Ce n'est pas la première fois que Pier Paolo Pasolini aborde le sujet de la religion dans ses films. Cinéaste provocateur et controversé, il s'intéresse de près à la société italienne dont il brosse, tout au long de sa filmographie, le portrait acide. Dans La Ricotta (1963), par exemple, Pasolini relate l'histoire d'un tournage mouvementé sur la vie du Christ où les figurants acceptent tous les caprices d'un metteur en scène loufoque (Orson Welles) en échange d'un peu de nourriture.