Un Año Sin Amor a reçu de nombreuses récompenses dont le Teddy Award du Meilleur film au Festival de Berlin (2005), le Prix Fipresci de la critique du Festival de Mar de Plata (2005), le Prix du Meilleur Film de Fiction Etranger au 17ème Festival du Film Lesbien, Gay, Bisexuel, & Transgenre de New York (2005) et le Prix du Meilleur film au Festival de Los Angeles OUT FEST (2005) et la Mention Spéciale du Jury Image+nation au Montréal LGBT Film Festival (2005).
Un Año Sin Amor est le premier long métrage d'Anahi Berneri qui a réalisé un court métrage documentaire en 1997 intitulé Modelo para amar et un show télévisuel, "Maximo" en 2002 en Argentine.
Un Año Sin Amor est l'adaptation cinématographique du roman homonyme écrit par Pablo Pérez dans lequel l'écrivain y raconte sa propre vie. Il a collaboré avec la réalisatrice Anahi Berneri pour écrire le scénario.
Anahi Berneri avait invité Pablo Pérez sur le plateau de son émission “Máximo” où l'auteur était venu présenter la version courte de son roman El mendigo chupapijas (en français, Le suceur SDF) publiée dans l'anthologie Aventuras. Quelques mois après, le réalisatrice l'a contacté avec l'idée de faire un film basé sur ce texte. Elle n'avait pas encore lu Un Año Sin Amor. L'auteur lui a alors proposé une adaptation des deux romans, car El mendigo Chupapijas est la suite d'Un Año Sin Amor mais la réalisatrice a finalement porté son choix sur ce dernier.
Un Año Sin Amor est produit par la société Bdciné. Créée par Daniel Burman et Diego Dubcovsky, elle finance souvent les premiers films des jeunes réalisateurs argentins. Figure active du "nuevo cine argentino", Daniel Burman a également coproduit Carnets de voyage de Walter Salles en 2003.
Un Año Sin Amor raconte la quête sexuelle d'un jeune poète séropositif. Le long-métrage aborde des thèmes comme l'homosexualité, le sadomasochisme... David Dibilio, le co-programmateur pour le Festival de Films Gays & Lesbiens de Paris, explique pourtant que le sujet abordé dans le film est universel : "Un Ano Sin Amor n'en est pas moins un film sur la liberté, la liberté d'aimer malgré la maladie. Un film sur la recherche de l'amour, la perte de l'amour, la peur de mourir. Rien que cela, tout cela. Qui cela ne concerne-t-il pas ?".
Pablo Pérez s'est rendu à plusieurs reprises sur le tournage d' Un Año Sin Amor pour apporter sa collaboration. Lors d'une scène qui se déroule dans un club sado maso, il a demandé à ses "amis cuir" de jouer et est lui-même figurant.
L'histoire de Pablo se déroule à Buenos Aires en 1996. C'est l'année de l'apparition d'un nouveau traitement contre le virus du VIH : la trithérapie qui marque un progrès considérable de la médecine dans ce domaine.
Pablo Pérez qui a écrit plusieurs romans à caractère autobiographique depuis Un ano sin amor revient sur la période de sa vie décrite dans le film : " En ce moment, ma vie est très différente de 1996, qui fût une des années les plus difficiles, surtout en ce qui concerne la santé et le travail. Je crois que je dois mon mieux-être, en grande partie, à la capacité que j'ai eue de transformer certains aspects de ma vie en littérature."