Dikkenek, ou Diquenèque, est l'expression bruxelloise désignant un "gros cou", l'équivalent français d'une personne prétentieuse ou vantarde. Dans le film, il est incarné par J.C, qui prend un grand plaisir à donner des leçons à toutes les personnes croisant sa route.
Dikkenek est le premier long-métrage d'Olivier Van Hoofstadt, pour lequel il co-signe le scénario avec l'inconnu, Olivier Legrain. Cependant, Olivier Van Hoofstadt possède déjà une expérience cinématographique, il a ainsi réalisé en 1997 le court métrage Keo.
Dikkenek marque la première coproduction d'EuropaCorp et Luc Besson avec la Belgique. C'est en découvrant les courts métrages d'Olivier Van Hoofstadt, Parabellum et Keo, tous les deux avec José Garcia, que le réalisateur français a désiré contribuer au financement et au développement de ce premier long métrage.
Le casting de Dikkenek, coproduction franco-belge, est essentiellement dominé par des acteurs français, puisque s'y côtoie Marion Cotillard, Catherine Jacob, Mélanie Laurent ou encore Dominique Pinon. Seul, Jérémie Renier, l'une des têtes d'affiche de cette comédie, est de nationalité belge.
Florence Foresti fait, avec Dikkenek, ses premiers pas au cinéma. Elle est surtout connu pour ses talents de comique au sein de l'équipe d'On a tout essayé, menée par Laurent Ruquier.
Le dialogue de Dikkenek permet aux spectateurs de découvrir des expressions typiquement belges (par exemple, car-wash signifie flirt, ou une tutte veut dire une idiote), ainsi que des tics de langage (anglicismes, belgicismes, accents ou encore "faux-amis") que les deux scénaristes ont mis en place.
D’un budget de 2,5 millions d’euros, Dikkenek a été un cuisant échec au box-office puisqu’il n’a totalisé que 768 350 euros de recette (et 122 871* spectateurs). Mais lors de sa sortie en DVD, le film d'Olivier Van Hoofstadt a connu un véritable succès et a même acquis le statut de comédie culte.