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7eme critique
540 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mai 2015
Eminem a eu son biopic avec "8 mile", 50 cent nous propose le sien avec "Réussir ou mourir" ! Et dans les deux cas, c'est plutôt réussi. Les rappeurs ont la cote au cinéma, et leur parcours continue de fasciner les spectateurs. Ce passage de l'ombre à la lumière, que ce soit chez le rappeur de Detroit, ou le gangster aux dix trous de balles, offrent de très bons scénarios parfaitement entrainants. La réalisation est bonne, le jeu d'acteur de l'artiste est remarquable (il trouvera d'ailleurs de nombreux rôles suite à cette prestation, même s'ils seront loin d'égaler le sien), et les musiques sont bien évidemment agréables pour tout amateur de hip-hop. PS : Étonnant qu'il n'ait pas fait un spot commercial pour Freedent...
Curtis Jackson alias 50 cent n'est pas le premier rappeur à s'essayer au cinéma, il n'est pas non plus le premier à avoir le rôle principal du film racontant sa vie puisque Eminem là fait quelques années auparavant et avait réussi. Ici, c'est Jim Sheridan au commande de ce "Réussir ou mourir" en partie voir totalement autobiographique même si quelques passages restent un peu trop gros pour être vrai, le film n'en ai pas moins intéressant voir poignant par moment. Sans pour autant casser trois pattes à un canard les acteurs tout comme le film sont bons et c'est le principal. Intéressant à comparer avec 8 miles même si l'univers et le scénario est loin d'être le même c'est pourtant deux rappeurs qui sont partis de rien et sont arrivés au summum de ce qu'un chanteur ou rappeur peut espérer. Les deux valent le détour même si j'ai plus d'affection pour 8 miles.
Le film de gangsta constitue un genre à part entière, genre régi par un ensemble de codes qui sont autant de passages obligés : innocence pervertie, drogue, chaînes en or et violence intestines s’imbriquent dans un tissu complexe que Jim Sheridan a l’audace de transcender pour ne pas livrer la tambouille habituelle mais, au contraire, élever le film au rang de peinture sociale d’un milieu déstructuré, perdu dans un rapport néfaste à autrui qui correspond, en réalité, à une profonde haine de soi. Ce qui impressionne dans Réussir ou mourir, c’est la justesse avec laquelle le cinéaste, sans jamais donner de leçon de morale ou prétendre délivrer un quelconque enseignement, présente la désagrégation de la famille entendue comme ensemble des personnes ayant un lien de parenté soit biologique soit symbolique. On ne distingue plus le géniteur du mentor, le fils de l’élève, tout s’embrouille dans des recompositions hiérarchisées et claniques qui s’érigent en société à l’intérieur de la société. S’il veut réussir, Marcus doit accepter les règles non pas de l’Amérique dans laquelle il vit mais des différentes familles auxquelles il s’agrégera au cours de son existence. Mais ce qu’il apprendra vite, c’est que la substitution ne vaut jamais l’original, et que tous ces clans tumultueux ne valent en rien le foyer qu’il bâtit, pierre après pierre, d’abord par le sang, puis par la musique. Le rap confronte notre héros à ses démons pour mieux les extérioriser et les affronter ; en somme, le film raccorde à merveille le rap à sa source cathartique première : mettre des mots sur ses maux. Récit d’apprentissage où les balles se changent en motifs sonores et les coups en refrains, Réussir ou mourir peint son héros comme un Christ noir en baskets et t-shirt blanc qui tour à tour chute, se blesse, meurt et ressuscite grâce à la musique. Marcus a regardé dans le rétroviseur – cf. ouverture du film – et a vu s’y projeter la médiocrité de sa vie passée. La scène sera sa rédemption.
Franchement, à part les fans de 50 Cent et/ou de rap je vois pas à qui peut plaire ce film. Ceux qui reprochaient à 300 d'être une pure production ricaine peuvent s'en donner à cœur joie là. C'est une réalité édulcorée au possible, opportuniste à fond aussi, avec des clichés à toutes les sauces, optimiste au-delà du réel et c'est mal fait car ça se voit tellement.... En plus ça sent trop la promotion tel que le dit Télé Obs, juste pour profiter de la gloire de 50 Cent on lui invente des talents d’acteur, loupé. M’enfin ça semble être le plan de carrière habituel désormais : un chanteur sort quelques tubes, puis il enchaine avec le grand écran car il sait forcément jouer, tout ça pour cacher que l’industrie du disque est moins prospère et plus sujette aux tendances, donc une profession moins durable. En gros donc on vient pour mater l’histoire arrangée d’un rappeur banal, qui en profite pour se reconvertir avec notre bénédiction et notre flouz. En bref, vous vous en doutez : je déconseille la vision car il n’y a rien à en tirer de bon.
Il paraîtrait que ce n’est pas tout à fait son histoire mots pour mots, faits pour faits. Je déteste le rap, et encore plus après ce film. Une bande de racailles ! C’est bien la peine de critiquer Marilyn Manson, Curtis James Jackson s’est appelé 50 Cent qui n’était rien d’autre que le surnom d’un criminel new-yorkais ! Là aussi ça en dit long sur la mentalité du mec. A part ce petit renseignement, le film a le mérite de nous conter une grande partie de son histoire. Et elle ne fut pas facile ; elle était déjà annoncée depuis sa naissance ! Pouvait-il à terme y échapper même si sa maman avait vécu ? Il reste que Curtis a tourné sous la direction de Jim Sheridan. Pour un premier film, c’est une bonne pioche, ce n’est pas n’importe qui : « Au nom du père » et « Brothers » que j’avais apprécié. Le résultat : film captivant, maîtrisé mais classique dans sa forme. Un film de mafia et comme tous les films de mafia, ça se ressemble dans sa forme ! Tous les personnages ne sont guère sympathiques à commencer par Curtis himself. Histoire classique, certes, mais pas tant que ça puisque c’est quand même une histoire vraie et surtout ce qui la rend intéressante, ce sont ces 9 balles dont une au visage. Ce qui m’amuse c’est le fait de changer les noms comme pour protéger l’entourage malsain dans lequel baignait Curtis ! Des situations ont même été romancées ! Tout ne s’est pas déroulé comme sur la pellicule. Je trouve ça dommage. J’imagine que l’entourage de Curtis n’est pas dupe. Etait-elle vraiment utile cette coquetterie ?! Peut-on imaginer que seules les 9 balles n’auraient pas suffisamment alimenté l’intérêt du film ? A défaut de rendre hommage à l’artiste rappeur, je rends hommage à son combat pour la vie et à son envie de sortir du milieu... quoique le milieu du rap radical ne me semble pas mieux. Peu importe, comme je l’écris souvent, les biopic sont là pour m’apprendre. Et j’ai appris ; pour autant, je n’aime toujours pas le rap et encore moins la violence de celui-ci. Mais il m’aide à comprendre la Genèse de cette violence. Par conséquent un film utile. A voir en VO, évidemment.
Ce film est complètement raté. 50 cent n'a aucun charisme et fait pâle figure par rapport a Eminem dans "8 miles". Ce film n'est finalement qu'un pur produit commercial sans âme ni cœur. Il vaut mieux se tourner vers le film de Eminem, d'autant plus que celui-ci a beaucoup plus de talent en tant qu'acteur (question musique, je préfère ne pas me prononcer).
Jim Sheridan nous livre ici une excellente biographie sur Curtis "50 Cent" Jackson : son passé de dealer / gangster jusquau moment où il deviendra le rappeur « Young Ceasar ». Pas besoin daimer le rap ou de bien connaître 50 Cent pour apprécier ce drame où règne une B.O vraiment magnifique (les meilleurs sons de 50 Cent). On reste captivé tout au long du film !
L'IMMORTEL. Fifty fifty. Je suis le mal que vous m'avez fait. 50 Cent se confesse. La mort est une promesse. 50 nuances de rap, du rap chirurgical, du rap gangster, du rap explosif. Les escaliers montent ou descendent selon le sens où on les prend. Curtis Jackson a la rage au ventre et n'a rien à perdre. Seul le temps de vivre pour chanter. Faut il aimer son parcours ou le détester? Qui n'a jamais vécu à temps ne saurait mourir à temps.
50 cent à l écran, c est juste mémorable. Avec get rich or die tryin, nous assistons à une espèce de remake de l œuvre Notorious big et même de Straight outta compton même si demeurent beaucoup de différences. Impeccable pour son scénario, ses images, ses sensations, etc. A voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
2e exception au banal film de guetto avec "8 Miles" d'Eminem : une histoire en partie basée sur l'histoire de 50 Cent, un son hip hop qui emporte par sa puissance, et une équipe en charge du film qui sait faire du cinéma avec un casting top niveau.
Excellente biographie sur 50 Cent'. Il n'est pas seulement un des meilleurs rappeurs mais également un bon comédien. Le film est captivant est bien réalisé. A voir même si l'on est pas Fan de rappe.
50 cent en ex-caid repenti dans le rap. Histoire vraie mais qui semble peu crédible tellement ce film n'est pas bien interprété et n'arrive pas à gérer les temps faibles. Quelques beaux morceaux de raps et de sanglantes scènes d'actions relèvent le niveau.