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🎬 RENGER 📼
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4,0
Publiée le 11 février 2007
Une histoire difficile, des personnages que tout opposent jusquau jour où un drame va les réunir. Tout commence quand un quinquagénaire prend en stop une jeune adolescente. Un voyage sans encombre jusquau moment où leur voiture se fait violemment percuter par un camion. Seul les deux conducteurs sen sortiront indemne de ce tragique accident. En quittant le commissariat où il venait de faire sa déposition, il décide, tout en continuant son voyage, de faire une halte chez la mère de la jeune fille car il se sent terriblement responsable de ce qui vient de se passer. Alors quil pensait y rester quune journée, il se voit dans lobligation de rester plus longtemps que prévue auprès de cette femme atteinte de troubles psychologiques. Il va découvrir une femme/enfant, qui néprouve aucun chagrin face au drame qui vient darriver. Au fil de plusieurs rencontres, cet homme va découvrir que la mère en question est autiste et vie désormais toute seule. Il se rend compte rapidement que le vide laissé par cette jeune fille va lobliger à rester près delle pour laider dans les taches de tous les jours. Si bien quune amitié se lie entre eux aux fils des jours. A la fois drôle, émouvant et captivant, Marc Evans nous offre un duo exemplaire, des acteurs auquel on naurait jamais imaginé dans ces rôles là. A commencer par Sigourney Weaver, habituée aux rôles de femmes fortes (la saga Alien - 1979/1986/1992/1997) où on là retrouve dans un rôle qui se trouve à lopposer de ce quelle avait pu interpréter depuis le début de sa carrière. Un rôle et une prestation incroyable, nous communiquant ses rires et ses peines aux côtés de deux autres acteurs qui lentourent tels que Alan Rickman (Le Parfum : histoire d'un meurtrier - 2006) & Carrie-Anne Moss (Memento - 2000). Snow Cake surprend et étonne le spectateur, le résultat quant à lui est foudroyant !
Sigourney Weaver interprête ce rôle d'autiste à merveille, à la perfection ! Quant à Alan Rickman, il reste égal à lui meme. Ce film est un petit chef d'oeuvre même si parfois, il faut l'avouer, on trouve certaines scènes un peu longues...
Un film magnifique. Sigourney Weaver est tout simplement incroyable. A aucun moment elle ne donne l'impression de jouer un rôle. Le film évite le piège du mélo. Un superbe film, des personnages attachants.
Comme à ce que je m'attendais, on a droit à un film 'brut", pas d'histoire romancée, sans effets pour normaliser le film, ou entrer en concurrence avec des drames avec têtes d'affiche à gros budget. Non, ici, un film qui joue la carte du réalisme, sans fioriture, simple, où le destin de quelques personnes se croisent suite à un accident de voiture fatal. Le film n'est pas mauvais, mais on sent que le réalisateur laisse trop la caméra tourner toute seule, sans arriver à en dégager une poésie, une réflexions sur le sens de la vie, à nous attacher à ses personnages un peu paumés par ce qu'il leur arrive. Disons que ça manque d'investissement de la part du réalisateur, de rythme, d'énergie. Sinon, Alan Rickman joue bien. Sigourney Weaver un peu moins bien, et Carrie Ann Moss fait un peu de figuration. On sent le petit film fait entre amis. Avis aux amateurs de drames épurés et froid.
Une fable humaine qui a le mérite de sonner juste, sans grand jeu grandiloquent pour être le plus réaliste possible, et toujours entre le rire et le pincement au cœur. Toujours dans cet équilibre merveilleux du sourire et de la larme, le film Snow Cake nous remplit de tolérance : ce vieil homme réservé qui est en partie responsable de la mort de la petite Vivienne et qui souhaite présenter ses excuses sincères à la mère de cette dernière, mais tombe malheureusement sur une femme autiste qui comprend à sa manière le drame... et pourquoi ne dirions-nous pas "heureusement" ? Car, un peu comme les films "Le Huitième Jour" et d'autant plus "Rain Man" le laissaient entrevoir, les personnes "normales" (si l'on puisse dire que quiconque est normal) ont beaucoup à apprendre de la douceur de vivre, l'innocence et la bonté enthousiaste des personnes 'troublées mentalement". Ce que notre regretté Alan Rickman sait jouer, il le retient ici pour interpréter tout en finesse le vieux rabougri qui se laisse aller à sourire, à rire, et à déposer ses lourds bagages existentiels aux pieds de Sigourney Weaver, devenue sa confidente la plus à même de ne pas juger... Une douceur de vivre contagieuse, une interprétation fine, un choc au tout début avec l'accident tragique, et une fin en partage généreux qui fait chaud au cœur dans ces superbes décors glacés...
Un très beau mélo. Un film pudique, plein d'humanité et de tendresse à mille lieues des sucreries dégoulinantes que peut nous offrir Hollywood régulièrement. Alan Rickman dans un rôle écrit pour lui, est parfait en homme perdu, qui peu à peu va se retrouver aux contact de ces deux femmes. La vie ne l'a pas épargné jusqu'à son arrivée à Wawa et contre son gré il va se poser là pendant quelques jours qui vont changer sa vie. L'interprétation de Sigourney Weaver, qui a travaillé avec une autiste avant le tournage, colle donc au plus près de la réalité. Aussi à l'aise à combattre son monde intérieur que des monstres intergalactiques, elle est touchante de justesse et de vérité. Carrie-Anne Moss en voisine indépendante et solitaire, est elle aussi irréprochable. Une comédie douce-amère, simple, où l'on rit et pleure tour à tour, mais qui nous donne un vrai coup de frais. A voir.
Un film un peu inattendu, alors d'un coté on peut reprocher au réalisateur de jouer sur la corde sensible des spectateurs avec un scénario improbable. Cependant la réalisation reste sobre et les acteurs jouent bien. Le genre de film qui offre une pause salutaire sans plus.
Ce film n'est pas seulement mauvais, c'est en plus un bon gros nanar bien-pensant, mièvre et consensuel. Quand on voit Alan Rickman sauter (sans grande conviction) sur le trampoline pour faire rebondir une Sigourney Weaver ayant largement franchi les limites du ridicule, comment ne pas penser (ô vilain esprit que je suis) au faux trailer de "Simple Jack" de Ben Stiller dans "Tonnerre sous les tropiques" ? Ce qui est assez remarquable dans ce film, c'est qu'il n'y a rien à sauver. La mise en scène et l'image sont similaires à celles des innommables téléfilms canadiens (puisque "Snow Cake" s'y déroule) qui pullulent l'après-midi à la télévision. Les acteurs, pourtant réputés, sont mauvais. La musique n'est là que pour essayer de donner un peu de contenu à un film désespérément vide. C'est un des plus mauvais films que j'ai pu voir, vraiment.
Le film "Snow Cake" relate l'histoire d'un homme éprouvé par la mort de son fils, qui se sent responsable de la mort de l'adolescente qu'il a pris en auto-stop et qui va demander pardon à la mère de cette dernière. Il va découvrir que la mère de l'adolescente est atteinte par l'autisme. Il devra accepter qu'elle n'éprouve pas de tristesse face à la mort de sa fille car autiste, elle n'a pas la même vision sur le monde et elle vit dans son propre univers. Il décide de rester plus longtemps que prévu chez elle pour l'aider. Il va alors partager les situations loufoques de la mère autiste. Beau, drôle et émouvant, ce film ! C'est une belle réflexion sur le sentiment de culpabilité et la différence. Les acteurs Alan Rickman (Piège de Cristal et saga de Harry Potter), Sigourney Weaver (Gorilles dans la brume et saga d'Alien) et Carrie-Anne Moss (saga de Matrix) sont passionnants. Formidable, ces acteurs. Sigourney Weaver est épatante et touchante dans le rôle d'une femme autiste. Beau film !
Sigourney Weaver et Alan Rickman prouvent une fois de plus qu'ils ont un immense talent, en incarnant des personnages touchants. Un film d'une immense sensibilité, sans jamais tomber dan le mélo ridicule, et sans chichi inutile.
Evans n'en n'est pas à son premier film mais celui-ci touche de manière juste, sans patho (sur l'authisme), chacun peut se retrouver dans chaque personnage que Evans nous propose de suivre quelques jours. Jolis moments, échanges humains, simplicité pour résoudre des conflits intérieur. La mise en scène est sobre, juste, les acteurs sont toujours mis en valeur de part les dialogues et les cadres chosis par Evans...Film discret, efficace, sortant des sentiers battus de nombreux films dramatiques sortis récemment ou mm traitant de ce sjuet...Le déplacement en salle en vaut la peine...