Le 7ème mensonge est le premier long-métrage de Stéphane Guénin. Auteur de trois courts-métrages et de l'adaptation télévisuelle du jeu " Cluedo ", il en a assuré en partie la production via sa propre société " JDM Productions ". Le film est le résultat de 3 ans et demi de travail.
Le film est librement inspiré du conte " Barbe bleue " de Charles Perrault, la première histoire qu'on a lu au réalisateur, alors âgé de trois ans. Il s'est lui-même chargé de l'écriture du scenario et des dialogues : " J'ai modelé le scénario du 7ème mensonge pour en faire une histoire d'amour à la frontière du thriller psychologique et fantastique, un film qui mêle le rêve et le cauchemar, le dédoublement de la personnalité, la déconnexion du réel et la paranoïa dans un univers onirique. J'ai réalisé le film que j'aimerais voir au cinéma, avec un sujet qui permette de s'évader de la réalité ! "
Admirateur de Stanley Kubrick, Stéphane Guénin a particulièrement soigné l'image de son film. Il s'est ainsi entouré de Michael Hofstein, opérateur sur le Dracula de Francis Ford Coppola, et de Gil Carreras pour l'étalonnage, qui avait déjà travaillé avec Robert Redford pour L'Homme qui murmurait a l'oreille des chevaux.
Le 7ème mensonge a été presenté en selection officielle au Festival International de Savannah (USA) en 2003, au Festival des Films de Quartier à Dakar en 2004, et en France , au Festival de Sarlat ainsi qu'au Festival du film de Paris en mars 2005.
Stéphane Guénin a choisi des comédiens avec qui il avait déjà travaillé lorsqu'il réalisait ses courts-métrages (" Fer 5 ", " Jansu ", et "Gun !"). C'est le cas, en particulier, de Diane Haziel à qui il offre son premier rôle dans un long-métrage.
Le film a entièrement était tourné au château de Theyrargues dans le Gard, dont les premières pierres datent du 10e siècle. Les fantômes des lieux auraient, paraît-il, troublé les nuits de l'équipe du film.