AlloCiné
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Votre avis sur 99 francs ?
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pierrre s.
Apres une première heure excellente, dans laquelle le film, à travers son personnage principal, démonte pièce par pièce notre monde "télévisuelle" basé sur la consommation. La seconde partie, où l'on tombe dans le "bad-trip" d'Octave est moins prenante. Néanmoins, la qualité de la mise en scène ainsi que le jeu des acteurs suffisent à tenir le film, et à faire passer un message très intéressant.
Vraiment un excellent film . Jan Kounen nous fait un film à la Tarantino (sans tomber dans l'hystérique comme trop souvent chez ce dernier ) bien cynique mais émouvant aussi . On s'attache aux personnages , tous très bien construits et bien joués. Le scénario est béton , la réalisation novatrice et bien foutue .Une oeuvre trop rare dans le cinéma français.
Caine78
Il semble que malgré l'échec de Blueberry, Jan Kounen n'a toujours pas compris qu'il fallait se calmer quant aux effets lourdingues et tape à l'oeil. Car non, 99 F n'est en rien le grand film anti-pub que l'on pouvait attendre. Après cinq premières minutes atroces de nullité (j'ai cru que j'allais partir au bout de 20), il est vrai que l'ensemble devient tout de même un peu plus soutenable, grace à il est vrai quelques scènes amusantes, et une scène vraiment drole (la pub kinder surprise.) Mais il faut tout de même l'avouer, sur un film, c'est peu. Mais alors, la faute à qui? Certainement pas à Jean Dujardin, fort convaincant et qui est l'un des rares points positifs du film. Mais oui, c'est bien sa faute à lui : Jan Kounen, qui se croit un si grand metteur qu'il se permet de nous balancer des images d'une violence inouie d'un point de vue esthétique, et dont les 3/4 sont des échecs, ainsi qu'à un montage haché, violent. L'ensemble se révèle ainsi rapidement assez vulgaire, prétentieux et lourd. De plus, rétropectivement, il faut avouer que cette idée de critiquer la pub, même si elle est toujours louable, n'est en rien révolutionnaire, la première personne un tant soit peu cultivé sachant très bien que la pub n'est pas un monde de rêve. Pourtant, il est vrai que se dégage par intermittence un étonnant charme de ce 99 F; hélas trop éphémère pour pouvoir réellement faire illusion. A noter une dernière scène incroyablement longue et inutile, que l'on pourrait dire à l'image du film, à savoir un beau gachis. Et quelq'un d'expliquer aboslument à Jan Kounen qu'avant de balancer des effets à tout va, de plutot se plonger dans un dictionnaire et d'étudier la signification de mots tels "nuance", ou "subtilité", cela lui ferait le plus grand bien (ainsi que pour les yeux des spectateurs.)
Un film de Jan Kounen avec Jean Dujardin (2007) Ça aurait pu être très bien car l'idée de base est intéressante, et il y a d'ailleurs de fort bonnes choses. Le résultat est une sorte de spot qui s'étire sur 90 minutes, ponctué de scènes trash et de gags d'adolescents (la scène du détournement de la pub vers la fin est à ce propos d'un ridicule achevé)
«99 F» se termine ainsi: «Chaque année le budget mondial dépensé en publicité s’élève à 500 milliards de dollars. Une étude de l’ONU estime que pour réduire de MOITIE la faim dans le monde 10 pour cent de cette somme suffirait». Suivent le générique de fin puis un joli petit film muet où l’on voit des lavandières lavant leur linge avec Sunlight lessive… Vraiment ces 5 dernières minutes sont très bien! Mais le reste, ce qui les précède durant 95 minutes et 30 secondes…
Le bouquin de Beigbeder écrit dans un style branchouille en vue des têtes de gondole ne laissait pas d’espoir. Une adaptation cinématographique d’icelui serait indubitablement une sous-merde !
C’est ce qui s’est produit !
Car de quoi s’agit-il ? Décrire le petit monde des publicons, bobos, VIP superfiels, vides, incultes??? De ceux qui sont dévoués à la tache picaillonesque de nous asservir l’esprit… Même pas!
Kounen nous embarque dans un délire de cul, de coke, de merde, de pisse, de vomi en utilisant les procédés op’art d’Averty et les illusions de Méliès… C’est dire la nouveauté! Pour ce film bidon, snobinard qui voudrait s’en prendre à la pub, mais qui, en fait, l’encense, le réalisateur a fait appel à l’acteur le plus surfait qui soit: Jean Dujardin qui continue de faire du Jean Dujardin! Car dans ce film nombriliste au possible (ridicules apparitions de Beigbeder himself!) le message est clair : si la pub est daubesque c’est de la faute aux clients de la pub, à vous, à moi, au monde extérieur… Une apologie de la démerde snobinarde des friqués de naissance… Beigbeder : l’hypocrisie clinquante, l’apologie du plastique couleur fluo, le nihilisme à la mode, conjugué au mépris des gens ordinaires...
De même que la sur-utilisation des effets numériques ne fait pas un film créatif, la promotion de Frédéric Beigbeger himself ne donne qu'une histoire vide, comme son auteur...
Voici donc les nouveaux tartuffes! Dur! Dur de constater le nombre de millions dépensés pour une daube pareille!
Le bouquin de Beigbeder écrit dans un style branchouille en vue des têtes de gondole ne laissait pas d’espoir. Une adaptation cinématographique d’icelui serait indubitablement une sous-merde !
C’est ce qui s’est produit !
Car de quoi s’agit-il ? Décrire le petit monde des publicons, bobos, VIP superfiels, vides, incultes??? De ceux qui sont dévoués à la tache picaillonesque de nous asservir l’esprit… Même pas!
Kounen nous embarque dans un délire de cul, de coke, de merde, de pisse, de vomi en utilisant les procédés op’art d’Averty et les illusions de Méliès… C’est dire la nouveauté! Pour ce film bidon, snobinard qui voudrait s’en prendre à la pub, mais qui, en fait, l’encense, le réalisateur a fait appel à l’acteur le plus surfait qui soit: Jean Dujardin qui continue de faire du Jean Dujardin! Car dans ce film nombriliste au possible (ridicules apparitions de Beigbeder himself!) le message est clair : si la pub est daubesque c’est de la faute aux clients de la pub, à vous, à moi, au monde extérieur… Une apologie de la démerde snobinarde des friqués de naissance… Beigbeder : l’hypocrisie clinquante, l’apologie du plastique couleur fluo, le nihilisme à la mode, conjugué au mépris des gens ordinaires...
De même que la sur-utilisation des effets numériques ne fait pas un film créatif, la promotion de Frédéric Beigbeger himself ne donne qu'une histoire vide, comme son auteur...
Voici donc les nouveaux tartuffes! Dur! Dur de constater le nombre de millions dépensés pour une daube pareille!
Ce film est vraiment nul a chier, j'ai du le regarder pour un travail d'école eh ben en même temps je m'y attendais a l'école on nous fait toujours regardé des films de merde
99 francs comédie totalement déjanté et délirant, avec une excellent critique de la publicité et un humour et une ambiance très spéciale et particulière: on adhéré ou pas: moi j'aime moyennement adhéré car j'ai trouvé l'humour par fois très lourd, pas marrant et trop débile et décalé mais a d'autres moments j'ai vraiment bien aimée: exemple le moment quand ils sont drogué dans la voiture: la c'est vraiment pas mal. Mais en règle général, il faut aimée ce type d'humour. Par contre la réalisation et le scénario est très riche et inventifs, remplit de excellente idée pour la réalisation un peu a la fights club: délirant et déganté, a sur ce points c'est vraiment bien, j'ai adoré. Le scénario est donc délirant, avec une bonne critique de la publicité et la société. Une premier partie du film vraiment pas très intéressant mais une deuxième partie qui rattrape bien le film et les deux fin sont juste énorme. Les personnages sont décalé, des fois pas très attachant et drôle, un peu lourd (drogué, sex et tout) mais bon. Le scénario a le mérite d’être original même si des fois c'est trop décalé a mon gout. Par contre les acteurs sont très convaincant et parfait surtout l'exceptionnelle et unique Jean Dujardin qui est encore une fois excellent et très inspiré. Les musiques du film sont par contre excellente. Voila un film qui plaira pas a tout le monde, moi il ma pas trop convaincue, j'ai pas trop aimée, il y a de bonne idée mais sans plus. Par contre je le conseil car il faut le voir pour jugé, il peut plaire (humour, délire...) mais il faut adhéré et aimée se genre de humour.
Faudrait arrêter de critiquer ce film pour sa violence. Faudrait arrêter de se plaindre que "pour une comédie, ben c'est pas drôle du tout", vu que ce n'est pas PAS une comédie. Il suffit, les enfants, de se concentrer sur le néant artistique entourant l'affaire. Les 2 premières minutes devraient vous suffire pour ça. On peut également rire jaune devant la bêtise du message (la pub, c'est mal. Non!!? Ben si!). On dirait que le réalisateur a découvert cette réalité en lisant le bouquin de Beigbeder...20 ans de retard, le mec. Et puis en fait, de manière générale, c'est très laid, très con, très orgueilleux, très contradictoire... Le top du top ça doit être vers la fin, le détournement de la pub pour les yaourt...alors là mon pote, ça dénonce grave, attttttention Jan Kounen est dans la place. Pauvre mec.
C'est triste d'en arriver à détester l'homme plus que "l'artiste" (purée faut le dire vite). Le gars n'a rien fait de même limite passable depuis Gisèle Kerosen. Un enchainement de moisissures diverses qui nous mène droit à 99 francs. Merde, même Fight Club est moins tape-à-l'oeil.
M'enfin, je répète: on s'en fout que ce soit ultraviolent, crado, tout c'que tu veux. C'est pas pasque ya Dujardin qu'y faut forcément amener le ptit Kevin au cinoche avec soi. Renseignez-vous 2 secondes quand même.
C'est triste d'en arriver à détester l'homme plus que "l'artiste" (purée faut le dire vite). Le gars n'a rien fait de même limite passable depuis Gisèle Kerosen. Un enchainement de moisissures diverses qui nous mène droit à 99 francs. Merde, même Fight Club est moins tape-à-l'oeil.
M'enfin, je répète: on s'en fout que ce soit ultraviolent, crado, tout c'que tu veux. C'est pas pasque ya Dujardin qu'y faut forcément amener le ptit Kevin au cinoche avec soi. Renseignez-vous 2 secondes quand même.
navet hors norme , sans aucun interet !
Au début, on voit le père Gustave au sommet d'un building gigantesque : spectaculaire ! Et puis, un de ses potes publicitaires s'extasie devant du vomi : trash ! Et plus loin encore, une gonzesse fait la totale à papa Gustave : bandant ! Sans oublier le générique psychédélico-sublime à la Blueberry , les références cinématographiques qui n'ont pas finit d'impressionner les amoureux du septième Art, et cette mise en scène digne de David Fincher...Sans oublier le message, la morale du film, qui nous apprend que les publicitaires dépensent environ 500 milliard de dollars chaque années, dont 10 % suffiraient à nourrir la totalité des habitants du tiers-monde : instructif !...Voilà pour la partie ironique de ma critique. Pour le reste, 99 F est un spot publicitaire racoleur puant l'hypocrisie ; les personnages sont de vrais caricatures ; le scénario est décousu...Vulgarité à tous les étages ( aussi bien dans le fond que dans la forme ), blasphèmes kubrickiens ( quand on ose comparer Kounen à Stanley Kubrick, j'enrage !!! ) et effets gratuits de rigueur...Un tel degré de bêtise fait froid dans le dos. Alors, sacré vieux Jan, continue sur ta lancée, car on te doit déjà le soporiphique Blueberry et le nullissime Dobermann. NB : veuillez excusez le vocabulaire grossier de ma critique, mais à film vulgaire critique vulgaire ! 99 F : le rapport qualité-prix n'est pas du tout démesuré, alors ça non !!!
L'adaptation du livre de Frederic Beigbeder est sans conteste un pur produit de notre époque et un chef d’œuvre du cinéma. Pointant ou plutôt martelant l'une des plus grande pollution que nous vivons au quotidien, la publicité à outrance rend dingue surtout ceux qui la font dans leur tour d’ivoire parisienne.
Dujardin interprète à merveille Octave , un publicitaire caricaturé (mais certainement réel) qui carbure à la coke pour mieux affronter ce monde impitoyable . Réalisation extraterrestre, remplies d'animations acidulées, superpositions d'images, couleurs dans tous les coins, le film est exceptionnelle, les personnages intéressants, des dialogues grossiers mais propre à ce monde fermé, un régal.
Dujardin interprète à merveille Octave , un publicitaire caricaturé (mais certainement réel) qui carbure à la coke pour mieux affronter ce monde impitoyable . Réalisation extraterrestre, remplies d'animations acidulées, superpositions d'images, couleurs dans tous les coins, le film est exceptionnelle, les personnages intéressants, des dialogues grossiers mais propre à ce monde fermé, un régal.
A vouloir faire la critique du Tout environnant, Kounen et Beigbeder arrive à ne rien faire d'autre que la critique, par l'absurde, de leur propre absence de sens critique. Le film s'accroche à ses bons mots et ses effets spéciaux comme à une bouée trop petite et trop lourde à la fois. On s'amuse par moments mais en dehors des abonnées enthousiastes de Canal Plus, on voit difficilement qui peut trouver ce film d'une quelconque profondeur. D'où l'impression finale d'une longue publicité pour une "lucidité" préfabriquée, prête à l'usage, à décongeler en cinq minutes et à consommer le plus vite possible.
Kounen montre une fois de plus, la faiblesse de son niveau... le livre était drôle, piquant, originale, le film est grotesque, épileptique et digne d'un Pitof...
Bien loin d'être une commédie c'est est avant tout un film riche et puissant, un véritable panflet contre ce qui est le plus manipulateur, creux et fultile de notre civilisation : la pub.
Le propos est profond sans se prendre au sérieux, la forme est originale et créative la moralité est édifiante...
A voir absolument pour recentrer sa culture générale et se libérer de nos chaines modernes.
Le propos est profond sans se prendre au sérieux, la forme est originale et créative la moralité est édifiante...
A voir absolument pour recentrer sa culture générale et se libérer de nos chaines modernes.
Critique de la société de consommation et plus particulièrement du monde de la publicité à la réalisation particulière, 99 francs est un film à part. Jean Dujardin, qui s'y montre à son avantage, est entouré par un casting très convaincant, même s'il n'est pas des plus prestigieux sur le papier. Mais c'est surtout le thème abordé, et la vision ultra critique de Jean Kounen qui font la force de ce film, qui se permet cependant, c'est bien vrai, quelque facilités et fait parfois dans l'exagération. Une très bonne pioche, au demeurant.
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