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Davidhem
108 abonnés
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5,0
Publiée le 3 juillet 2008
Huit ans après avoir terrorisé des spectateurs du monde entier avec "la malédiction" et enchanté la planète avec "Superman" deux ans plus tard, Richard Donner se lance une nouvelle fois dans le genre du fantastique où il dirige cette fois-ci deux personnalités possédant chacun un regard bleu et une chevelure à la blondeur soleil, Rutger Hauer et Michelle Pfeiffer. Le premier, alors en pleine gloire depuis ses succès dans les films de Paul Verhoeven et sa prestation remarquée dans "Blade Runner", incarne un chevalier vaillant et valeureux que rien ne semble arrêter, possédant une grâce et un charisme propre à l'acteur qui remplit son rôle avec aisance. Michelle Pfeiffer, loin de son rôle de droguée et femme de Al Pacino dans "Scarface" illumine le film par sa beauté et son sourire radieux et innocent. Le réalisateur qui nous livre un film tout bonnement assez exceptionnel au niveau de l'ambiance avec des décors et des photographies du paysage et du soleil, détient le mérite de replonger le spectateur en enfance à l'époque où chacun de nous écoutait et croyait au conte de fées en l'enchantant continuellement avec des situations très drôles, des combats magnifiquement chorégraphiés, un scénario solide reposant sur une histoire assez simple mais qui est transcendée par le savoir-faire du réalisateur. Richard Donner aime filmer des histoires fantastiques et les relater avec passion, encore une fois il s'agit d'une malédiction et le clin d'oeil qui s'en rapporte vient de l'acteur Leo McKern qui jouait déjà un prêtre dans le film de Richard Donner. Ladyhawke est un conte prenant, qui ne surenchère pas dans la complexité mais qui propose de revenir aux valeurs anciennes telles que le courage, l'amour, la ténacité, l'innocence, la jalousie bref tout ce qui se rapporte à l'homme depuis des millénaires est traduit ici. Ce film est un long-métrage très optimiste qui ne manque pas de charme ni de force et on se prend à vouloir davantage de films qui transmettent ces notions.
Une superbe illustration d'une légende médiévale, orchestrée par le réalisateur des Arme Fatale. Ce film très méconnu parce que passé très injustement inaperçu à sa sortie, est d'une beauté magique avec sa reconstitution soignée, son charme poétique et son duo d'amants maudits formé par la rayonnante Michelle Pfeiffer, et Rutger Hauer en fier chevalier à la noblesse éclatante. Voici un exemple de film rare et très plaisant qu'on aimerait voir plus souvent même à la télé, au lieu des sempiternelles daubes qu'on nous inflige.
Je n'avais jamais vu ce film quand j'étais gamin et je le découvre aujourd'hui. Il faut croire que les bonnes appréciations que j'ai pu lire sont dues à la nostalgie de ceux qui l'avaient vu à cet âge, parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'avais pas raté grande chose à l'époque.
C'est lent. C'est ennuyeux. La réalisation est plate. La musique est nullissime et kitsch à souhait. Les combats sont très mal chorégraphiés. Matthew Broderick est insupportable. Rutger Hauer et Michelle Pfeiffer sont décevants. Il n'y a pas une once de suspense, on sait à l'avance comment ça va finir et le déroulement de chaque scènes. On a le droit à tous les clichés sur le moyen-âge avec le méchant évêque, le gentil moine alcoolique, les paysans moches et sales, les soldats bêtes et méchants.
Et bien sûr, comme souvent dans ce genre de film, on a le droit à cette étrange morale hollywoodienne qui veut que le "gentil" tue et extermine des tonnes et des tonnes de "méchants". Et que les "méchants" ne tuent pas la moindre personne parce qu'ils sont vraiment trop nuls au combat...
Allez, je met quand même quelques point parce que l'idée de la malédiction d'où découle l'intrigue est bien trouvée.
Une merveilleuse histoire qui nous touche avec cette romance maudite, une belle histoire qui mêle tristesse et espoir et qui prouve bien que l'amour est le plus puissant et le plus beau sentiment que l'être humain puisse éprouver. Tout ceci se déroule dans de magnifiques paysages (le film fût tourné en Italie) avec en prime quelques combats. A signaler aussi une très belle musique au son typiquement eighties.
Alors qu'il s'échappe du donjon d'Aquila, Philippe Gaston va peu à peu faire la rencontre de deux personnages, Étienne de Navarre, l'ancien chef de la garde d'Aquila et Isabeau d'Anjou. L'amour de ces deux-là n'a pas été accepté par l'évêque qui leur jeta une malédiction.
Comme le disait Baloo : "Il en faut peu pour être heureux" et Ladyhawke convient parfaitement à cette phrase où l'univers si fascinant que Richard Donner met en place suffit amplement à faire oublier ces quelques petits défauts (quelques baisses de rythmes notamment). Il nous transporte dans un univers médiéval où se côtoient chevalier, malédiction, faucon, donjon et religion, un monde qu'il met très bien en valeur à travers une magnifique reconstitution, tant dans les décors que les costumes, dialogues et surtout paysages.
C'est un amour impossible qu'il met en scène, un amour touché en plein cœur par une malédiction qui les empêche de vivre au même moment sous une forme humaine (l'un se transformant la nuit et l'autre le jour). Assez vite, Donner redonne de l'espoir à ce couple à travers l'arrivée d'un jeune voleur qui s'échappait du donjon. Dès lors, la quête commence et il met en avant des personnages intéressants voire même attachants et il retranscrit bien leurs évolutions et relations à travers une trame classique et efficace.
Au delà même de l'écriture des personnages et de l'histoire, c'est le charme qui se dégage de l'oeuvre qui emporte tout sur son passage, appuyé par une atmosphère romantique et fantastique et une belle exploitation de l'univers. D'ailleurs, les quelques effets ancrés dans son époque, à l'image de la bande-originale très synthé, participent aussi à la réussite de l'ensemble. Et enfin, si la prestation de Matthew Broderick est assez anecdotique, c'est tout le contraire de Rutger Hauer et la belle Michelle Pfeiffer avec ses yeux bleus perçants, participant pleinement à la réussite du film, notamment par leur présence et leur façon de s'approprier leur personnage.
C'est avec talent que Richard Donner nous concocte cette oeuvre de fantasy, il y ressort charme et magie et de quoi faire oublier ses quelques petits défauts pour nous emporter dans un fascinant univers médiéval.
Ce joli conte médiéval , doublé d'une histoire d'amour ne laisse pas indifférent.. On se prend vite d'affection pour ce couple maudit, aidé par une "petite souris" et un vieux moine attachants ! Rehaussé par la musique d'Alan Parson, ce film est une réussite de bout en bout. Du Bon Richard Donner !
Une histoire d'amour impossible joliement mise en scène,dont l'aspect conte de fée est bien réstitué. Bon mais pas aussi définitif que le "Legend"de Ridley Scott.
Lady Hanwke : Un film d’aventure chevaleresque très spécial et plutôt de mauvais gout au départ. C’est vrai, toute la première partie est une succession de décalage qui aurait pu le faire mais non. Et surtout au premier vu les musiques très moderne qui collent pas du tous a l’ambiance du film. Pourtant, ça peut le faire, Django de Tarantino utilise des musiques pop pour un western mais ça passe mieux alors que la non. Ensuite, l’adolescent héros du film, au départ, il est soulant, court dans tous les sens, balance des répliques pendant les scènes d’action… enfin, on a du mal a s’y attaché. Et puis, du début jusqu'à la fin, le scénario est fouille et on a du mal a rentré dedans, même a la fin, on ne comprend pas comment ils doivent vaincre la malédiction. Et c’est dommage car le scénario est un minimum intéressant car c’est un homme et une femme qui s’aime mais l’homme ce transforme un loup la nuit et le jour, la femme en aigle donc leur amour est impossible et c’est a cause d’un mage qui a jeter une malédiction. Et ils vont essayer de la rompre avec l’aide du héros ado qui va les protégés jour et nuit. Donc voila, scénario qui possède quand même de l’action et de l’humour mais ça aurait pu être bien mieux, c’est juste correcte. Et pour ce qui est de la réalisation, c’est celui qui a fait L’arme Fatale donc j’ai vu mieux, surtout pour la relation image/son, sinon la mise en scène est toujours inspiré. Et pour finir, le casting est plutôt bon et les deux acteurs adultes principaux convaincants. Donc voila, il y a de l’idée mais le tous manque de rythme et de cohésion.
Faut le voir ou le revoir pour le croire, je cite... Richard Donner, Matthew Broderick, Rutger Hauer et Michelle Pfeiffer. Je reprends ma respiration, me voilà à nouveau oxygéner pour dire que ce film est pas bon du tout. Film fantastique dit-on, non juste de chevalerie peu cavalière qui pourtant la caméra est bien avec son environnement, seulement les acteurs sont tellement plat tout comme son histoire, peu de choses bougent et quand c'est le cas les scènes d'actions sont mal interprétés et la sensation d'empathie est aussi profond que le trou d'un puits.
Tournée peu avant le cultissime Les Goonies, cette approche de l'heroic fantasy n'est hélas pas aussi fantastique qu'elle n'y parait... Conservant un thème fantastique évident mais cependant discret, Ladyhawke s'avère être plus un film d'aventures médiévales qu'un véritable long-métrage d'heroic fantasy. Ici point de sorciers ou de dragons, nous y retrouvons un chevalier intrépide partant à la recherche de l'évêque qui les a maudit, lui et sa bien-aimée, à se transformer respectivement en loup et en faucon. Lui devient loup lorsque la nuit tombe, elle devient faucon lorsque le jour se lève, liant les deux êtres tout en les séparant à jamais. Aidé d'un jeune garçon espiègle, l'ancien capitaine de la garde va parcourir le pays pour mener à bien sa mission. Le concept de ces deux amants métamorphes est bienvenu et poétique mais n'arrive malheureusement pas à faire de Ladyhawke une œuvre marquante. Pourtant nanti de décors splendides, de costumes réussis et d'un casting alléchant (Rutger Hauer, Michelle Pfeiffer et le jeune Matthew Broderick), le film de Richard Donner peine à trouver ce souffle épique qu'il est sensé dégager. Réparti sur une durée un poil trop longue, le rythme vacille et s'avère inégal tandis que les dialogues n'arrivent jamais à rencontrer de réelle grâce. Pareillement, les séquences d'action ne resteront pas dans les mémoires, la faute à des cadrages anodins (n'est pas John Milius qui veut) et une musique peu adéquate. Car c'est là que réside le plus gros point noir du film : la musique mi-rock symphonique d'Andrew Powell, typiquement 80's avec ses claviers électroniques, contraste fortement avec le décor proposé et s'avère vite ringarde. De plus, les effets spéciaux, propres à un film dit fantastique, sont ici clairement ratés, en témoigne la transformation d'Isabeau en faucon, sorte de patchwork brouillon et indigeste à l'écran. Au final, malgré de bonnes intentions et quelques qualités immuables, Ladyhawke demeure un film de fantasy pour le moins raté qui arrive cependant à rester un tant soit peu divertissant grâce à ses thèmes abordés et son casting de luxe.
Une femme se changeant en aigle, un homme en loup, censé être fantastique & héroïc... Mais faites moi rire ! spoiler: Ces 2h furent presque longues pour cette aventure médiévale qui se devait alors de nous proposer un contenu alléchant, avec un titre assez frappant mais qui n'aura rien eu de tel niveau résultat. Certes le cast principal fut canon, Rutger Hauer & Michelle Pfeiffer en principaux intéressés n'ayant au final, rien de très percutant, ni sur leur jeu, encore moins sur leur rôle, puis vint le tour de Matthew Broderick jouant la jeune recrue (type roi Arthur à ses débuts) n'ayant pas un charisme démonstratif. Visuellement bah, ce fut un raté, s'il est nettement facile pour les décors et costumes d'être à la hauteur, il se pourrait bien par conséquent que les métamorphoses animales de notre couple chevaleresque ne se soit, par contre, littéralement planter puisqu'inexistant. En fait pour faire simple et court, cette production Fox à nettement plus l'allure d'une production Disney à cause de sa trop grande gentillesse, de ses scènes d'action trop simpliste et conçue tel des ballets et de ses grandes longueurs verbales (pourtant la Fox n'était pas du tout propriété de ce dernier à l'époque). Un énième mélange de "Robin des Bois" et autres récits médiévaux n'atteignant guère plus que le stade de "comédie romanesque médiévale familiale". A retirer officiellement des longues listes de genres fantastique & héroic.
1984.Quelque part entre "Superman" et "L'Arme Fatale",Richard Donner s'essayait au conte fantastico-mediéval.Et tout de suite,il se démarque de la flopée de films du même style(Princess Bride,Legend...)par une approche différente.L'option de privilégier les sentiments des personnages à la place des effets spéciaux est payante.Cette histoire d'amour impossible entre un chevalier devenant loup la nuit,et une blonde diaphane devenant faucon le jour,est métaphorique.Elle réserve de beaux moments comme ce lever de soleil où leurs corps se frôlent en pleine transformation.Par ailleurs,le message délivré est gnan-gnan avec l'amour qui ne peut que vaincre le maléfice.Michelle Pfeiffer est radieuse dans ses courtes apparitions,alors que Rutger Hauer se révèle plus attendrissant que son physique ne le laisse supposer.Matthew Broderick,est quant à lui,un jeunot blagueur qui fait le lien entre les 2.Mais mon Dieu,que tout cela a vieilli.La musique complètement à côté de la plaque.Des chutes de rythme inquiétantes.Des costumes pas loin d'être anachroniques(pour le Moyen-Age).On est loin d'être convaincu,malgré le soin que l'on sent apporté au côté poétique par Donner.Les ravages du temps.