niveau d’incommunicabilité , cèdent la place à la comédie , à la légèreté qu’incarnent les 2 petits garçons , personnages centraux qui par leurs facéties dédramatisent ce conflit de génération qui pose comme pomme de discorde l’apparition et l’utilisation dans le foyer de la Télévision et l’importance des formules de politesse . Bonjour à ce titre marque un contraste saisissant avec Fleur d’équinoxe, film précédent qui lui traitait les douloureuses tensions liées aux stratégies patrimoniales divergentes et à l’arbitraire d’un patriarcat persistant.
    Mickael1993
    Mickael1993

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2022
    Bonjour est un très bon film d'Ozu sur différentes thématiques comme : les conventions sociales, l'éducation des enfants, et surtout sur l'utilité de la politesse, que les enfants considèrent, parfois à juste titre, comme inutile et creuse.

    C'est un des premier film d'Ozu que j'ai vu et j'ai adoré.

    Ce film est a voir absolument .
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    Un film étonnant qui a des airs sympathiques de comédie italienne. Autant dans le fond, comédie plutôt réussie et élégante sur l'éducation mêlée de ces ragots amusants mais aussi dans la forme avec la musique déjà peu habituelle et la mise en scène un peu comique de ces enfants qui passent et repassent sur cette butte.
    Réussi dans son genre.
    Tristan Martinelli
    Tristan Martinelli

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2020
    un très beau film japonais pour l'esthétisme mais le scénario reste très banale , pourtant j'aime bien en général les films lents mais la l'histoire n'est pas top mais beau film tout de même
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Comment faire un bon film avec une idée toute simple. L'histoire de deux jeune garçons qui décide de ne plus parler tant que leur parent n'acheterons pas une télé pour regarder le sumo à la télé.
    Comme a son habitude, ozu parle du changement des valeurs traditionel au sein de la société japonaise dans les années 50.
    On peut regretter que le film démarre seulement au bout de la deuxième partie.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2019
    Le point de départ du film est assez mince : 2 jeunes frères décident de ne plus parler (et donc de ne plus dire bonjour) face au refus de leurs parents d’acheter une télévision. C’est long (1h34), lent, bavard (commérages et jalousies des mères de famille) et potache (gamins s’amusant à péter), ce qui rend difficile de s’intéresser au sujet ; cela évoque le cinéma de Jacques Tati [qui vient de sortir « Mon oncle » (1958)] mais en moins bien. Un court métrage aurait suffi.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Au fur et à mesure qu'il avance en âge et dans sa filmographie, Ozu épure son style visuel, pour ne plus se concentrer que sur son sujet : la captation du quotidien le plus banal qui lui semble le moyen le plus à même de rendre sans fard la complexité de la nature humaine. Au début de sa carrière, le réalisateur très influencé par le cinéma américain s'était essayé à beaucoup de genres et avait testé tous les effets de mise en scène. A partir du "Fils unique" en 1936, comprenant sans doute qu'il ne sera qu'un faiseur parmi d'autres, il commence à réellement chercher sa voie à contre-courant de ce que tous les maitres du cinéma japonais d'alors tels Kurosawa, Mizoguchi ou Kinoshita expérimentent. Il choisit pour la quelque vingtaine de films qu'il lui reste à tourner de ne plus s'intéresser qu'à la vie familiale des gens de la classe moyenne à travers l'observation de leurs routines quotidiennes évoluant avec la technologie et l'urbanisme qu'il expose en permanence dans ses fameux "plans vides". A partir de 1958 avec "Fleurs d'équinoxe", il adopte la couleur tout en continuant d'alléger son style. Paradoxalement en opposition à ce que d'aucuns prétendent, sa vision du monde n'est pas devenue plus noire et pessimiste alors que sa santé décline. "Bonjour" en est la parfaite illustration, poussant encore un peu plus en avant le ton primesautier qui irradiait "Fleurs d'équinoxe". Après la révolte des jeunes femmes contre la tyrannie de leurs aînés cherchant à tout prix à les marier à un prétendant désigné, c'est ici à l'enfance que s'intéresse Ozu. Une bande de jeunes garçons cohabitent au sein d'une petite cité populaire où toutes les maisons sont pratiquement communicantes par leurs entrées qui se font face. Ces gamins, Ozu nous les montre souvent sur le chemin de l'école où se jaugent les personnalités en formation à travers des défis un peu idiots comme des concours de pets servant tout à la fois à hiérarchiser le petit groupe mais aussi à renforcer son unité face aux adultes, jugés ennuyeux et dépassés. De retour dans les foyers où les attendent leurs mères se met en place un ballet d'allées et venues d'une maison ou d'une pièce à l'autre au gré des petites querelles nées des commérages autour de l'achat d'un nouveau lave-linge où de la révolte de deux frères réclamant l'arrivée de la télévision dans leur foyer. Le tout est savamment orchestré par un Ozu dont on a sans doute un peu trop vite affirmé qu'il avait renoncé à tout effet de mise en scène. Ce ballet donnant le tournis où l'on finit par ne plus savoir qui vit avec qui avant qu'Ozu ne remette les choses en bon ordre, n'est rien d'autre que l'affirmation de la maitrise de son art par un réalisateur parvenu à l'acmé de sa carrière. Ozu observe certes mais il s'amuse aussi et nous avec des petites luttes qui pimentent ce qui pourrait autrement ressembler à une monotonie sans fin. Il raille aussi avec malice et facétie les nouvelles moeurs qui remplacent les anciennes comme la télévision dont il fait dire à ses personnages qu'elle va sans coup férir rapidement abêtir le peuple japonais. "Bonjour" qui n'est peut-être pas son plus grand film, nous montre que derrière la caméra se trouve un homme de 55 ans qui n'est en rien désabusé par la nature humaine malgré le constat qu'il fait souvent du dénuement de l'homme face au temps qui passe. Un génie Ozu ? Certainement, celui de rendre tout simplement la complexité de la nature humaine édifiée par la douloureuse conscience que l'existence a une fin.
    soulman
    soulman

    87 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Un très beau film en couleurs du maître japonais, où les enfants sont au coeur du récit, lequel, parsemé de scènes souvent drolatiques, nous entraîne sur un terrain primesautier et rafraichissant.
    Toujours filmée à hauteur de tatami, cette oeuvre explore aussi les relations entre voisin(e)s, où les commérages en tout genre ont une place de choix. Du grand art.
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Dans la banlieue de Tokyo, à la fin des années cinquante, la modernité pénètre lentement quelques foyers. Minoru et Isamu sont frères. Ils regardent les matches de sumo sur la télévision de leurs voisins, un jeune couple occidentalisé. Ils réclament en vain à leurs parents, plus conservateurs, l'achat d'un appareil et décident de faire la grève de la parole pour l'obtenir.

    À qui croirait - non sans motif - qu'Ozu a passé sa vie à tourner le même film, avec les mêmes acteurs, sur le même thème (la désagrégation du lien familial), sous les mêmes intitulés ("Printemps précoce", "Printemps tardif", "Été précoce", "Fin d'automne"...), "Bonjour" bouleversera les préjugés. Quoiqu'il faille reconnaître que la patte du maitre japonais y soit immédiatement reconnaissable - même si la couleur lui donne une apparence plus moderne que ses précédents films. On y retrouve ses acteurs familiers : Chishu Ryu dans le rôle du père, Kuniko Miyake dans celui de la mère. On y retrouve ses plans millimétrés, filmés au ras du tatami dans lequel les plans s'enchâssent les uns dans les autres.

    Mais le thème de "Bonjour" est plus léger que celui des autres films d'Ozu, plus graves, plus mélancoliques. Il n'en est pas pour autant inédit, Ozu reprenant en 1959 un sujet qu'il avait déjà traité en 1932 dans "Gosses de Tokyo" (les enfants y faisant non pas la grève de la parole- le film est muet - mais celle de la faim). Ozu choisit de faire de jeunes enfants les héros de son film. Il adopte un mode comique voire bouffon (les gamins sont volontiers pétomanes) qui lui est inhabituel. Mais il le fait avec la même élégance, avec la même délicatesse que celles qui caractérisent tous ses films. Même quand deux voisines se disputent - autour d'une tontine dont l'argent a été égaré - elles le font avec un respect mutuel qui tient la violence et la méchanceté à distance.

    "Bonjour" est moins léger qu'il n'en a l'air. Il ne s'agit pas simplement de peindre les pitreries de jeunes bambins, aussi attendrissants soient-ils. Leur grève de la parole interroge notre façon de communiquer, d'échanger chaque jour avec nos voisins, nos collègues quelques paroles insignifiantes, sur la météo ou l'air du temps, des paroles qui valent moins par leur contenu que par leur seule existence, témoignage d'un lien social patiemment entretenu. La démonstration en est faite dans une scène finale où deux amoureux, trop timides pour se faire la confession de leur attraction mutuelle, flirtent en parlant de la pluie et du beau temps. Une scène toute en délicatesse.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2018
    Bonjour d'Ozu est un film pleins de bons sentiments. On est à l'intérieur d'un quartier dans la banlieue de Tokyo, où se mêlent des commérages entre mères de chaque famille. La parole à un traitement particulier dans cet œuvre où elle est utilisée pour créer des rumeurs au début et ensuite utilisé par son absence avec deux enfants qui décident de ne plus parler pour contester des bavardages inutiles des adultes. Ozu met l'accent sur un rapport de force sur l'utilisation de la parole entre le monde de l'enfant et le monde de l'adulte où la conception des échanges verbales quotidiens des adultes devient source de conflit dans cette famille. Cette absence de parole fait même obtenir aux enfants l'objet qui coupe la parole; la télévision. On voit ici tout le génie d'Ozu par sa mise en scène dans ce cadrage serré de ce quartier où tout les repères visuels se mettent très facilement en tête grâce à ces différents plans qui ont dû inspirer plusieurs réalisateurs. Cette mise en scène avec ces regards caméra avec ces personnages de face dans une position où l'on se sent participer à ces échanges entre adultes avec ces rumeurs. Ces enfants jouant de cette absence de parole jusqu'à essayer de communiquer sans parole par les mimes pour contourner leur défi. Ce duo avec un homme désirant une femme mais ne sachant pas lui dire ce qu'il pense d'elle car "les choses importantes sont plus difficiles à dire" que les échanges du quotidien font que ce film est intéressant à voir.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    Ozu comme d'habitude pose sa caméra et laisse ses acteurs s'exprimer. Sa grande tendresse envers ses personnages est donc toujours sa plus grande réussite et ce Bonjour ne fait pas exception. Dans le carcan d'une société japonaise figée, méfiante et médisante deux enfants, leur grande soeur et un traducteur désargenté apportent lumière et chaleur. Il doit être difficile de lisser tellement un film qu'il apparaisse d'une simplicité si naturelle en en disant pourtant autant. On peut enfermer ce film sous l'étiquette de cinéma sociale, mais ce serait rendre peu de justice à son absolue sincérité et à son humour simple et chaleureux.
    Un petit moment de bonheur à partager.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Une fois n’est pas coutume, Yasujirô Ozu aborde une nouvelle fois la famille avec une comédie légère sur un lotissement d’un quartier de Tokyo à la fin des années 50. Bonjour fait incroyablement penser à l’humour de Jacques Tati, en particulier Mon Oncle sorti un an plus tôt. En effet, les musiques, bruitages, gags et situations ne sont pas sans rappeler la fantaisie du genre. Mais derrière cette futilité plaisante se cache aussi une belle morale sur les formes de communication et leurs sens profonds. Car c’est après un désaccord avec leurs parents sur le fait d’avoir une télévision que deux enfants vont faire la grève de la parole. Ils nous font remarquer la superficialité de nos « Bonjour, il fait beau aujourd’hui », ces lubrifiants de la société, inutiles pour les choses importantes. Si la chronique familiale, éparpillée entre les commérages de quartier, reste simpliste dans sa narration, il nous est impossible de résister devant la bouille des petits protagonistes et des hilarants rapports adultes-enfants.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Scorcm83
    Scorcm83

    103 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    Un petit film japonais plein de bonne volonté que j'ai apprécié notamment pour la qualité de ses interprètes (les deux jeunes comédiens principaux sont extrêmement talentueux) et pour l'ambiance si particulière qui s'en dégage. On a l'impression d'être plongé dans une société utopiste qui, sous ses faux airs de paradis terrestre, fait d'autant plus ressortir les défauts de l'être humain.

    Seulement, nous sommes dans un film de Yasujiro Ozu, il ne s'agira donc pas de perversité ou de violence mais seulement d'hypocrisie, d'égoïsme et de renfermement sur soi même. Le cinéaste traite son sujet de façon légère et distanciée et arrive à nous divertir autant que discourir sur son sujet durant les quelques 90 minutes que dure le film.

    J'ai trouvé le premier tiers quelque peu tiré en longueur mais la suite s'est avérée plus facile à regarder car plus fluide, les éléments mis en place s'enchaînant avec un bon rythme jusqu'à un final tout en douceur.

    En bref, un film très doux, chaste et plus fin qu'il n'y parait, drôle et plutôt touchant. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Un film des plus rafraîchissants. Drôle à souhait. Qui survole le temps sans prendre une ride. Les sujets qu’on y aborde sont universels et seront à jamais d’actualité. Que l’on soulève déjà en 1959 des questions sur les effets abrutissants de la télévision est étonnant. Quoique que les avènements technologiques en communication nous font toujours s’interroger sur les effets pervers qu’ils peuvent engendrés sur la condition humaine. Le commérage de voisinage tout comme l’utilisation des formules de politesse sont des phénomènes datant de l’âge de pierre. La beauté du film d’Yasujirõ Ozu ne repose donc pas sur l’originalité des sujets comme sur la manière de les traiter. Le génie du film réside dans le mariage de la direction artistique et de la prise de vue. Chaque cadre (4:3) est un tableau en soit, enrichi par les lignes du décor. La facture visuelle rappelle étrangement celle de Mon oncle réalisé par Jacques Tati un an plus tôt. Mais contrairement à l’univers caricatural de ce dernier, le jeu des comédiens dans Bonjour est des plus naturels. Les acteurs qui interprètent les enfants sont tout simplement savoureux, notamment celui qui incarne le plus jeunes des deux frères. La structure du scénario est sans bavure. À travers les dialogues et le ton humoristique présent tout au long du film se glisse avec légèreté le commentaire de l’auteur. Intelligent et sans moral. On en redemande.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Il me semble que j'ai vu mon dernier Ozu il y a plus de six ans suite à un film de lui que j'avais moyennement apprécié alors que j'avais adoré tous les autres et ça m'avait stoppé net dans mon élan. Aujourd'hui je redécouvre donc ce cinéaste que j'ai beaucoup aimé par le passé et c'était un petit bonheur.

    Alors oui, moi aussi les blagues sur les pets ça ne me fait pas foncièrement rire, mais s'il y a que ça à reprocher à ce film ça va, surtout que les jeunes jouent vraiment à ce genre de jeu, donc pourquoi ? Surtout que là l'humour scatologique est quand même traité avec beaucoup de finesse, peu de réalisateurs peuvent en dire autant.

    Donc c'est l'histoire de deux jeunes qui veulent la télé chez eux. On est à la fin des années cinquante et c'est un changement d'époque. Une période plus faste économiquement s'ouvre alors et on peut consommer, acheter des biens de consommation, machine à laver, mais surtout la fameuse télévision qui fait tant envie et qui permet de voir des combats de Sumo ! La chance ! Bref, le nec plus ultra.

    Mais en même temps la société reste assez traditionnelle, les femmes ne travaillent pas, s'occupent de leur maison et médisent sur les autres femmes de la cité. Et là c'est sans doute la plus belle illustration de ce que pouvait dire Schopenhauer sur les femmes en disant qu'elles sont d'abord ennemies, mais c'est aussi peut-être un plaidoyer, involontaire, pour autoriser le travail des femmes, histoire qu'elles arrêtent leurs histoires et qu'elles s'occupent autrement, avec quelque chose de plus productif.

    Et donc c'est assez jubilatoire de les voir comploter pour un rien, un gamin qui ne dit pas bonjour semble bien vite être la fin du monde pour ce petit microcosme.

    Puis, il y a ces jeunes, très vrais, notamment le plus jeune frère que je trouve mignon tout plein avec ses petites mimiques, ses façons de faire, ses manières et puis on parle quand même du seul de personnage de cinéma qui est tellement heureux qu'il fait du hula hoop ! C'est tellement absurde que ça en devient immédiatement très beau et très vrai.

    Dans le beau, on a cette histoire d'amour toute simple, avec quelques regards pudiques, pas du tout appuyés entre la grand sœur et un jeune prof qui fonctionne super bien également.

    Bref, j'y ai cru moi à ce petit monde fermé qui fait vivre 1h30 de pur bonheur, où le plus grand drame est l'acquisition ou non d'un téléviseur.
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