"Kickboxer" sent bon l'action movie des années 80 : un peu kitsch, beaucoup de muscles et de situations crypto-gay, des doublages limite racistes, etc ...
Loin de moi l'idée de me la jouer "woke", ça n'aurait aucun sens sur un film qui a plus de trente ans. Le choix de l'accent pour le maître de JCVD est simplement surprenant avec le regard d'un spectateur d'aujourd'hui. D'ailleurs, il faut parfois s'accrocher pour comprendre ce que dit le doubleur.
Au-delà de ça, "Kickboxer" est un peu bidon, avec une histoire qui ne tient pas vraiment debout et une mise en scène d'un goût douteux.
Pourtant, il s'en dégage malgré tout un aspect sympathique qui m'a incité à rester devant l'écran jusqu'au générique de fin. Pourquoi ? Pour une seule bonne raison : JCVD. Il a suffisamment de charisme pour garder le spectateur rivé à l'écran, il a aussi un capital sympathie indéniable mais surtout, le voir combattre est un régal parce qu'il maîtrise sa discipline et n'en fait pas des tonnes devant la caméra.
JCVD est simplement là pour mettre son savoir-faire au profit du film. Cette simplicité se ressent à l'écran et lui rend honneur. Il aurait pu multiplier les coups de pied ultra-impressionnants mais a choisi l'efficacité (ce qui ne l'empêche pas de bien chorégraphier ses combats).
On le sent s'amuser beaucoup dans certaines scènes comme celle, culte, où il danse dans un bar thaïlandais. Peut-être est-ce dû en partie au fait que son némésis dans le film soit incarné par un de ses amis d'enfance ?
En tout cas, c'est probablement uniquement pour lui que je suis resté au bout de "Kickboxer" et que je lui attribue la moyenne.