Dans la famille des films peu chers qui rapportent beaucoup, Apollo 18 a clairement sa place. Pas aussi flagrant que Le Projet Blair Witch ou [Rec], Apollo 18 se définie tout de même comme étant un succès au box-office, puisqu'en trois semaines d'exploitation depuis sa sortie américaine début septembre, le film a engrangé pas moins de 24 000 000 dollars à travers le monde, pour un budget initial d'environ 5 000 000 dollars.
A l'origine, les producteurs souhaitaient faire appel à Trevor Cawood pour la réalisation du film, connu pour avoir signé les effets visuels de Matrix Reloaded et Matrix Revolutions.
Le film a été entièrement tourné à Vancouver, au Canada.
Les critiques presse ont dû patienter jusqu'à la sortie du film pour donner leurs impressions, la production voulant éviter que ce film à petit budget soit mal critiqué avant sa sortie en salles !
Après être passé par la case téléfilm, série télé (notamment Happy Town) et celle des petites apparitions dans des longs-métrages, le jeune acteur canadien Warren Christie, tête d'affiche d'Apollo 18, fait ses premiers (vrais) pas au cinéma. On pourra le retrouver prochainement dans This Means War de McG, aux cotés de Reese Witherspoon et Tom Hardy.
La sortie américaine du film a été repoussée plus de cinq fois avant d'être fixée au 2 septembre 2011.
Avant même de faire frissonner le moindre spectateur, Apollo 18 a donné des sueurs froides à des projets rivaux et aux compagnies les produisant. Ainsi, l'annonce de sa sortie a provoqué la reprogrammation de Area 51 de la Paramount (réalisé par Oren Peli). Quant aux projets "The Zone" de Roland Emmerich et "Dark Moon" produit par Akiva Goldsman, ils furent tout simplement abandonnés par Warner Bros.
Le réalisateur définit le film comme un crossover entre Alien et Paranormal Activity. Apollo 18 est, en effet, un savant mélange de science-fiction et de fantastique, le tout tourné à la façon d'un faux documentaire. Il s'inscrit ainsi dans la désormais longue liste des films soit-disant véridiques et filmés par une caméra tremblante, entamée en 1999 par Le Projet Blair Witch.
A peine le premier clip du film diffusé sur la toile que s'est formé un véritable buzz autour d'un soi-disant complot lunaire américain. En effet, pour certains internautes, le fait que l'on puisse réaliser un film lunaire aussi réaliste en studio (et avec un budget aussi dérisoire !) offrait un nouvel argument aux défenseurs de la thèse selon laquelle les Américains ne seraient jamais allés sur la lune.
Gonzalo Lopez-Gallego est un réalisateur espagnol. Outre Apollo 18, il a réalisé Les Proies, Nomadas et Sobre el arcoiris. Apollo 18 est son premier film en langue anglaise.
Gonzalo Lopez-Gallego n'était pas le premier choix des producteurs pour réaliser le long-métrage. En effet, ce dernier devait être confié à Trevor Cawood qui, s'il n'a aucune expérience derrière la caméra, est un expert en matière d'effets visuels (on lui doit, par exemple, ceux de Matrix Reloaded et Revolutions, ou encore des séries Smallville et Stargate SG-1). C'est dire toute l'importance accordée à la photographie du film depuis les prémices du projet.
Apollo 18 est une mission annulée du programme Apollo. La NASA annonça son annulation, ainsi que celle de la mission Apollo 19, le 2 septembre 1970, suite à la décision du congrès de limiter le budget alloué à la NASA pour l'année 1971. Le film repose donc sur le postulat que cette mission avait pour objectif la traque d'une certaine forme de vie extra-terrestre. Rien de tel pour exciter le sens du complot politique si cher aux Américains ! D'ailleurs, le nom "Apollo 18" avait déjà été le titre d'un album d'un groupe de rock alternatif américain et d'un jeu vidéo, preuve de son inscription dans l'inconscient collectif.