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    The Secret life of words
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    72 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 990 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    "The Secret Life of Words" (« la vie secrète des mots ») pourrait être le titre d'une chanson! Tendre et bouleversant, ce mèlo subtil se dèroulant sur une plate-forme pètrolière doit beaucoup à l'ènergie de ses deux comèdiens principaux! A commencer par Sarah Polley, belle et douloureuse, en ancienne infirmière introvertie, face à l'excellent Tim Robbins en grand brûlè! Le film d'Isabel Coixet dècrit avec sensibilitè les secrets enfouis de ces deux êtres marquès par les alèas de la vie! Un huis clos amoureux où l'èmotion monte crescendo dans une plate forme pètrolière qui se rèvèle être un dècor finalement très riche! Soulignons tout de même la beautè de Julie Christie dans le rôle de la psy dont le temps ne semble pas avoir d'emprise sur l'actrice anglaise...
    bibialien
    bibialien

    38 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Ce que j’adule ce genre de film intimiste. Tout est dans les silences ou les quelques mots placés où il faut. La réalisation est épurée et les comédiens nous transportent notamment Anna. Tant de souffrance sobrement dévoilée. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Revu hier soir, ce film, que je n'avais pas oublié, est à mes yeux un chef d’œuvre absolu. .Magistralement interprété, il nous fait découvrir peu à peu les secrets de deux personnages douloureux qui souffrent d'autant plus qu'ils se sont refermés sur eux, mais que cette communauté de souffrance autant que l'intimité imposée par le cadre rapprochent au point de leur permettre un début de libération. Assez pour pour autoriser le choix d'un happy-end optimiste, au-delà de l'horreur, au-delà de la culpabilité qui les empêchait de vivre.
    Et il y a, avec le personnage secondaire de cet océanographe de bonne volonté qui, bien que sans illusions, ne renonce pas à sa mission de scientifique, cet isolement sur une plateforme pétrolière condamnée qui, outre la vraisemblance qu'il fournit à l'évolution des personnages fait de cette histoire une sorte de métaphore de la condition humaine.
    Peu de films ont aussi bien illustré la souffrance, la culpabilité, la résilience.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    Après l'excellent "Ma vie sans moi' Isabel Coixet se lance dans un petit drame sentimental qui place les personnages dans un étude très littéraire. Un homme blessé, une femme abimée, des non-dits et une intimité presque naturelle qui les lie.
    La réalisatrice évite le maniérisme et concentre toute son attention sur les regards, les gestes, les petits mots. Isolés du monde sur une plateforme pétrolière, tout le film baigne dans une ambiance quasi-poétique réussie mais il faut bien le reconnaître un peu vaine. Le film est beau, c'est bien joué, filmé mais l'intérêt de tout cela est un peu limité.
    Je préfère largement "Ma vie sans moi", qui avait une puissance dramatique et sensible beaucoup plus large.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Voilà un beau mélodrame récent. Le début est un peu distant mais la suite s'avère subtil et très joliment filmé. Sarah Polley et Tim Robbins sont tous les deux magnifiques et la dernière demi-heure est bouleversante.
    Xyrons
    Xyrons

    688 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2011
    The Secret life of words est un beau film de romance de Isabel Coixet. Le long-métrage est émouvant, juste et touchant. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et recherché et le film est très prenant. De plus, les acteurs comme Sarah Polley et Tim Robbins sont parfaits dans leurs rôles. En clair, c’est à voir.
    elisa2102
    elisa2102

    142 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Isabel Coixet, après "Lovers" réalise à nouveau un film d'amour empli d'émotion. "The secret life of words" est un film qui vous touche au coeur, il porte bien son nom. Les échanges entre Sarah Polley et Tim Robbins sont empreints d'humanité, de douceur, de fragilité. J'ai adoré.
    JamesDomb
    JamesDomb

    105 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un émouvant huis clos, un drame poignant restituant avec subtilité et pudeur le poids du passé. Isabel Coixet décrypte les relations humaines grâce à des personnages qui masquent leurs secrets et leur fêlures. The Secret Life of Words parle d'une rencontre entre un homme et une femme qui partagent un passé douloureux (la guerre des Balkans) et un présent difficile à assumer. La réalisatrice met les mots à l'avant-plan. Les mots qui sont exprimés, les mots qui sont tus, les mots qui font souffrir, les mots qui guérissent, les mots qui sauveront les personnages. C'est avant tout l'histoire de deux destins brisés qui vont se révéler l'un à l'autre. Chacun se reconnaît dans la souffrance de l'autre et chacun ne pensait pas possible de la partager. Sarah Polley est Hanna, jeune femme vivant dans le silence, mystérieuse et solitaire. Elle rencontre Josef, grièvement brûlé à la suite d'un accident, sur une plate-forme pétrolière, et va jouer le rôle "intérimaire" de l'infirmière. Il parle beaucoup, plaisante et bien que temporairement aveugle, est troublé pas cette jeune femme qui communique avec peine, ne révélant rien ou presque sur sa personne. Chacun va être bouleversé par l'autre. Le cadre (la plate-forme) aidera les personnages, isolés, à se livrer. Sarah Polley, par une seule scène, signe probablement la meilleure performance d'actrice de l'année et il faudra vraiment s'accrocher pour la lui voler. La scène n'est pas sans rappeler celle centrale de Persona de Bergman. Sarah / Hanna se met à nu au propre comme au figuré et on est littéralement scotché à notre fauteuil. Les sentiments des personnages sont aussi violents et déchaînés que les vagues s'écrasant sur la plate-forme, une tempête dramatique bouleversante d'intensité. On pourra reprocher la voix-off au début et à la fin du film et des personnages secondaires accessoires...mais The Secret Life of words est un film vraiment superbe, qui nous touche et qui nous marque encore bien après l'avoir vu.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    41 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2010
    Belle histoire, à condition de regarder le film jusqu'au bout, car le dernier quart d'heure est magnifique et donne toute sa valeur à ce film, qui est tout de même assez lent. De même que dans "Ma vie sans moi", Isabel Coixet nous montre la vie dans ce qu'elle a de triste et désespérant, mais aussi ce qu'elle peut avoir de beau et d'entrainant.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2018
    spoiler: Le film fait suite au documentaire qu’Isabel Coixet avait réalisé précédemment, « Viaje al corazón de la tortura » (2004), sur les victimes de violences et de torture, notamment en Yougoslavie.
    Hanna (jouée par la canadienne Sarah POLLEY, 26 ans), sourde et solitaire, travaille depuis 4 ans dans une usine de textiles en soie en Irlande. Vu l’absence de bonnes relations avec ses collègues de travail, son patron lui octroie 1 mois de congés. Ayant une formation d’infirmière, elle se fait embaucher sur une plate-forme pétrolière afin de soigner Josef (Tim Robbins, 47 ans) brulé au visage, suite à un incendie (qui a fait aussi un mort). Dans ce huis-clos, chacun va se confier : spoiler: elle, originaire de Dubrovnik où elle a été violée et torturée (sa poitrine est couverte de cicatrices), ayant honte d’avoir survécu et lui qui a brisé un couple d’amis dont il était amoureux de la femme. Après avoir quitté la plate-forme et être soigné à l’hôpital, Josef retrouve Hanna par l’intermédiaire de sa psychologue, Inge (Julie Christie, 65 ans), basée au Danemark…
    Un beau film mais trop long (122 mn) dont le sujet est plus la reconstruction que les séquelles de la guerre spoiler: [l’absurdité de la guerre en ex-Yougoslavie est remarquablement traitée dans « Un jour comme un autre » (2016) de Fernando Léon de Aranoa]
    . Le fait de situer principalement le film sur une plate-forme pétrolière n’apporte pas grand-chose et aborde partiellement ce monde isolé où se côtoient des gens aux motivations diverses et qui aurait pu être, également, l’objet du film. .
    Redzing
    Redzing

    1 149 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2007
    Ce drame passé inaperçu mérite pourtant notre attention car il est fort bien défendu et filmé de manière réussie. De plus, la réalisatrice semble au premier abord traiter du langage et de l'ouverture social dans un des mileux les plus fermés au monde avant de nous introduire dans un sujet radicalement différent et injustement oublié dans le cinéma actuel, ce qui constitue un petit tour de force. Par contre, les habitués de films rythmés se sentiront peut-être déçus devant la lenteur (apparente) de l'intrigue. Dommage pour eux, tant mieux pour ceux qui apprécient.
    NeoLain
    NeoLain

    5 068 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Que des éloges pour ce film que je tenais à voir impatiemment, tellement entendu du very excellent de partout. Bon alors je reste très déçu, durant une heure je n'ai rien ressenti, je n'ai pas été toucher par quoi que se soit. Sarah Polley etTim Robbins se confessant avec lourdeur, j'ai du me contenter seulement d'un passage poignant quand Polley lui explique ce qu'on lui à fait durant la guerre et à sa meilleur amie. Rien de plus, c'est un raz-de-marée débilitant.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Bonne découverte ce très joli drame d'Isabel Coixet. Sarah Polley joue divinement les femmes mystérieuses et Tim Robbins se devait un jour ou l'autre comme la plupart des grands de jouer les malades sur son lit d'hôpital qu'il assure à la perfection. Une histoire émouvante menée par d'excellents dialogues sur le décor original d'une plate forme pétrolière très bien photographiée. Un film qui vaut surtout par la qualité de son interprétation et le fond de cette histoire, le scénario étant pourvu de quelques imperfections...
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Hanna travaille dans une usine en Irlande, emmuré dans son silence et ses phobies. Insensible au bruit (elle débranche son appareil auditif), insensible aux autres, qui eux vont se plaindre de cette ouvrière modèle mais si peu communicative. Sommée de prendre des vacances, elle déplace sa solitude dans un hôtel miteux en bord de mer, en face d'une plateforme pétrolière d'où se dégage de la fumée. Ayant entendu la conversation téléphonique d'un homme chargé de trouver une infirmière pour soigner un grand brûlé sur la plateforme, elle se propose.
    Sur la plateforme où la production a été arrêtée, vivotent quelques hommes : un cuisinier qui fait chaque jour un plat différent, assorti à la musique qu'il écoute, un océnographe qui mesure le nombre de vagues qui viennent frapper les pilotis, un contremaître taciturne qui a le roulis dès qu'il est à terre, et Josef, le blessé. Malgré la douleur, ou à cause d'elle, il parle, pose des questions, et face au silence d'Hanna, émet des hypothèses : sur son prénom, sur la couleur de ses cheveux (il est temporairement aveugle), sur son origine. Progressivement, elle abaisse sa garde et commence à se livrer, amusée par sa tenacité. Mais l'un et l'autre ont le poids de la douleur et de la culpabilité à dépasser pour se découvrir et s'accepter mutuellement.
    Rien d'étonnant à ce que ce film ait été produit par les frères Almodovar. Non que la façon de filmer d'Isabel Coixet, tout en épure, évoque le style flamboyant du pape de la movida. Mais nous sommes là dans le mélo, clairement assumé, et il est curieux de voir comment ce genre est présent dans la production espagnole (ou tout du moins dans ce qui franchit les Pyrénées). Ce n'est d'ailleurs pas dans les moments les plus mélodramatiques que le film est le meilleur. Isabel Coxet y frôle parfois le too much, et l'abus de certains artifices (ralentis, faux raccords et caméra portée pour faire plus "vrai") gêne la sincérité du propos dans les scènes les plus dures.
    Non, là où le film réussit à devenir envoûtant, c'est dans la peinture de la vie sur cette plateforme arrêtée, forme moderne du "Désert des Tartares", où chacun semble poursuivre un but sans réel rapport avec les raisons officielles de sa présence. Là, c'est avec beaucoup plus de grâce et de finesse que la réalisatrice évoque ces destins, mélanges de courage et d'absurdité, au cours de ponctuations musicales qui ne sont pas sans rappeler "Beaking the Waves", autre mélo pétrolier...
    Tim Robbins, trop rare, et Sarah Polley, vue chez ses compatriotes Atom Egoyan et David Cronenberg, sont parfaits dans ce jeu de chat et de souris dont on ne sait qui est le prédateur. A noter la participation de Julie Christie dans le rôle de la psychologue qui a suivi Hanna la réfugiée. Vainqueur des goyas 2006 du meilleur film, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur, "The secret Life of Words" est un film sobre, pudique et grave, qui malgré quelques faiblesses réussit à maintenir jusqu'au bout l'intérêt et l'émotion.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2007
    Hanna est en souffrance : une prothèse auditive en est le stigmate visible, mais on comprend vite qu'un lourd secret lui ronge le coeur et l'âme.
    Elle devient l'infirmière de Josef, qui lui aussi souffre d'un handicap : il est momentanément aveugle à la suite d'un accident de travail.
    Tout le film est construit autour de la relation qui se construit entre eux et sur la révélation du secret d'Hanna. Malheureusement, les 2 personnages nous restent lointains et la séquence où Hannah finit par se confier à Josef ne nous émeut guère.
    J'aurais aimé aimer ce film, mais je suis resté un peu trop indifférent au sort des personnages pour que ce soit le cas.
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