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Guimzy
172 abonnés
467 critiques
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4,0
Publiée le 8 août 2013
99 francs est l’exemple type de l’oeuvre qui déçoit forcément les spectateurs mal ciblés et qui reçoit des critiques catastrophiques de la part des bien-pensants qui croient détenir la vérité artistique. Mais Jan Kounen a l'habitude, vu qu'on ne peut oublier les propos assassins qu'il y a eu envers son film Doberman. Mais celui-ci, 99 francs, est un film qui sent le souffre, qui dépeint une réalité tellement surréaliste qu’on ne veut pas la croire, qui nous ouvre les yeux sur un monde merdique et une société aliénée… Oui 99 francs c’est une grosse claque dans la gueule, de celles qui font bien mal en plus. Mais en plus de ça, c’est l’exemple du film qui transcende complètement le matériau d’origine, comme si le roman de Beigbeder n'existait que pour l'attente d'une adaptation cinématographique. Ou comment un film qui avait tout pour devenir un gros succès tout public devient une oeuvre à la fois expérimentale et subversive, l’air de rien. Jan Kounen montre qu’il est toujours aussi virtuose avec une caméra en main. C’est bien simple, dans 99 francs il doit y avoir 10 idées nouvelles par plan, ce qui dépasse l'entendement. C’est le genre de film que toute personne intéressée par la technique du cinéma se doit de voir plusieurs fois pour tout capter. Mais le spectateur lambda qui adhère au film doit le revoir également tant Kounen use et abuse de références à d’autres oeuvres, cinématographiques ou publicitaire.. Il cite à tour de bras Terry Gilliam, David Fincher, Wong Kar Wai, sur un plan, un mouvement de caméra ou quelques notes de musique, on est transporté vers des souvenirs. Il brise les tabous, abolit la frontière entre réel et imaginaire, signe un film qui possède tout le potentiel pour devenir culte en régurgitant à la manière de son anti-héros Octave toutes les défections qu’il a avalé. Et le tout porté par une bande d’acteurs au sommet avec en tête un Jean Dujardin qui confirme avec panache son talent versatile et un Jocelyn Quivrin délicieusement surprenant. 99 francs est une oeuvre sincère, qui n'a pas rencontré un grand succès public ( il faut dire que l'ego de certains prend une sacrée claque.. ) C'est un film sans concession et visuellement éblouissant, à mi-chemin entre Fight Club et Las Vegas Parano. Et avec Jean Dujardin, Kounen trouve l’interprète parfait et envoie le spectateur dans un trip mémorable. Drôle et créatif, 99 francs un film à voir.
Un film très intéressant, j'ai bien aimé! Attention, ce n'est pas vraiment une comédie. On rigole mais rarement. L'histoire est originale et permet de dénoncer le coût des publicités télé. Le message a la fin est génial. Le film est intelligent, et bien réalisé. Jean Dujardin cnfirme qu'il est un excellent acteur grâce à ce film dans lequel il a un rôle sérieu et qui se différencie des OSS 117, Brice de Nice... Bref, film français passionnant, émouvant, intelligent, à voir.
Une Réussite Totale. Adapté du célèbre roman de Frédéric Beigbeder, Jan Kounen nous montre les dessous de la Publicité de manière Cynique dans ce film a la fois Dérangeant et Innovant. Le Film dispose d'une Réalisation qui est Sublime ,notamment lors de certaines scènes tels que celles ou les personnages sont drogues et qu'on voit les effets que cela procure ainsi que la fameuse scène d'introduction culte qui ouvre le film.Ensuite la Bande Son s’avère décapante en collant a merveille a l'univers décaler du film, le film dispose d'un Humour Dévastateur en passant par des Répliques devenus Mythiques en passant par une Intrigue savoureusement ficeler avec une Fin Choc tout étant un film trés provocant en raison de nombreuses scènes assez trash a ne pas montrer aux plus sensibles.Pour finir le Casting est or avec l'acteur Jean Dujardin qui est phénoménale dans la peau du Publicitaire qui pète un plomb alors que tout le réussit, accompagné de Seconds Rôle haut en couleur avec Vahia Giocante,Elisa Tovati,Patrick Mille et le regretter Jocelyn Quivrin. Au Final, 99 Francs est un Ovni cinématographique dans le monde du Cinéma Français qui est a la croisée entre Fight Club et Trainspotting qui mérite son statut de film Culte.
S’il y a bien une chose à dire avant toute autre sur "99F", c’est que pour un film qui tourne autour de la pub, il cherche à se vendre bien maladroitement. Alors que la bande-annonce met en avant un esprit bêta, avec un Dujardin caricatural, et le tout sur un fond de musique techno à deux sous, la réalité qu’on découvre à l’écran est tout autre. La réalisation de Kounen est subtile, maîtrisé, et certainement pas tapageuse. Chaque parti pris visuel est pleinement cohérent et réalisé avec grand soin. Dujardin est très juste, tout comme son entourage. Enfin l’adaptation est osée, et prend suffisamment de liberté par rapport au livre pour échapper aux pièges de l’adaptation et proposer un regard nouveau sur l’œuvre phare de Frédéric Begbeder. Seule ombre au tableau, malgré toutes ces qualités, le film ne semble pas avoir trouver sa pierre philosophale, cette petite chose qui aurait conférer à cette histoire du liant et de la profondeur. Dommage donc de passer si près du grand film, mais on saura déjà ce satisfaire de ce très bon film.
Il me semble que Scorsese soit inspiré de 99 francs en réalisant Le loup de Wall Street. Car, en faite, il y a des scènes similaires dans cette oeuvre comme spoiler: celle dans l'avion . Ce 99 francs est excessif et désagréable. Il est pourtant étrangement fascinant; derrière son humour déjanté se dessinent les traces d'une postmodernité méprisante et qui fait vibrer le cinéma de nouveaux désirs par cette ère de la publicité. La mode est au clinquant et il est tout à fait logique que l'adaptation cinématographique du best-seller de Beigbeder, audacieux regard sur le monde de la publicité. Le réalisateur Jan Kounen offre un divertissement gavé aux pilules. Cela ne fait pas la plus rigoureuse observation d'une société. C'est l'histoire d'Octave Parango qui est publicitaire. À 34 ans, sa vie est une suite de lignes de coke, de prostituées et de mépris. Doué, il conçoit des publicités pour le compte de « la Ross », immense agence française dont le plus gros client est Madone, géant des produits laitiers. À la suite de sa rupture d'avec Sophie, la plus belle fille de l'agence, et d'une réunion pour une nouvelle campagne, le doute s'installe chez Octave. Dujardin qui d'ailleurs donne à Octave un corps, un esprit et un sens du comique au film. Les changements apportés au récit de Beigbeder recentrent l'histoire sur ce qui lui convient le mieux : un commentaire peu subtil mais juste sur le monde de la publicité. Une adaptation infidèle du livre. Je passe mon oral de français, demain.. Et j'espère tomber sur l'oeuvre de Mr Beigbeder ! Souhaitez-moi bonne chance. :)
99 Francs est un film très drôle, dépeignant avec réalisme et sans concession le milieu de la publicité. Les touches d'humour sont corrosives, montrant l'absurdité de ce monde. Jean Dujardin est très bon, dans ce rôle qu'on aime détester. Jocelyn Quivrin, Patrick Mille, Vahina Giocante et Elisa Tovati se débrouillent très bien de leur côté. Certaines répliques sont cultes. J'ai trouvé ce film de Jan Kounen très bon (même si une grande partie du mérite revient à Frédéric Beigbeder). J'ai beaucoup ri.
Une vraie pépite française ! Transcendant le roman de Frédéric Beigbeder, Jan Kounen réalise un film à l'humour trash, mais aussi rempli de poésie, sur le monde de la pub. La mise en scène est fabuleuse et toujours étonnante - décidément, le réalisateur aime jouer avec ses spectateurs - tandis que Jean Dujardin, parfait en crétin tête à claques, incarne un de ses meilleurs rôles. Une caricature engagée mais aussi passionnante et émouvante, qui s'amuse avec auto-dérision de son statut de "produit cinématographique".
OUAHOU! .. Que dire ? .. REGARDEZ-LE! .. VITE! .. Et après ? .. Couper la télé et réfléchissez! .. Mais le film vous le suggère mieux que moi! .. Un Chef-d'oeuvre!
Attention : ceci n'est pas un film comique! Les producteurs auraient pu insérer ce message dans la bande annonce de 99fr ; cela aurait éviter à certains d'être déçu en visionnant un Jean Dujardin à 20000 lieux d'un Brice de Nice ou un gars-une-fille!! Parce que nous avons là un des meilleurs film français de ces 20 dernières années : l'adaptation du roman de Begbeder est plus que réussi, Dujardin y signe l'un de ses meilleur rôle dirigé par un jan Kounen qui s'en donne à cœur joie avec un talent que l'on aimerait voir plus souvent aux commandes d'une réalisation française. C'est original, rythmé, les plans sont léchés, bref un sans faute jubilatoire!
Une excellente comédie trash,brillamment décalée.Les acteurs sont excellents,Jean Dujardin est vraiment extra,l'histoire est bizarre mais intelligente et la mise en scène est parfaite.
On a du mal à comprendre le délire au début mais quand on est dedans c'est que du bonheur! Super bien réalisé et un personnage juste énorme! à ne pas louper
Ce film est ridicule. Ce que le film dénonce est beaucoup trop explicite et d'une naïveté totale. Tout le monde sait que la drogue c'est pas bien, que le fait de prendre le consommateur pour un con c'est pas bien non plus, que le fait d'être un homme qui ne pense qu'à la vente de son produit c'est toujours pas bien. Bref, tout un tas de choses que l'on sait en fait. Et pour ainsi dire on s'en fout. Il ne faut pas oublier que le consommateur et souvent plus con que ces gros capitalistes qui ont la mission de faire vendre un produit. Mais dans le film on ne dénonce que les gros capitalistes corrompus par l'argent. Le film d'un réalisateur et d'un écrivain très prétentieux. On a l'impression que Kounen est un petit garçon innocent qui a bien réussi son devoir d'école; on pourrait régler le problème de la faim dans le monde si on prenait dix pour cent du budget de la publicité.. c'est navrant de bêtise. J'éspère dans tous les cas qu'il ne va pas se faire de l'argent avec ce film sinon c'est le chat qui se mord la queue. Au niveau cinématographique, le film est dénué de son langage. Les scènes sont décousus en petits sketches sans rapport les uns avec les autres, la caméra bouge dans tous les sens, les trouvailles filmiques noyent le film de A à Z pour enfin nous donner une bonne grosse nausée. Kounen ferait mieux de nous parler de ce qui le touche véritablement dans sa vie de tous les jours et d'arrêter de vouloir faire du cinéma qui n'est pas le sien. Le budget de ce film aurait pu servir à nourrir des gens qui ont faim...
fausse critique de la consommation et de la pub. car le jour ou le film va passé en prime sur Tf1 il rapportera des million avec les 5 coupure pub du film a Tf1. Bref pas critique juste cynique.