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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 septembre 2007
Pour ma part je regarde les réalisation d'Ozu plus comme des documentaires que comme des films. Artistiquement parlant, Ozu n'a pas beaucoup d'intérêt. Maintenant, si vous souhaiter découvrir les traits de la société japonaise de cette époque, ces films sont fait pour vous. Si ce n'est pas le cas, mieux vaut passer votre chemin.
Une satire sociale lente et fade. Ce film fait parti du côté du cinéma japonais que je n'aime pas: un cinéma lent, dépouillé... Pour les amateurs de ce cinéma qui arriveront à trouver du génie dans ce que moi je trouve ennuyeux.
Que çà fait du bien ! Regarder « Bonjour » de Ozu, cest comme manger un chocolat fin : çà se déguste avec plaisir et çà vous donne aussitôt le sourire Ce film est bourré de tendresse et on sattache instantanément à chacun des personnages. A ce titre, une mention spéciale au plus jeune des enfants dont chaque réplique, et même plus généralement chaque apparition à lécran, savère profondément attendrissante et saccompagne automatiquement dune contraction des zygomatiques du spectateur. Le film est parfois franchement drôle mais reste toujours à des années lumière de la facilité ou de la lourdeur, malgré la récurrence de certains effets comiques en apparence des moins délicats (je pense aux nombreux pets qui « aèrent » tout le film). Les petites séquences sur le langage ou sur les dangers de la télé sont savoureuses, le tout porté par une mise en scène on ne peut plus simple qui nous fait totalement oublier la caméra. « Cest fin, çà se mange sans faim » comme dirait lautre, et moi, jen redemande!
Ce film est énorme, c'est le premier Ozu que je vois et j'attend avec impatience le jour où j'en verrai un autre, c'est difficile à expliquer, c'est un film hors du commun où il n'existe pas de personnage principal ou le cloisonnement des maisons japonaises crée le cadre restreint de l'action, on a vraiment l'impression d'être immergé dans le quotidien japonais, pourtant la plupart des plans sont réalisés en studio. Ah, oui, le film parle surtout de l'arrivée de la télévision dans les années 50 je crois, la culture occidentale qui prend la pas peu à peu sur les "exentricités" de la culture Japonaise, les questions d'honneur, les ragots colportés, les caprices d'enfants(Rien que pour eux il faut le voir) le tout mis en scène avec une légereté; on retrouve nos pétomanes tout au long du film sans que ça passe pour de la vulgarité. MA-GNI-FIQUE!