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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
une étoile pour le jeu des acteurs, pour le reste bof. Un genre de huis clos bavard et prise de tête, dans le style on a vu mieux. Le tout est filmé en split screen, l'écran est coupé en deux images, migraineux n'oubliez pas vos anti douleurs !
De cet admirable film intimiste il faut sattacher beaucoup plus au fond quà la forme En effet, son principal défaut tient, pour beaucoup, à lutilisation permanente du « Split-sreen », procédé inventé par Richard Fleisher consistant à diviser laction à lécran en plusieurs fenêtres. Récemment, Muncih de Spielberg ou Keane de Kerrigan faisaient des incursions de ce type pour intensifier certaines scènes. Ici, il est vrai que trop deffets, semble tuer leffet Au moins au départ, car cette forme de découpage, dilue lattention du spectateur et lempêche de se concentrer.
Mais très vitre notre côté voyeur prend le dessus, pas de façon malsaine, mais tout simplement parce que les personnalités de ce couple nous interpelle. On veut très vite en savoir plus sur eux, et détecter le vrai du faux.
Découle alors, une magnifique partition aux sonorités douces et amères dun passé qui dévoile peu à peu que le présent nest en fait quune illusion de bonheur déséquilibré par un manque de tristesse esquivant toute passion possible.
Dune cruauté infinie, ladmirable conversation qui sinstaure entre ces « vieux amants » de toujours nous envoûte. Le scénario de Gabrielle Zevin, très acéré dans ses dialogues brillants nest pas sans nous évoquer Harold Pinter, maître en la matière.
Le choix et le jeu des acteurs viennent étayer avec force cette histoire. Aaron Eckhart, dont la filmographie jusquà présent na laissé que peu de trace, est très juste en quadra vieux beau un peu largué. Quant à Helena Bonham Carter, on la rarement vue aussi investie et si belle. Elle couvre le film dune aura unique, lui conférant une dimension nostalgique, vénéneuse et bouleversante.
Assez bon film, les acteurs sont touchants mais cela reste un peu superficiel. La séparation de l'écran est parfois interessante pourtant il eut été préférable selon moi que cela ne dure pas pendant tout le film.
Une subtilité et une intelligence des dialogues assez rares. Les acteurs sont beaux et sensuels. La présentation du film est originale, et en contraste avec la simplicité du scénario qui n'en reste pas moins attrayant.
Si simple, finalement. Une légèreté qui n'enferme pas le long métrage dans la superficialité. Au contraire, sa fraicheur le rend irrésistible, servi par un couple impeccable (elle d'un charisme incroyable) et par une réalisation bien pensée. Très joli.
Film abouti et touchant qui met en scène avec justesse et habilité une femme, un homme, une rencontre, une conversation, deux points de vue, deux vies, et toutes ses différences qui peuvent séparer ou unir ces deux êtres. Jamais les rapports humains ne mont semblé être si bien décrits quà travers les mots sincères et captivants de ses personnages (auxquels on sidentifie dailleurs sans peine). Lutilisation du « split screen » peut dérouter au premier abord, mais on se rend compte rapidement que cela donne au film une nouvelle dimension et invite à des interprétations plus poussées. Il est en fait intelligemment utilisé, mêlant souvenirs, réalité et rêve, et donnant lieu à des scènes qui ne manquent pas doriginalité ou de beauté visuelle, pour atteindre son apogée quand le réalisateur décide enfin de réunir les deux écrans et les deux personnages (alors que ceux ci viennent justement de se séparer). Pour un pari relativement risqué, on peut dire que cest un pari gagné. Le film na certes rien de particulièrement transcendant, mais demeure plaisant et réussi, et brille par son originalité et par la justesse de son propos.
Superbe premier film!!! Split screen rare et fort bien utilisé, entre les flash-backs et les "possibilités", l'émotion filtre grâce à deux excellents acteurs trop peu courant. Helena Bonham Carter est vraiment sublime dans ce rôle. Une fin géniale, un très très bon moment.
Une histoire très simpliste qui se résume en trois mots: Conversation(s) avec une femme. Et pourtant, Hans Canosa arrive à nous captiver durant une heure et demie. La réussite du film est due au scénario d'une part, qui sonne très juste et en même temps nous fait sourire, mais aussi à des acteurs au meilleur de leur forme. La femme en question, Helena Bonham Carter illumine le film d'un bout à l'autre. Mais Conversation(s) avec une femme, c'est aussi un exercice de style risqué: durant tout le film, l'écran est coupé en deux. Ce qui s'avère judicieux lorsqu'on voit d'un côté le temps présent, de l'autre les souvenirs, mais le split screen est nettement plus dispensable lorsqu'il montre quasiment la même chose des deux côtés.
Excellent ! Si vous cherchez une définition du romantisme, ce film vous en offre une belle version. Ce n'est pas désespéré, ce n'est pas happy end, c'est humain, c'est frais, c'est beau, c'est grandiose. Les acteurs y sont magnifiques de vérité et de réalisme.
A partir d'un postulat de départ assez mince, le réalisateur réussit un petit miracle : tout d'abord, le film est étonnamment bien écrit avec de nombreuses phrases qui font mouche, ensuite, le procédé du split screen (division de l'écran en plusieurs parties, ici deux), d'habitude franchement énervant, passe très bien et sert même avantageusement le propos des auteurs. Finalement, ces retrouvailles d'un ancien couple se teintent à la fois d'amertume et surtout de beaucoup de nostalgie. Comme un sentiment de passer à côté de son existence et d'un bonheur pourtant accessible. Au lieu de tomber dans le piège du verbiage inutile, cette conversation est intéressante de bout en bout et nous fait partager les sentiments de ses deux protagonistes. Un vrai bon film.
Du grand art! un thème qui pourrait très vite tourner à l'eau de rose. Grâce à une mise en scène simple et intelligente, les acteurs y puisent toute leur sincérité. Un scénario qui prend toute son ampleur grâce à des découvertes sur les personnages tout au long du film. Un chef d'oeuvre!
Un film sombre et divertissant. Peu d'optimisme, un peu d'humour, juste ce qu'il faut, du bon humour. Un film froid, posé, assis même, mais sans que le propos le soit. Violent dans le fond, léger dans la forme. Qu'est-ce que c'est bien fait ! Il rappelle par moments "Lost in translation".
Un homme, une femme, et un split screen permanent. Si ce parti-pris n'est pas plus gênant que ça, on peut se questionner sur son but : techniquement, on a déjà fait plus ambitieux (se souvenir de l'impressionnant Timecode), artistiquement, certains se sont fait une spécialité de cette figure de style (De Palma en particulier), alors on se demande bien ce que l'auteur a voulu faire en montant l'intégralité du métrage avec ses deux parties d'écran, d'autant plus que la plupart du temps, les cadres ne sont qu'en léger décalage. Si c'est pour surligner les différences entre les deux personnages, c'est un procédé un peu lourdingue... Toujours est-il que, malgré un concept scénaristique minimaliste : deux anciens amants se rencontrent dans un mariage et passent la nuit à tailler le bout de gras, on suit tout ça sans s'endormir, avec pour tout suspense la fameuse question, baiseront-baiseront pas ? Pas mal à voir une fois par curiosité, mais je doute fort qu'un second visionnage soit envisageable.
Un des meilleurs films de cette année, qui me semble être passé un peu inaperçu. Quel dommage! E. Bonham-Carter y est carrément divine, dans son imperfection, dans son cynisme et ses désillusion. Aaron Eckart est majestueux de simplicité, de force et de tendresse. La technique utilisée (dont j'ai oublié le nom) de filmer les deux personnage en même temps laisse perplexe au début, mais l'oeil s'y fait et apprend à passer de l'un à l'autre sans difficultés. Une merveille de justesse, de tendresse, de douleurs, de vie. Un moment volé dont on ne ressort pas tout à fait indemne.