Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Plume231
3 863 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 avril 2012
Encore un film qui vaut essentiellement pour son interprétation, pleinement formidable. Enfin le compliment s'adresse en particulier à Tim Robbins et surtout à Sarah Polley. Leurs scènes de discussion, avec une mention pour celle où le personnage de l'infirmière raconte un épisode atroce qu'elle a subi pendant la guerre, sont de très loin les meilleures du film. Mais le reste n'est pas à la hauteur. Déjà parce que le genre de séquences précédemment citées sont trop rares, ensuite parce que le reste du film est beaucoup trop languissant pour être prenant. Et ce n'est pas le fait que Julie Christie apparaît dans un petit rôle qui va cacher cette grosse lacune. A voir éventuellement pour les quelques instants forts auquels deux acteurs très talentueux donnent vie.
Je n'm'attendais pas à un film si lent et si vide... Seule la dernière demi-heure est prenante. Pourtant le sujet aurait pu mener à quelque chose de profond. Dommage, j'aurais aimé y trouver davantage d'intérêt et être plus émue. Bande son sympathique.
Malgré les clichés et les facilités du scénario, le film prend à mi-parcours et réussit l'improbable : laisser le spectateur s'intéresser à tout ce petit monde. Un résultat certes pas génial, mais pas mauvais non plus.
Merveilleux récit, transcendé par une réalisation nerveuse, qui favorise la libre expression de l'émotion. Le couple est sublime, l'environnement travaillé avec soin, et ce n'est qu'une accumulation d'errances scénaristiques sur sa fin (on s'écarte du propos initial, et c'est bien dommage) qui est à reprocher au long-métrage, passionant.
Volontairement lent, le film puise dans sa longeur sa force mais aussi ses faiblesses. Minimes soient-elles, elles, elles empêchent au spectateur de se laisser complètement convaincre par l'histoire. Et pourtant, avec une histoire ô combien interessante, une BO ô combien intrigante et une Sarah Poley ô combien epoustouflante, THE SECRET LIFE OF WORDS réussit le pari d'émouvoir et d'en avoir la gorge nouée. Une magnifique histoire d'amitié, d'amour, de relations humaines. Le film ne restera pas dans les annales mais mérite d'être vu et d'être aimé come il se doit : en bref, un grand film.
Film fracassant par ses silences et ses non-dits. Les blessures effrayantes (bien sur et surtout intérieures) sont maitrisées parfaitement avec un script ciselé, précis (et très subjectif). S. Polley et T. Robbins excellent dans ce drame et donnent tout la profondeur, l'épaisseur, l'ambiance pour ne faire ressortir que l'essentiel : l'horreur. Scotchant ! 5/5
Ce film est excellent par la façon dont il véhicule les valeurs de la pudeur des sentiments et l'espérance d'une vie nouvelle quel que soit le drame vécu. Il est bouleversant dans sa manière de raconter que les déchirures, les blessures peuvent se transcender dans la confiance et l'amour. C'est une ode à la vie, et quand quelque chose encense la vie, alors oui, c'est excellent.
S'il est vrai que c'est bien filmé, bien amené et bien joué, notament Sarah Poley, en plus que d'être merveilleusement belle, joue juste, il n'en reste pas moins vrai que c'est assez niais. Domage, le sujet méritait un meilleur traitement, plus en universalité. Nous retombons une nouvelle fois dans l'éternelle hypocrisie du méchant serbe, des méchants européens et eux les innocents... aux mains sales. Car c'est oublié un peu trop vite que cette guerre n'a pas eu besoin du monde "complice et passif" pour avoir lieu. Ils l'ont faite tous de bons coeur de leur propre volonté, que malheureusement dans cette sale guerre, aucun camps n'a été plus saint que les autres, et qu'à l'heure qu'il est d'autres guerres, d'autres massacres ont lieu sans faire frémir personne. Il aurait été plus à même d'évoquer ce thème sans nationalité, sans race ni religion, au nom de tous et de tout temps.
Une jeune infirmière discrète et renfermer arrive sur une plateforme pétrolière pour soigner un employé blessé.
C'est alors que petit à petit elle se livre à lui et en lien se crée entre eux.
La mise en scène est intéressante, la photographie est plutôt belle, mais l'histoire n'a rien d'original combien de fois au cinéma on a vu deux âmes perdus se retrouver dans les bras l'un de l'autre.
De plus les histoires qu'ils se racontent entre eux sont adorables, mais inutiles.
On apprend quand même un truc intéressant sur l'eau pollué rejeter par les plateforme du monde entier.
Finalement le film devient assez vite chiant et c'est dommage, car il bénéficie d'une très bonne publicité et de 3 goya.
Allant encore plus loin dans l'abstraction que dans son précédent film, le superbe "Ma vie sans moi", la réalisatrice espagnole Isabel Coixet traite un sujet très délicat avec une sensibilité de chaque instant. Elle nous fait suivre le parcours délicat de deux êtres blessés par la vie et qui essayent chacun à leur façon de survivre. Son film peut aussi être vu comme une métaphore politique sur l'aveuglement de l'Europe durant un conflit qui s'est déroulé à sa porte (et que nous tairont pour ne pas éventer le secret du film). La dernière demi-heure est tout simplement bouleversante lors des révélations des deux personnages qui s'ouvrent enfin. Avant, toutes les scènes ne sont pas forcément réussies et le film se traine parfois un peu en longueur. Heureusement que la fin vient balayer toutes nos récriminations pour nous emporter dans un flot de sentiments confus et terribles. L'ensemble est porté par une interprétation magistrale de la part d'un casting international impeccable. C'est tout simplement beau.
Un univers sans espoir, un monde sans joie, des personnes au passé horrible, au présent détraqué, à l'avenir morose, mais d'où il pourrait poindre une lueur d'espoir. Voilà planté le décor d'un film qui manque sincèrement de légèreté ou par certains moments, même si la volonté est là, d'un manque de profondeur à mon avis. L'évolution de la relation entre les deux personnages est très bien amenée, le jeu est excellent mais la détresse est tellement profonde, sûrement trop accentuée qu'on se demande la raison de vivre du personnage de Sarah Polley notamment. Quelques passages ou quelques dialogues qui pourraient s'avérer prévisibles ne trouvent pas de suite et deviennent inutiles. Qu'advient-il de l'interprétation d'un tel film ? On sent une dénonciation sur fond de relation entre deux êtres perturbés mais tout cela est peut-être trop cru, trop d'un seul coup, trop réaliste aussi. Tim Robbins et Sarah Polley sont deux excellents acteurs dramatiques, si Isabel Coixet avait romancé davantage le scénario, la pilule serait mieux passée. On aurait pu en rester bouche bée. Là, un sentiment d'inachevé, d'étrangeté nous laisse perplexe tout en sachant qu'il s'agit ici, d'nu film empreint de sincérité.
Un scénario magnifique! Je sentais Tim Robbins, l'esthète, s'en délecter; je m'en suis également régalée malgré la pesanteur des blessures et de la solitude que ce film met en exergue, mais quel grand triomphe de la vie!
The Secret Life of Words porte bien son nom. Le long du film, tout repose sur une relation verbale entre Hanna et Josef, interprétés brillamment par Sarah Polley, troublante, et Tim Robbins, tendre. Le scénario est d'une originalité incontestable, il ne demande qu'à faire réfléchir, à donner du sens à cette histoire, selon moi plus filmée pour parler d'une relation que pour faire passer un message. Ainsi, le long-métrage recèle d'idées extraordinaires, qui font réfléchir pendant et après le film. Les dialogues sont tout aussi travaillés, et servis par de bouleversantes interprétations : le monologue de Sarah Polley, qui constitue en quelque sorte le dénouement, restera gravé dans les coeurs de ceux qui ont vu ce métrage. Tant de sensibilité, tant d'émotion, tout en étant juste et en sachant ne pas en faire trop : preuve d'une très grande actrice de composition. Intéressant, aussi, la façon dont la vie de Hanna change au cours du film, avec plusieurs sous intrigues directement en rapport avec sa relation (comme son ouverture à de nouveaux plats de cuisine). Isabel Coixet réussi ainsi ce qu'on appelera, sans retenu, un chef-d'oeuvre cinématographique, plus marquant et plus subtil que la plupart des films actuels. Bravo.