Kickboxer a un petit côté "Rocky" (monde du combat, avec un proche du personnage principal qui a dérouillé et que celui-ci compte venger à la régulière) qu'on peut donc être tenté de citer comme source d'inspiration de son histoire, d'autant que le Rocky dont je parle est le quatrième, sorti 3 ans avant Kickboxer.
Comme dans Rocky d'ailleurs, on retrouve des longueurs, dues aux scènes d'entrainement, mais je ne lui en tiens pas vraiment rigueur. Après tout, ce sont les habituels passages où l'on voit à quel point le héros souffre pour s'améliorer, ils font partie de l'ensemble.
Cela dit, des scénarios de ce type sont devenus limites banals après Rocky 4, voire même déjà avant (qui sait, même si ce n'est pas le cas à ma connaissance, du moins au moment où j'écris ces mots).
Pour moi, Kickboxer n'est "pas mal", ce qui est conforme aux 2,8 étoiles sur 5 de la moyenne spectateurs, mais je reconnais que j'espérais mieux le noter en le revoyant. Après tout, c'est l'un des films qui a contribué à faire connaitre Jean-Claude Van Damme. Un peu déçu donc. Mais je l'ai quand même rehaussé d'une demi étoile par rapport à la critique (grandement étoffée à présent) que j'avais publiée le 12 mars 2011.
Au passage, en le revoyant, je me suis rendu compte qu'il avait inspiré la scène de Hot Shots 2 où il y a aussi un combat au verre pilé, sauf que dans ce film parodique le héros trempe ses poings dans du caramel fondu puis dans des bonbons...
Enfin, vous reconnaitrez la voix du doubleur français d'Eddie Murphy pour l'américain exilé en Thaïlande qui donne un coup de main à Van Damme.