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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 29 mai 2021
Encore un film sur ce sujet qui me plaît beaucoup, à savoir les retrouvailles d'anciens amants pour un temps très limité. Cette limite de temps permet de donner un certain sentiment d'urgence à toute cette histoire, ils doivent faire vite s'ils veulent rattraper le temps perdu puisqu'au petit matin tout le monde va rentrer chez lui sans retour possible et cette nuit ne restera qu'un souvenir. Les enjeux sont simples, au réalisateur de sublimer tout ça.
Et je dois dire que Hans Canosa, que je ne connais pas, s'en sort pas si mal. J'avais un peu peur de ses gimmicks, entre l'écran partagé, les analepses, la réalité qui se mélange au fantasme, tout ça aurait pu paraître un brin poseur et éloigner de l'essentiel. Par chance, ce n'est pas le cas ici. Au contraire même tout ça participe même à la création de l'émotion puisqu'on assiste à quelque chose qui semble très fantasmagorique par moments, où tout va très vite, où le passé se mêle au présent... Ces souvenirs, ces flashs, ces incursions du passé donnent un côté plus poétique à l'ensemble, ça aide à créer une certaine forme de nostalgie et force la comparaison avec la situation actuelle des deux amoureux. Parviennent-ils à recréer ce qu'ils avaient déjà vécu ?
Mais excepté ça, le film est assez épuré de plein d'éléments qui auraient pu parasiter le récit, puisqu'on n'a vraiment que deux personnages qui discutent durant tout le film, il n'existent que l'un par rapport à l'autre ce qui fait que malgré la brève durée du film on va quand même pouvoir pas mal explorer leur relation, leurs doutes et ce qui a changé depuis qu'ils se sont fréquentés.
Il faut aussi dire que le film a l'intelligence de ne pas tomber dans les situations les plus éculées de ce genre de film (j'ai eu vraiment peur que ça se termine à l'aéroport avec le mec qui court pour supplier la fille de rester, mais il n'en est rien). Ce qui lui permet de garder la mélancolie développer tout du long et d'avoir une certaine amertume tout à fait appréciable rendant le film beaucoup moins lisse qu'il n'aurait pu l'être.
Par contre, pour moi le film que j'ai trouvé très sympathique a quand même du mal à tenir la comparaison avec la Reconquista de Trueba qui avait un pitch similaire, où là les deux anciens amoureux se dévoraient véritablement du regard et puaient le sexe... Là la tension sexuelle est moindre puisqu'on sait assez vite qu'ils ont bel et bien l'intension de coucher ensemble. Donc oui ces conversations étaient agréables, mais de loin pas aussi intenses et émotionnellement chargées qu'elles auraient pu l'être, voire qu'elles auraient dû l'être.
On ne peut rien louper de ce dialogue. On ne doit rient louper. Tout geste, tout comportement, tout hochement de tête à son importance et peut être interpréter de différente manière. Un diialogue complexe, nerveux, où le moindre détail peut être vu comme une torrent de mots à la signification lourde mais poétique. Pour finalement aboutir à une chose : exprimer ses vrais sentiments, tout particulièrement le sentiment d'amour. Ce n'est jamais articifiel par la grâce des acteurs qui sont toujours dans la justesse
Mouais... L idée de les présenter comme des inconnus faisant connaissance était bonne mais le résultat ne m a pas emballé malgré son casting attrayant. J adore Bonham Carter et ne trouve pas Ekhaart ridicule mais les deux ensemble ne m ont pas convaincu. J ai surtout eu du mal avec la mise en scène, originale certes mais à l efficacité douteuse. 1h30 en écran séparés, c'est long, très long. D'autant plus que le film manque de rythme et d engouement, et c est la monotonie que je retiendrai principalement du film. Malgré tout, leur histoire est touchante et a suffit à me maintenir éveillé... Une fois que l on connait leur passé, qu on comprend qu ils se connaissent, le film devient plus captivant, plus touchant... On a envie de les voir repartir ensemble ! C est le genre l histoire qui parlera a beaucoup je pense et c est pourquoi, il mérite peut être le coup d oeil. Mais j avoue que la première partie est un peu longue et risque de laisser plusieurs spectateurs sur le carreau... Il s en est fallu de peu pour ma part!!!!
Le film fait appel à la pépinière féconde de la comédie sentimentale. Ici point de révolution ou de réforme, mais nul besoin car son charme est éternel. C’est notoire. Hans Canosa l’a bien compris en misant sur des valeurs sûres et fédératrices. L’impertinence et le désinvolte ne font pas partie des invités. Il ne reste donc qu’à choisir les ingrédients à portée de main. Forcément. Tout d’abord un tandem sur lequel reposera les 1h25. Un homme et une femme. Forcément. Deux styles différents. Forcément. Ils vont se rencontrer lors d’un mariage, ce qui nous éloigne de l’individualisme contemporain où les liens se nouent et se dénouent en un clin d'œil. Un décor presque figé, quasi à huis clos. S’en suivra une symphonie de conversations sans transition où spontanéité, intimité, confession, analyse, humour et philosophie s’entremêlent, pour le plus grand bonheur des adeptes du style anglo-saxon, aux antipodes de l’indolence hexagonale. Le duo se charge de titiller discrètement nos cordes affectives. Une fibre bien malléable dans les mains d’un connaisseur. C’est la clé. Une formule qui a fait ses preuves maintes fois et qui m’a attiré dans son escarcelle. Le couple relève honorablement le défi des dialogues. Mais… l’alchimie ne prend pas. A qui la faute ? Certainement en premier à ce procédé d’écran divisé (split screen). Les deux personnages ont du mal à nous entraîner dans leur univers, malgré le charisme indéniable d’un excellent Helena Bonham Carter. Le réalisateur aurait du assumer son choix de la simplicité jusqu’au bout en naviguant allègrement dans les eaux de films comme « Four Weddings and a Funeral » ou « Bridget Jones's Diary » que de faire appel à une expérimentation hasardeuse, d’autant plus que la presse people aiment le murmurer à qui veut entendre : la technologie est un tue l’amour.
L'abus de split screen est dangereux pour la santé, à consommer avec modération........... diviser l'écran en deux ne multiplie pas l'intérêt des dialogues, tout au plus cela cache le vide sidéral du scénario.......... c'est dommage, l'idée de départ est pas mal mais tout s'enlise ensuite et cette conversation tourne à l'ennui total avec les clichés de la femme sensée et de l'homme immature.......... 1 split çà va, 1h20 de split bonjour les dégâts...............
Très bon, le duo Carter/Eckhart marche à merveille, excellents dans leurs rôles. La façon dont c'est filmé est très audacieuse, unique, j'ai vraiment adoré, un grand respect pour avoir osé ça. L'histoire bien qu'assez basique se révèle à la fin être bien plus complexe qu'elle en avait l'air. Une bonne surprise, ce film est à voir.
84 minutes de dialogues, ce n'est pas forcément ce qui a de plus emballant. 84 minutes de dialogues bien écrits qui développe aussi subtilement les personnages qui les disent, c'est déjà mieux. 84 minutes de dialogues joués par deux comédiens en grande forme, en particulier Helena Bonham Carter craquante dans sa robe rose de demoiselle d'honneur, c'est nettement plus encourageant. 84 minutes de dialogues filmés constamment en split screen ce qui fait qu'on peut voir dans un seul plan réactions des deux personnages en même temps, passé et présent, pensées et ce qui se passe réellement, etc..., c'est original et donc mérite un détour de curiosité. Un concept intéressant pour un film parfois drôle et souvent touchant.
Le film sait rester simple, et évite le mélodrame pesant. On est transportés par un jeu d'acteur sincère qui donne un sentiment de réalité impressionnant (Helena Bonham Carter est particulièrement saisissante, mais Aaron Eckhart n'est pas en reste pour autant). On se laisse porter dans cette histoire de vie, tantôt touchante, tantôt drôle, tantôt amer, on en oublie parfois qu'il ne s'agit que de cinéma. C'est ce sentiment de réel qui attache et qui émeut, sans superflu.
Une seule soirée qui embellit la vie et qui se déroule presque comme un rêve. Duo qui marche comme sur des roulettes, Helena et Aaron montre leur pouvoir d'attraction sur la caméra. Ils se connaissent mais n'ont pas les même souvenirs cela prête à discussions et puis qui sont-ils à présent autre sujet de conversation sauf que ça peut fâcher également. Enfin surtout, la merveilleuse mise en scène de Hans Canosa qui arrive à se faire oublier une fois qu'elle nous a éblouis.
C'est presque un huit clos surprenant avec deux personnages principaux. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. C'est une bonne étude de caractère et l'histoire et les dialogues sont très bons. L'ambiance est feutrée, romantique et sexy à la fois.
J'ai beaucoup aimé ! 'Conversation(s) avec une femme' est un film au scénario efficace, aux dialogues intéressants, et au casting convaincant (surtout Helena Bonham Carter qui est bouleversante dans son rôle)... de plus, j'ai beaucoup aimé le concept qui se base sur une "simple" conversation entre une femme et un homme. Comme quoi, on peut faire un film touchant et prenant avec peu de moyen !
L'histoire d'un homme à un mariage, qui veut une femme, même si ce n'est pas une inconnue et qu'il a laissé passer sa chance bien avant. Au devant de déconvenues, triste, désabusé, on est bien loin des joies du batifolage. Et pour cause, à part chez quelques pervers ou quelques imbéciles heureux (je ne parle pas d'intelligence), l'adultère est rarement un moment qui rend heureux, surtout quand le quotidien et le passé sont omniprésents (satanés téléphones portables). Ce n'est pas le moindre des mérites de ce film que de le rappeler. N'y voyez aucun moralisme déplacé dans ce site libertaire, juste un constat, on ne s'envoie pas en l'air si facilement quand on est déjà pris des deux côtés. Par contre, on ment très facilement, car les protagonistes savent effacer rapidement ce qui n'a finalement aucune importance. Les autres y verront le coup du « fallait pas la laisser partir », ou bien, quand on aime, on fait le tour du monde pour retrouver l'« élue de son cour ». Enfin, celles qui y croient encore. Pour le reste, les acteurs sont agréables, et heureusement, puisque les dialogues et les situations sont loin d'être spectaculaires. Mais c'est aussi la raison de cette impression prégnante de réalisme. Surtout, l'actrice principal est savoureuse, avec ses restes de rebelle adolescente et ses débuts de femme de 40 ans qui sait ce qu'elle perd et ne sait que trop comment s'accrocher aux branches les plus solides, qui sont rarement les plus belles ou les plus excitantes. C'est d'ailleurs pour se sentir vivante au moins pendant quelques heures qu'elle choisit la pente glissante. Il y a un petit côté Gotlib dans ce film, par l'obligation de se faire plaisir dans une société attaquée et taraudée par l'ordre moral répugnant d'hypocrisie et de puritanisme moyenâgeux, et la solitude de chaque être humain face à la cavalcade du temps qui fera passer trop rapidement une nuit d'hôtel. Ce qui manque sans doute, c'est plus d'émotion et de surprises. Plus de dialogues, c'est triste à dire, mais simplement plus de cinéma. Cependant, ce n'est pas une critique, juste la raison d'une note morose, comme le récit. Quand à la caméra double, elle est anecdotique, mais permet quelques belles scènes, à défaut d'une fin logique. Par contre, certaines photos sont magnifiques, malgré le grain de la pellicule et l'absence d'éclairages recherchés. Mérite le détour pour Carter et pour goûter au désenchantement des anglo-saxons, plus disert pour parler comédie ou guerre qu'existentialisme ou sentiments amoureux sans mélodrame.
Ennuyeux et lent , aucun intérêt . Tout le film est réalisé en split screen . Au début , ça va c'est amusant mais il faut pas déconner , on peut pas faire un long métrage façon publicité , il y a des limites. Et c'est ce split screen qui reste le seul argument en terme d'originalité proposé par le film . Encore que , c'est purement une question de forme , parce le fond lui reste d'une platitude et d'une banalité totale. 1 étoile tout de même , pour la présence de Helena Bonham Carter , sans qui j'aurai fermé mon lecteur au bout d'un quart d'heure.