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    Brasileirinho
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Brasileirinho" et de son tournage !

    Passionné de musique brésilienne

    Installé au Brésil dans les années 1990, Mika Kaurismäki n'a jamais caché sa passion pour la musique de ce pays. Il lui a déjà consacré un premier documentaire, Moro no Brasil (je vis au Brésil), dans lequel il part à la recherche des origines de cette musique.

    L'origine du projet

    "A l'avant-première suisse de Moro no Brasil, quelqu'un – apparemment un amateur de Choro – m'a demandé pourquoi il n'y en avait pas dans mon film. Je lui ai expliqué que Moro no Brasil (je vis au Brésil) était plus sur la samba et que le Choro mérite qu'on lui consacre un film entier. Il m'a répondu qu'il était prêt à produire un film : c'était Marco Forster, il n'avait jamais produit de film auparavant, et il a tenu sa promesse."

    Qu'est ce que le Choro ?

    Né à Rio de Janeiro à la fin du 19e siècle, le Choro est l'une des principales musiques populaires urbaines du Brésil. Antérieur à la samba, il s'est développé dans certains quartiers populaires, parmi des populations blanches ou métisses. Instrumental, parfois chanté, le choro est une synthèse entre les danses de salon importées d'Europe, à la mode dans les classes aisées, comme la polka, le quadrille ou la valse, et les rythmes syncopés des danses afro-brésiliennes.

    Une vieille histoire d'amour

    Le réalisateur raconte sa première rencontre avec le Choro : " C'est enfant, en Finlance que j'ai entendu du Choro pour la première fois à la fin des années 50. C'était Tico-tico no Fubá, je m'en souviens encore, qui jouait à la radio le dimanche après-midi."

    La démarche du réalisateur

    "Dans Moro no Brasil (je vis au Brésil), j'avais choisi une démarche d'enquête sociale ; je montrais le rôle de la musique comme une sorte de rite populaire et social. Dans Brasileirinho, j'utilise le Choro, pour montrer comment ce style de musique (les rythmes, la manière de jouer...) se reflète dans la vie quotidienne et vice-versa."

    Le tournage

    A l'inverse de Moro no Brasil (je vis au Brésil) dont le tournage s'est étalé sur plusieurs années, celui de Brasileirinho a été beaucoup plus rapide : " La période de tournage était courte, trois semaines, tout à Rio. Nous devions tourner les scènes en une seule prise. Certaines scènes du film, ont été mises en scène : le concert, le ferry du choro, etc. Malgré cela, il s'agit bien d'un documentaire : le concert était un événement public, les entretiens, bien évidemment, n'avaient pas été pré-écrits. Je souhaitais que les lieux du film soient réalistes. J'ai tourné chez les gens, dans les bars et les lieux importants pour le choro aujourd'hui et dans le passé."

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