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inspecteur morvandieu
33 abonnés
2 277 critiques
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2,0
Publiée le 1 avril 2024
Mariés depuis cinq ans, Paul et Mathilde filent le parfait amour en dépit que Paul est un glandeur, entendre un chômeur professionnel, entretenu avec indulgence par sa femme. Paul se voit inventeur, et qui sait si sa dernière création ne va pas connaitre le succès. "J'invente rien" est une petite comédie sympa comme on qualifie parfois les comédies modestes et inabouties, voire ratées. Le réalisateur Michel Leclerc ne maitrise guère son sujet, entre insuffisances et clichés, pas plus que la mise en scène, décousue et rudimentaire. Avec ses personnages primesautiers, et dans un esprit gentillement loufoque, Leclerc trouve d'abord un ton original pour évoquer la vie bohème du couple Kad Merad-Elsa Zylberstein ou pour faire le plaidoyer de l'oisiveté. Mais plus on avance dans le film et plus l'absence de style, de subtilité scénaristique ou d'une réelle singularité se fait jour. Le conflit conjugal entre Mathilde et Paulspoiler: , lorsque la réussite de ce dernier lui monte à la tête, est même tout ce qu'il y a de plus commun, soulignant ce qu'il manque d'épaisseur aux personnages.
"J'invente rien", une comédie tendre, écrite et mise en scène par Michel Leclerc. Même si elle manque parfois un peu de rythme, cette réalisation ne maque ni d'humour ni de charme. Le ton est vif et les dialogues sans concession. Ce film nous propose également une BO délicate et une excellente distribution, nous offrant les belles présences de Claude Brasseur, de Patrick Chesnais, et une guest sypathique avec Liliane Rovère. Les premiers rôles sont magnifiquement assurés par la charmante et lumineuse Elsa Zylberstein dans une composition surprenante, et Kad Merad, comme toujours génial, dans son personnage de glandeur rêveur.
Une idée de scénario et des personnages attachants mais un film globalement superficiel et bavard avec une fin totalement irréaliste. Pour ne rien arranger, la réalisation de Michel Leclerc est d'une platitude inversement proportionnelle au dénivelé de la rue de Ménilmontant, cadre de l'action du film. On est par moment sous le charme mais ce charme est tellement dilué sur la durée du film (pourtant seulement de 1h28) que le film sera aussi vite oublié qu'il a été vu. Ce petit film - petit par le budget mais aussi et surtout par la place qu'il occupera dans l'histoire du Cinéma - aurait dû, au vu de son manque évident d'ambition, être conçu directement pour une diffusion télé où les attentes des spectateurs sont moins grandes que celles des spectateurs de Cinéma qui paient chèrement leur place. Pourtant, il y avait quelques idées sympathiques dans l'étude des personnages campés par Kad Merad spoiler: (son attachement aux tapis de barrage et ses « principes » pour obtenir dans les bars son sirop à l'eau du robinet) et Elsa Zylbersteinspoiler: (son côté « nature » très développé la faisant uriner sans gène dans la rue ou embrasser un inconnu sans même voir son visage) mais malheureusement, cela ne suffit pas à remplir le scénario de ce film. Si vous avez envie de revoir un film français récent digne de ce nom et dont l'action se déroule aussi à Paris, revoyez plutôt deux films de 2002 : « Le Coeur des Hommes » et « Ah ! Si j'étais riche ».
Comme le dit l’affiche : "pas facile d’être un génie !" Et c’est bien ce que je pense de "J’invente rien". En fait, cette comédie n’a pas du tout la grande envergure que l’histoire proposait. En réalité, ce n’est même pas vraiment une comédie pure et simple, mais plutôt une comédie dramatique. Il y a bien quelques passages qui font sourire, bien entendu. Mais apporter de grandes touches dramatiques à une histoire qu’on aurait vu plutôt sous un jour plus frais, plus léger, et sur un rythme plus soutenu, revient à empêcher plus ou moins les zygomatiques de s’exprimer librement. Si au fur et à mesure que le film avance, on le trouve tout à fait moyen, voire pas trop mal si on est gentil, la fin déçoit clairement. Elle se voulait surprenante ? Elle l’est ! Mais elle se révèle pas crédible pour deux sous, et surtout particulièrement choquantespoiler: avec le contenu de cette valise . Les comédiens sont pour la plupart relativement fades, voire limite ridicules, notamment Patrick Chesnais qui nous a habitués à bien mieux et Guillaume Toucas pour ne citer qu’eux. Seuls Claude Brasseur et Kad Merad s’en tirent pas trop mal, Merad faisant grosso modo du… Merad. La réalisation est relativement correcte en étant restée simple, et la musique passe totalement inaperçue. "J’invente rien" est une comédie (attention, je rajoute) dramatique tout à fait dispensable. En résumé : un scénario prometteur purement et simplement gâché.
Une comédie légère, toute mignonne, qui ne se prend pas la tête. Un bon Kad Merad, des petits moments sympa. Un petit moment de détente à passer en famille.
Une comédie qui pouvait largement mieux faire. Je trouve que la première moitié du film est excellente et nous laissai envisagé le meilleur mais le film tourne en rond pour finir de façon totalement nulle. La fin a été bâclée et c'est bien dommage car les acteurs sont bons et l'idée de départ divertissante.
Une bonne comédie injustement méconnue, par Michel Leclerc, le prometteur réalisateur de l'excellente comedie dramatique "Le nom des gens". "J'invente rien" (2006) est original et sans prétention, bien joué par un duo d'acteurs inspirés et convaincants. Mention particulière à Kad Merad, parfois agaçant ailleurs, mais ici impeccable dans un rôle à sa main, dans un tandem très complice avec la douce Elsa Zylberstein. Un premier film à découvrir.
Simple -trop simple-, à voir seulement s'il n'y a rien d'autre à se mettre sous la dent. Point positif, Kad Merad offre un jeu nature, sans artifice, sans faire semblant. (aïe, fin pourrie de chez pourrie)