Réalisé par Michael Bay, cinéaste roi des explosions et des mitraillages à gogo, Transformers s’inscrit parfaitement dans sa filmographie. Sorti en 2007, ce blockbuster estival, premier d’une saga de quatre films pour le moment, est sans doute le meilleur car étant une très belle réussite en introduisant l’univers des films et remplie sa première mission avec succès qui est de divertir. Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres : les Autobots et les cruels Decepticons. L’enjeu de ce conflit : la maîtrise de l’univers. Dans les premières années du XXIème siècle, le conflit s’étend jusqu’à la Terre, et le jeune Sam Witwicky devient, à son insu, l’ultime espoir de la survie de l’humanité. Semblable à des milliers d’adolescents, Sam n’a connu durant sa vie que les problèmes de la vie courante : le lycée, sa première voiture, ses parents, les amis, les filles… Mais le jour où sa première voiture se trouve être un de ses robots extraterrestres, le jeune adolescent est entraîné avec la fille de ses rêves, Mikaela, au cœur de cet affrontement mortel où il ne tardera pas à comprendre la devise familiale des Witwicky : « Nul sacrifice, nulle victoire ! ». Sorti en 2007, Transformers fut un véritable carton dans le monde entier avec plus 700 millions de dollars de recettes dont plus de 300 millions sur le sol américain. Et évidemment ce succès permit à Michael Bay de revenir sur le devant de la scène et de renouer avec la réussite au box-office après le demi-échec que fut son précédent film sorti deux plus tôt : le film de science-fiction The Island avec Ewan McGregor et Scarlett Johansson dans les rôles titres. Et depuis ce premier Transformers, Michael Bay s’est « enfermé » pour ainsi dire, dans cette saga, qui, à chaque film, a cartonnée dans le monde. Le cinéaste s’est tout de même offert une petite pause avec l’excellent No Pain No Gain en 2013, qui est aussi l’une des ses grandes réussites, un film à petit budget qui fut un carton confirmant que Michael Bay peut filmer et raconter autre chose que des combats géants entre des robots extraterrestres ravageant des villes entières avec un budget minime. Mais revenons à Transformers voulez-vous. Pour ceux qui ne connaisse (toujours) pas, les Transformers sont une franchise de jouets pour enfants créée par les entreprises japonaises Takara Tomy et américaine Hasbro lancée en 1984 sur le marché. Tout commença avec ces fameux robots pouvant se transformer en véhicule, il y avait les Autobots et les Decepticons. Et ensuite, grâce au succès de ces jouets chez les plus jeunes notamment, la franchise Transformers s’est déclinée en comics, séries animés, jeux vidéos et bien sûr en films. Au départ on peut se demander qu’est-ce que Michael Bay va nous raconter avec pour seule base scénaristique des jouets pour enfants ? Il peut toujours se servir des scénarios des dessins animés, mais ils ont depuis certainement bien vieillit. Alors les scénaristes Alex Kurtzman, Roberto Orci et John Rogers, ont écrit un scénario un peu comme une origin story, avec la découverte des robots, des personnages humains, des enjeux du conflit entre les Autobots et les Decepticons ainsi que la mise en place de l’univers de la saga avec la vie dans un monde où des robots extraterrestres vivent à nos côtés. Et je trouve que cela fonctionne parfaitement bien car en tant que spectateur on accroche directement à l’histoire car c’est le début, il y a un objectif, un vrai scénario à suivre même si celui-ci est très simple et pas compliqué à comprendre : les humains, aidés des Autobots, doivent retrouver un cube cosmique avant que les Decepticons ne s’en empare pour reconstruire leur armée et gouverner l’univers. C’est vrai que certains pourront reprocher au scénario sont manque de complexité mais pour un film de ce calibre, un blockbuster estival dont le public visé est la case des plus jeunes, des familles et des adolescents, c’est amplement suffisant pour passer un très bon moment. Et oui car dans la saga Transformers, et dans ce film bien sûr, l’intérêt dans un premier temps ce n’est pas le scénario, ce sont les robots, les impressionnantes scène d’action filmées par Michael Bay ainsi que les effets spéciaux toujours aussi beaux. Dans Transformers on retrouve le style du réalisateur de Rock, Pearl Harbor et d’Armageddon avec des explosions à la pelle, des mitraillages à la pelle, du patriotisme à la pelle, des clichés américains à la pelle, des actrices super sexy qui vont faire baver les adolescents dans les salles de cinéma, de l’humour pas très subtile mais qui passe toujours très bien,… En bref, Transformers c’est du pur Michael Bay, comme il sait si bien le faire. Et en tant que spectateur qui aime énormément les gros blockbusters, j’avoue ne pas bouder mon plaisir devant ce premier Transformers car grâce à l’histoire, les scènes d’action ultra-spectaculaires passent super bien même si c’est gros comme une maison par moment. Mais c’est tellement bien foutus que c’est juste jouissif !!! D’accord on a mal à la tête à la fin du film avec l’affrontement final entre les Autobots et les Decepticons mais on a passé un très bon moment en voyant des robots géants se battre à coups de canons géants, à détruire des immeubles, des chars d’assauts, des avions de combats et le quartier d’une ville. Et le film possède également un beau casting ce qui contribue à sa réussite. Shia LaBeouf détient le rôle titre, à l’époque il était quasiment inconnu, et grâce à Transformers et à son rôle d’adolescent plongé dans une guerre entre des robots extraterrestres, il est désormais une star et a depuis tourné sous les directions de Steven Spielberg, Oliver Stone, Robert Redford et Lars von Trier. Pas mal du tout hein. Ensuite il y a la très (trèèèès) séduisante Megan Fox qui joue Mikaela, alors, comment résumer son rôle dans lequel elle joue bien ?… Pour faire simple et sans machisme bien sûr, c’est la bombasse du film chargée de mettre ses seins et son cul en avant pour nous faire fantasmer dans notre canapé. Voilà… Après il y a Josh Duhamel dans le rôle du sergent Lennox, il s’en sort bien, il y a après une belle galerie de second-rôle avec Tyrese Gibson aperçus dans la saga Fast and Furious, Jon Voight dans le rôle du Secrétaire à la Défense John Keller, John Turturro, juste génial et très drôle dans le personnage comique de l’agent Simmons, Michael O’Neill aperçus dans la série NCIS : Enquêtes Spéciales et enfin Kevin Dunn, interprète du père de Sam, que vous avez peut-être dû voir dans Mississippi Burning, Small Soldiers, Godzilla version 1998 ou encore dans Unstoppable, le dernier film de Tony Scott. Mais dans le casting on peut aussi compter les robots qui sont les personnages principaux du film également. On retiendra Optimus Prime, chef des Autobots, qui est très intéressant avec son affection toute particulière pour les humains, Bumblebee qui deviendra le robot de Sam car une relation d’amitié s’installe entre eux, et enfin Megatron, le chef des Decepticons, un robots très méchant et cruel qui veut détruire la Terre, il déteste les humains, les Autobots et ne pense qu’au pouvoir. Pour conclure, Transformers est donc un très bon divertissement de Michael Bay, sans doute l’un de ses meilleurs films car c’est bien maîtrisé, il y a une vraie histoire même si elle est simple, de bons acteurs et bien évidemment de gros effets spéciaux et des grosses scènes d’action explosives et ébouriffantes.