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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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3,0
Publiée le 9 juillet 2024
Pour hériter de leur mère défunte, trois frères et soeurs sont tenus de faire le pélerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Ensemble. Et c'est bien le problème pour cette fratrie qui se déteste. Tout l'objet du film, évident, de Coline Serreau est de conduire les quelques protagonistes, sous la tutelle d'un guide qui a bien du mal à faire régner l'harmonie dans sa troupe de randonneurs, à se réconcilier pour les uns, à se lier pour les autres. Sans doute y arrivera-t-il suivant l'idée assumée du conte utopique où tout est bien qui finit bien, où chacun finit par aimer son prochain. Cette balade à travers de jolis paysages de campagne, parfois ponctuées d'étranges séquences oniriques, n'est pas tout à fait la comédie de caractères hargneux qu'on suppose au début. Coline Serreau poursuit son dessein sur la base d'incidents et de comportements très simples, sans forcer le trait ni placer des gags. De telle sorte que, si le scénario peut sembler faible et peu inventif sur la plan humoristique, on s'attache tout de même à la candeur et à la modestie qui émanent du film, comme si, en somme, on était nous aussi touchés par la grâce (du voyage, s'entend) et par l'humanisme élémentaire de la réalisatrice.
« Saint Jacques… La Mecque » de Coline Serreau (2005). Deux frères et une sœur - Clara (Muriel Robin), professeur de lettres blasée ; Pierre (Artus de Penguern), chef d’entreprise accroc à son téléphone portable et Claude (Jean-Pierre Darroussin), chômeur professionnel et alcoolique – sont fâchés depuis bien longtemps mais ils ne pourront hériter de leur mère que s’ils s’engagent à faire ensemble le grand pèlerinage à St Jacques de Compostelle à partir du Puy-en-Velay sous l’œil de Guy (Pascal Légitimus). Ils sont accompagnés de 2 jeunes filles qui viennent d’obtenir leur bac ; de 2 beurs - Saïd amoureux de l’une d’entre elles et Ramzi qui pense faire un pèlerinage à la Mecque afin d’apprendre à lire - et d’une jeune femme Mathilde traitée pour un cancer du sein. Les tensions entre les frères et sœur sont vives au démarrage mais chemin faisant – c’est le cas de le dire – chacun s’adaptera à l’autre et au caractère quand même assez physique de ce long GR. Il y a des moments assez drôles mais aussi des déceptions comme ce curé espagnol raciste qui ne veut pas les accueillir ou cette équipe de randonneurs hollandais particulièrement bruyants. Les dialogues sont certes parfois caricaturaux mais du fait des paysages, la photo est superbe. Bref en dehors des scènes oniriques dont je n’ai pas bien saisi l’intérêt, c’est un film sans prétention mais qui s’avère agréable à regarder.
Je sais que ce film n’est pas très apprécié, mais moi il m’a plu. Je trouve le film nous embarque dans une comédie plutôt loufoque et nous fait découvrir de beaux endroits. J’ai apprécié ce film par ce qu’il aborde une thématique que beaucoup connaissent ou connaîtrons dans leur vie, et j’ai trouvé ça nécessaire.
Franchement le casting est bien mais c'est presque tout pour ce film , car l'essentiel est pas assez développer , realsition qui laisse à désirer, son pas toujours très clairs . Un des personnage principaux (un des frères qui est un personnage nerveux , hyper actif, énervant , trop énervé qui est plus nerveux trop même qui est pénible pour regarder , Muriel Robin et légitimes sont bon mais dans des second rôle. Un film qui parle de cohésion de groupe , entraînée , famille, sens du devoir , sens de la vie , acceptation de belle valeur qui aurait pus être mieux sans tous se ramdam autour de la religion c'est beaucoup trop religieux et chiant a regarder vraiment on perd sont temps il ne nous apporte rien . Qui plus est les scène dh'humoir ne sont pas du tout drôle il croivent qu'il font rire mais il font presque pitié, certians scène sont trop prévisible , même pour des gens qui ne sont pas féru de cinéma. On s'en venir le coup y a pas le sens du coup de théâtre.
Une histoire légère avec des personnages qui se haissent mais doivent collaborer sou la forme d'une marche imposée. Sous forme de comédie on apprend à connaitre les personnages, les apprécier. On regrettera néanmoins les clichés qu'on voit venir avant qu'ils nous soient dévoilés.
Un road-movie pédestre à la française. Voilà comment qualifier ce film signé par Coline Serreau en 2005. La satire des comportements humains de ses premières œuvres est toujours présente, mais les différents personnages restent ici trop caricaturaux pour vraiment nous emporter. Bref, il s’agit d’une comédie légère, ponctuée de scènes oniriques en présence d’une nature magnifiquement filmée, qui nous permet de passer un bon moment de détente.
Petit film visuellement pas très beau malgré les paysages du films mais qui se laisse agréablement regarder. Les dialogues parfois manquent de naturel mais les acteurs font bien le job et l'histoire se laisse aisément conter. Quelques bonnes scènes notamment toutes celles avec Muriel Robin et puis d'autres scènes inutiles et ratées (je pense notamment aux scènes des rêves : aucun intérêt). Bref sympa mais sans plus
Notation de deux étoiles plutôt qu' une, pour la pudeur de Legitimus, une ou deux répliques de Balasko et de Penguern mais leurs cris finissent vite par lasser. Daroussin est absent. Pour le reste, dialogues au ras des pâquerettes qui ne font rire ni les petits, ni les ados, ni les adultes. Des bons sentiments à chaque courbe du chemin ... Dommage, l idée originale était pleine de promesses.
Je viens de revoir ce film sur nefli, j ai adoré ce film, colline serrault une des meilleures réalisatrices de films, il faut être d 'un certain niveau intellectuel et spirituel pour apprécier ce film, et tanpis pour ceux qui n' ont pas aimé, ils ne sont pas alignés avec coline🌈🎁💐
Un film frais, d'un humour tendre et généreux, avec un rythme enlevé. Dommage que le scénariste se soit senti obligé de céder aux poncifs anticléricaux.
Le titre porte, à lui seul, toute l’ambition d’un long-métrage qui entend rassembler les communautés, les caractères, les clichés. L’idée s’avère magnifique. Quand on sort du visionnage de Saint-Jacques…La Mecque, on se dit pourtant que quelque chose ne va pas. Règne une sophistication de tous les instants qui se heurte à ce que le pèlerinage doit être, à savoir une longue route spirituelle et dépouillée. On comprendra que les raisons qui poussent nos protagonistes à entreprendre le périple ne sont pas celles de la foi, certes ; le souci, c’est que la mise en scène en fait dix fois trop, ne lésine ni sur les lourdeurs dramatiques – la présentation des personnages-clichés frôle l’amateurisme horripilant – ni sur les ivresses pseudo-poétiques martelées à grand renfort de surréalisme. Se saisir des clichés pour les faire évoluer, les isoler par un montage initialement très vif au point de couper à l’intérieur des plans, détendre peu à peu le montage à mesure que chacun s’ouvre à l’autre. Tout cela est très bien. Mais, encore une fois, n’y avait-il pas une manière plus élégante, surtout plus économe en artifices, pour chanter la réconciliation ? La réalisatrice étouffe son propos et donne l’impression de ne jamais avoir confiance dans le cinéma qu’elle investit pourtant : la justesse des comédiens, la retenue poétique, le sublime des paysages suffisaient. En lieu et place se dresse une œuvre non dépourvue de qualité, plutôt marquante compte tenu de ses excès, mais diablement foutraque sur un sujet qui, au contraire, appelait la simplicité.
A voir, un récit qui nous montre la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, 2 frères et une sœur qui vont devoir apprendre à se supporter, et à vivre au sein du groupe. Originalité de ce divertissement, les rêves que font chacun, les effets sont vraiment bien réaliser. Les soucis, les espoirs, chacun pendant ce voyage va apprendre, et au final, ce petit groupe se retrouve uni. Le comportement de certain change, d'autre pardonne, tourne la page. Au final, on passe un bon moment.