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    Dikkenek
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    800 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    244 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2014
    Film culte à voir et surtout à revoir afin de bien saisir tous les dialogues, certains n'étant pas toujours évidents à comprendre pour nous français, notamment ceux de François Damiens, alias Claudy, qui a un très fort accent. Une fois tous les dialogues compris, c'est que du bonheur.
    "Là je n'en peux plus, je suis au bout du rouleau, j'ai envie de rentrer, me fout' mes savates et terminé bonsoir quoi."
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    20 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    La non-conformité de Dikkenek à fait de lui une oeuvre controversé et c'est bien la sa plus grande force: aucune limite. Le film ne vaut pas pour son scénario ( quasi inexistant), mais bien pour son enchaînement de scènes cultes tournées avec des acteurs géniaux jouant leur rôle de fous furieux à la perfection. Un film a voir, au moins histoire de connaitre cet OVNI cinématographique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 315 abonnés 12 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2013
    Les donneurs de leçons, les moralisateurs, les grandes gueules...En Belgique, on appelle ça les « dikkeneks » , qui signifie littèralement gros cou en bruxellois et qui dèsigne dans le pays de la frite et de la bonne bière une personne vantarde et prètentieuse! Estampillèe Plat Pays, cette comèdie dèjantèe aux personnages souvent truculents donne dans l'humour dèbridè et dècomplexè du slip! Tous les comèdiens sont foutrement cocasses, à commencer par l’hilarant Jean-Luc Couchard, un mèlange de Benoît Poelvoorde et de Robert Carlyle alias Francis dans "Trainspotting" (c'est dire s'il en tient une couche) ou encore François Damiens, rèvèlè par ce film bien avant le succès de ses camèras planquèes! Par contre en commissaire un tantinet raciste, Florence Foresti prouve qu'elle est une exècrable comèdienne! C'est d'ailleurs le seul point noir de ce film sous acide, à voir entre potes, avec un humour belge de haute volèe! Quant à l'unique scène apaisante (et formidablement belle) d'un Dominique Pinon qui se laisse couler dans le fond d'une piscine, elle semble dèfinitivement venir d'un autre monde! Bref, du grand n'importe quoi mais c'est ça qui est bon...
    Leonblum I
    Leonblum I

    8 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2013
    Au début étonnant (surtout l'accent belge, à couper au couteau), et rebutant par la vulgarité des personnages et par l'éparpillement entre ces personnages apparemment sans lien.

    Puis on est entraîné par leur puérile humanité, leur faiblesse, le casting richissime (Mélanie Laurent en nymphette, F. Foresti en commissaire lesbienne, Marion Cotillard... on voit même la photo d'identité d'Alain Chabat sur un portefeuille oublié dans une cabine de strip-tease) (* oups je rectifie, j'avais pris Jérémy Renier pour Frank Dubosc ; par contre Dominique Pinon est bien celui qu'on voyait déjà dans Delicatessen et La Cité des Enfants Perdus).

    Superbe casting, éclairage et couleur impeccable (l'amour à trois dans les champs de blé, paysages bucoliques, l'amant surpris se cachant par la fenêtre et se réfugiant chez les lesbiennes mitoyennes...).

    Ceux qui aiment les films truculents des frères Coen aimeront. Ceux qui aiment les films d'action ou trop intellos détesteront.
    Eselce
    Eselce

    1 235 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2015
    Complètement déjanté du début à la fin ! Il n'y a que le personnage de Dominique Pinon qui semble normal. Les baffes pleuvent, les répliques sont virulentes et les accents terribles. Juste hilarant !
    Alain D.
    Alain D.

    516 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Une excellente comédie destinée au grand public. Un film peu commun du réalisateur belge Olivier Van Hoofstadt. Du cinéma vérité sans véritable histoire : Le fil directeur réside dans les relations du Dikkenek : le vantard qui se trouve toujours dans des situations improbables. Il fréquente une bande de personnages décalés tous plus ou moins déjantés. Le rythme de cette comédie est infernal et les dialogues fort caustiques, Le casting de haute qualité nous offre des prestations d’acteurs époustouflantes de Jean-Claude Couchant dans le rôle de JC le Dikkenek, et de François Damiens qui incarne Claudy le photographe de charme car-jacké. Autour de ces deux personnages nous découvrons une équipe de charme et de choc avec : Natacha la copine de JC jouée par la belle Mélanie Laurent, Catherine Jacob sa tante, Marion Cotillard en maitresse d’école originale et Florence Foresti impayable dans son rôle de commissaire.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    322 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    ''Maman, Claudy à l'appareil, je viens de m'faire carjacker ! Je dis je viens de m'faire carjacker ! On m'a volé l'auto ! Non j'ai rien sû faire !'' Voila un film qui sait donner la réplique à ses acteurs. En parfait concentré d'humour belge par excellence, Dikkenek ne s'encombre pas d'un quelconque scenario, pas une once. C'est une enfilade de joutes verbales et de gags spontanés. Tout est basé sur les répliques et le fort accent de nos voisins aux fricadelles. C'est aussi tout un casting ce film! Jean-Luc Couchard par exemple, acteur du cru, vulgaire, dynamique et constamment en roue libre. Le jeu parfait, l'incarnation suprême du beauf volage. Une vraie présence à l'écran qui prévaut à n'importe quel scénario recherché. Le ton du film est lui-même nerveux, sarcastique, sanguin, c'est une bombe à retardement prête à foirer. Contrairement aux idées reçues, ce genre de concoction faite d'amour et de baffes est tout à fait propice à la détente. L’enchainement est très drôle, que ce soit pour les embrouilles de François Damiens ou le zèle de Florence Foresti. Comme dirait JC, c'est excessivement énervant, mais bon sang que ça détend ! 3,5/5
    MC4815162342
    MC4815162342

    372 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Il est tout à fait fout ce film là !

    Bon sang que j'adore ce film, les belges savent faire du cinéma, ça c'est de la comédie comme j'aime, c'est frais, déjanté et non censuré, une vraie grosse tranche de rigolade, l'histoire est juste basique mais les personnages sont tellement...... y'a pas de mot, j'adore tout simplement, Jean-Luc Couchard est absolument génial en petit teigneux, Dominique Pinon qui se laisse marcher dessus, Jérémie Renier qui en prend plein la tronche, Marion Cotillard en maîtresse d'école un peu beaucoup taré, Mélanie Laurent très sexy et convoité par un François Damiens irrésistible (pas pour son physique^^), Florence Foresti en fliquette lesbienne et Catherine Jacob comme toujours en Catherine Jacob^^.
    En gros un casting méchamment délirant, l'humour est pour moi incontestablement génialissime, le nombre de réplique culte est incalculable.

    En bref, un film culte dont je n'arrive pas à me lasser.
    My. G.
    My. G.

    10 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Un film belge génial. L'humour est parfait, il faut juste le regarder plusieurs fois avant d'en saisir toute sa subtilé, qui en apparence semble être un humour primaire! Beaucoup de répliques cultes, des personnages tous plus drôles les uns que les autres, bref à recommander chaudement, à voir rapidement et à revoir régulièrement! Un bon classique, une bonne dose d'humour!

    "J'adore Michael Jackson! Tu connais? C'est le seul blanc qui sait danser et chanter comme un noir!"
    "Vas-te faire refaire alien!"
    "J'viens de me faire car-jacker!"
    "Eh bah j'savais pas qu'ta caisse c'était un kinder…"
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 186 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Dès l'introduction du film, tout est dit.
    Une explication s'impose pour pénétrer dans l'univers de ce « Dikkenek », de la même manière que, quinze ans plus tôt, il fallait ouvrir son dictionnaire pour comprendre ce qu'allait être une fiction « pulp ».
    Là aussi, comme pour le chef d'œuvre de Quentin Tarantino, le générique de début passe par la même case que son modèle en posant immédiatement sa définition.
    « Dikkenek [dikkenek] : traduction littérale de gros cou, du vantard, grande gueule, monsieur ou madame je sais tout. »

    Vingt secondes de films et déjà le lien entre « Dikkenek » et « Pulp Fiction » est affiché, la filiation est annoncée...
    « Dikkenek » n'entend pas être un film ordinaire, avec son histoire, son héros, son schéma actantiel et tout le tralala…
    « Dikkenek » est un film qui entend explorer un état d'esprit, une attitude : celle du bon vieux beauf à la belge.
    …Et pas n'importe lequel d'ailleurs ! Pas le beauf belge classique ! …Mais celui qui en plus entend se la ramener, qui entend nous apprendre la vie.
    D'ailleurs le film s'appelle « Dikkenek » au singulier.

    Il ne s’agit donc pas de désigner une personne en particulier comme pourrait l’être par exemple le fameux JC qui nous déroule tout de suite tout son bagout sur le capot sa 305 turbo. Non, « Dikkenek » au singulier désigne un genre. Presque un art de vivre.
    Et là c’est juste festival.
    C’est le film choral de dikkeneks !
    Et à ce jeu-là, les acteurs mobilisés s’en donnent à cœur joie. Parce que l’air de rien, pour un film de 2006, il a quand-même eu un sacré pif l’Olivier Van Hoofstadt.
    Quelle brochette !
    François Damiens, Marion Cotillard, Florence Foresti, Mélanie Laurent, François Pinon, Jérémie Rénier, Jean-Luc Couchard, Catherine Jacob…
    Autant de talents réunis dans un film dense qui sait où il va, ça relève presque de l’heureux miracle…
    …Le genre de machin qui inviterait Jules Winnfield lui-même à y voir une intervention du Divin.

    « Dikkenek » n’a donc pas de véritable centre.
    Il est davantage une toile comme pourrait l’être également… Eh bah comme pour l’être également « Pulp Fiction » justement.
    Comme la fresque du grand QT, « Dikkenek » cherche au fond à cerner un instant, un état d'esprit plutôt qu'une réelle aventure.
    Tous ces personnages se mélangeant par tout un jeu d'interconnections plus ou moins claires, au point qu’au final, la grande jonction conclusive au Zoute relève plus de l’anecdote – de l’illustration – plutôt que de l’aboutissement.
    Le vrai sujet en deviendrait presque tout le décorum présenté par ce film ; toute cette culture « pulp » à la belge dans laquelle baignent en permanence nos personnages comme des frites baigneraient dans du gras de bœuf.
    Ainsi tous les Big Kaluha Burger, Jacks Rabbit Slim et autres incantations faites à Fonzy sont ici remplacées par autant de fricadelles et autres bikis, par de la sauce Dallas et des bars Duvel, par des maillots Lozano et des pintes de Vedette, mais au fond le résultat est le même…
    Soudainement la culture du plouc devient juste une culture à part entière et très vite les crispations suscitées par les femmes se peignant des fleurs sur la gueule ou qui donnent des chips à leur bébé se retrouvent contre-balancées par un bon son de Guinzhu et deux lesbiennes pouvant se rouler une galoche en public sans que ça ne dérange personne.
    Au fond, l’univers des dikkeneks est à la fois trash mais punk, hideux mais séduisant, décadent mais libérateur.
    Et quand bien même faudra-t-il peut-être se montrer un peu familier de la culture belge pour saisir toutes les références que contient ce film, le résultat est là.
    Une peinture est dressée et elle s’impose à nous, affranchie de toute morale.
    On est juste contraint en tant que spectateur de constater la densité, la richesse et l’incongruité de l’œuvre.
    Bref, on est obligé d’accepter l’art pour ce qu’il est.

    Et c’est sûrement là que – à l’image de son homologue américain – « Dikkenek » réussit son beau tour de force.
    Alors qu’il ne cesse de suivre ces gigantesques brasseurs de vent que sont ces grands cous de bas-étages, ce film parvient presque à nous faire suspendre notre jugement sur ces gens qui – pourtant – sont adeptes des petits et grands larcins.
    Seulement voilà, en fin de compte, quand le dikkenek fait du mal à quelqu’un c’est surtout à un autre dikkenek comme lui…

    spoiler: …Car au fond seule Natasha est victime de Claudy, qui est lui-même la seule vraie victime de JC, lequel au final ne moleste en définitive que Greg.


    …Et ça lui arrive même parfois de faire de belles choses, quand bien même c’est totalement involontaire.

    spoiler: …Car à bien considérer toute cette intrigue, à quoi ont abouties toutes ces agitations absurdes pendant près d’une heure et demie ? Pour les dikkeneks : à rien. Au final chacun reste à sa place, prisonnier des mêmes problématiques qu’au début. Par contre, si on prend en considération les deux seuls vrais gentils de l’intrigue – les naïfs mais pas malfaisants Stef et Nadine – ils finissent heureux, ensemble.


    …Comme quoi, même quand ils agacent et qu’ils ne servent à rien, les dikkeneks en viennent au final à faire plus de bien que mal.

    Au fond, ce film nous inviterait presque à nous les faire aimer ses dikkeneks…
    Et pour peu qu’on sache faire abstraction de ces gesticulateurs précoces, on pourrait voir dans la culture du beauf bruxellois quelque-chose de charmant, sans prise de tête.
    Car à bien tout prendre, quand bien même Anderlecht est-il peuplé de dikkeneks, Von Hoofstadt parvient aussi à nous rappeler qu’au milieu de tous ces gens sur lesquels on porte peut-être un peu trop d’attention, il y aussi les Stef et les Nadine ; ces gens qui ne prennent personne de haut, qui savent cohabiter avec tout le monde, et qui assument leurs particularités sans avoir à en rougir.
    Si ça ce n'est pas une déclaration d'amour à la culture « pulp » *made in Belgium*...

    Alors c'est sûr – et je comprends – il en faut du courage pour se manger de pleine face ce pur concentré de comédie cynique en provenance de nos chers voisins septentrionaux.
    Mais bon, qu'il est tellement agréable de jouir à nouveau du plaisir de la découverte : celle d'un nouvel univers culturel, nouvellement mis en valeur, le tout au travers d'une comédie aussi acerbe qu'elle est osée dans sa forme et dans son ton.
    Alors, bien évidemment, je conçois qu'il est tellement plus facile de se retrouver dans ce qu'on connaît déjà, c'est-à-dire ces bons vieux clichés sur les Belges sortis de nulle part, et cet humour bêta digne de l'époque de Jean Lefebvre. Dany Boon en a fait son fond de commerce : pourquoi pas…
    Moi je dis que, quitte à se foutre de la gueule des Belges, faisons le bien, tel que les certains Belges savent si bien le faire, comme ce bon vieux Olivier Von Hoofstadt en son temps.
    L'humour est peut-être bien plus difficilement accessible dans des films comme ce « Dikkenek », mais au moins il est riche, réfléchi et novateur.

    Alors peut-être que « Dikkenek », à l'inverse de son mentor « Pulp Fiction », n'a pas connu en son temps la gloire de l'engouement populaire et de la Palme d'or, mais j'avoue qu'au fond de moi, je reste persuadé que ce film en à la même trempe.
    Sûrement saura-t-il laisser une petite trace – mais une trace durable – dans l'histoire de la comédie.
    Alors je vous en prie, si vous avez l'âme d'un aventurier ou d’une aventurière, dès maintenant, devenez un pionnier : voyez « Dikkenek » !
    …Parce qu'au fond, comme le dirait si bien Claudy Faucan : « au-dessus de lui il y a personne, en-dessous de lui il y a personne...… »
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Moi je ne comprends pas les spectateurs qui mettent 1 ou 2 parce que ce film essaye de "surfer sur la vague de Belgitude" comme certains disent. Un film, on ne le juge pas par rapport à d'autres, on le juge tel qu'il est, pour sa qualité. A première vue, on pourrait prendre ce film pour un navet, mais pas du tout. Bref, c'est un film court mais très bon. Mieux vaut privilégier la qualité à la quantité. Néanmoins, je me suis tatté, j'ai hésite à mettre cette note, mais je me suis dit que ce film la méritait amplement notamment grâce à l'excellente prestation de certains acteurs comme Jean-Luc Couchard et François Damien. Une BO entraînante, un scénario plutôt vaseux mais qui apporte le rire, les dialogues sont bons même si c'est un peu le dawa parfois et qu'on s'y perd un peu. Bravo aux acteurs, au réalisateur et à sin équipe technique qui signent un joli film Franco-Belge.
    pierrre s.
    pierrre s.

    371 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2012
    A partir du moment où on aime son second degré et son humour de "beauf" décalé, ce film devient un chef d'œuvre! Les répliques ainsi que les acteurs qui les débitent sont énormes, François Damiens et Jean-Luc Couchard en tête.
    Caine78
    Caine78

    6 149 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2016
    D'un côté, difficile de ne pas apprécier un minimum cet humour décalé et parfois décapant, servi par certains acteurs en forme olympique, que ce soit Florence Foresti, François Damiens et surtout Jean-Luc Couchard, toujours irrésistible. Il faut dire que les personnages ne sont pas en reste, régulièrement barges et bardés de répliques improbables, dont certaines assez hilarantes, à l'image de la visite spoiler: au musée des accidentés de la route, de l'échange final Foresti - Rénier ou encore la scène du cinéma
    , le running gag concernant la dimension pathétique du futur acteur de « Cloclo » donnant le sourire aux lèvres. Malheureusement, j'ai beau avoir vraiment apprécié plusieurs moments, je trouve que plus le film avance, plus celui-ci devient vide. Il y a bien quelques sursauts, mais le délire devient de plus en plus gratuit et malgré un vague effort pour relier les différents récits entre eux, cela reste assez poussif et sans réelle cohérence, personne ne pouvant affirmer s'il existe un scénario ou pas, l'ensemble restant par ailleurs d'une laideur visuelle assez effrayante. J'ai vu bien pire, et ne serait-ce que pour ces passages pas loin d'être cultes, « Dikkenek » peut valoir le coup d'œil, mais c'est bien la déception qui l'a emportée devant tant de bonnes dispositions et d'énergie pour un résultat en définitive aussi inégal qu'inabouti. Frustrant.
    Audrey L
    Audrey L

    568 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2019
    "Je me suis fait carjacker"...François Damiens en roue libre, des seconds rôles toujours plus frappadingues, une intrigue certes un peu en bazar (ça part dans tous les sens, et on se retrouve à relier l'ensemble avec de grosses ficelles à la fin) mais on ne boude pas son plaisir ! Le film est très court : 1h15, ce qui lui permet de frapper fort dans nos mémoires, comme étant ce sketch délirant sur la Belgique, avec force accent et expressions du coin, avec des scènes devenues cultes des amateurs de comédies décalées (le téléphone public, l'ouverture en interview ratée, ...). Dikkenek est surtout surprenant par son style OVNI dans la première partie (humour cocasse, caricatures des belges poussée à l'extrême, plans pourtant filmés avec goût et belles compositions de cadres... Une sacrée dichotomie entre le contenu foutraque et la forme raffinée), bien que la seconde s'essouffle déjà (Foresti, le gars persécuté...) pour le final assez dommage qu'on nous donne à voir après tant de bonnes trouvailles. Les acteurs sont à fond, on rit bien pour peu qu'on ait l'humour décomplexé. Étonnant et drôle.
    Shiwamada
    Shiwamada

    33 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Une des plus grandes comédies, avec tellement de répliques aussi cultes les unes que les autres : "C'est excessivement énervant", "On m'a car-jacké l'auto"... Les personnages sont tous aussi surréalistes les uns que les autres, avec un casting de grande qualité (Jean-Luc Couchard et Francois Damiens exceptionnels), assistés de très bons seconds rôles (Marion Cotillard, Mélanie Laurent, Dominique Pinon).
    On ne cesse jamais de rire, aucun temps mort dans ce film, qui représente la quintessence de l'humour belge (dommage que "Taxi" ait essayé de reproduire ca).
    Mon seul reproche est au niveau du montage, je ne sais pas si c'est par un manque d'acteurs ou de réelle trame mais le film est plus une succession de sketchs qu'une véritable histoire. spoiler: La romance entre Cotillard et Pinon par exemple n'est absolument pas développée et alors que JC a mis une raclée à un mec dans les toilettes, il se retrouve invité chez lui plus tard...

    "Dikkenek" reste malgré tout un incontournable absolu, à tel point que quand on rencontre quelqu'un qui ne l'a pas vu, on est obligé de lui recommander. Un film à voir et revoir avec toujours autant de plaisir.
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