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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 octobre 2008
Le film n'est pas seulement une série d'évènements mal coordonnés et truffés d'improbables détails, mais aussi une insulte à la mémoire de ceux qui ont vécu ces vicissitudes sur leur peau. Si ce film est effectivement "inspiré par des évènements réels" réalisateur et producteur devraient avoir honte d'avoir traîné une mémoire historique dans le navet bancal, mais plein d'effets et de coups de théâtre. Que Venise ait approuvé en quelque sorte le produit me laisse sans voix et me conduit à me demander si l'on ne sera jamais remis de tant de vulgarité d'intention.
Merveilleux film qui traite une époque et une guerre plus que visitées par le cinéma, bien que l'histoire se passe aux pays bas, donc assez original.Bilan: presse et spectateurs ravis mais 2 semaines en salle en France, avec moins de 100.000 entrées, le cinéma a bien changé, les gens aujourd'hui préfèrent aller voir 2 mecs se saouler en s'insultant dans un patois du nord... Pour revenir à Black book, dans la lignée de "Le pianiste" ou "La liste de Shindler", et si vous en avez trop vus dans ce registre, essayez celui là, allez, encore un petit dernier en souvenir des déportés...
Après six longues années d’absence dans les salles obscures, Paul Verhoeven revient à ses origines avec un film dense, âpre et bouleversant. Le cinéaste explore une nouvelle fois le côté sombre de l’être humain, à travers une histoire se déroulant pendant et après la seconde guerre mondiale. Ce thriller historique, appuyé par une mise en scène sobre et élégante, nous tient en haleine de bout en bout ; grâce notamment au rythme soutenu ainsi qu’à l’intrigue comportant de multiples rebondissements. Les personnages ont une personnalité profonde et équivoque, bien loin de tout carcan manichéen. D’ailleurs, les interprètes jouent très bien, mention spéciale pour Carice Van Houten, LA révélation du film. Pour conclure, Black Book n’est probablement pas le meilleur long-métrage du hollandais violent, néanmoins, c’est une œuvre réussie, marquante et digne d’intérêt.
Paul Verhoeven signe un grand film paradoxal par sa lumière et ses ténèbres. En effet, pendant deux heures trente, paul Verhoeven reconstitue une page de l'histoire de la seconde guerre en mondiale et ajoute une touche particulière propre à lui même. un beau film historique plein de rebondissements et de mystères.....
Un film prodigieux ! J'adore les films sur la résistance durant la seconde guerre mondiale mais là on a atteint le sommet du fantastique. La réalisation est magnifique, le scénario super bien organisé dans ce film ! Du grand art. Les acteurs sont fabuleux, les doublages en VF ne sont pas toujours réussit, mais cela n'enlève en rien la fabuleuse interprétation de Carice Van Houten qui de temps à autre à des airs de Kirsten Dunst. Sebastian Koch que j'ai découvert dans "la vie des autres" me bluffe une fois de plus ! Tout comme tous les autres... Un film passionnant à voir revoir et re revoir !
UNE LUEUR DANS LA NUIT. Verhoeven revient aux sources et appuit là où sa fait mal. Bien que la narration soit classique, on se prend volontier pour Candice Vanb Houten.
Verhoeven signe là un très bon film sur la résistance des Juifs hollandais durant la Guerre 39-45. Emmenée par une actrice charismatique, l’histoire est palpitante et pleine de péripéties. Un scénario bien ficelé, une jolie mise en scène, une bande originale adaptée... Bref, tous les ingrédients sont réunis pour faire un film de bonne facture.
Je viens de voir ce film en dvd, il est tout simplement exceptionnel ! Passionnant, instructif, divertissant... Mon seul regret est de ne pas l'avoir vu en salle à sa sortie. Franchement je ne comprend pas pourquoi ce genre de film n'ait pas battu des records de fréquentation. 20 millions pour les chtis (que j'ai beaucoup aimé aussi) c'est bien mais pour moi le vrai cinéma c'est ce film.
Comme dans Starship Troopers, Hollow Man ou Showgirl, Verhoeven envoie un message subliminal dans les dernières images : le sujet n'est pas tant cette femme qui se blinde émotionnellement pour survivre et engager sa vengeance, le film traite de l'engrenage de la violence, des traumatismes qui conduiront l'héroïne à rester en état de guerre en Israël ... le clin d'œil est manifeste quand on voit l'inscription : kibboutz bâti avec l'argent volé des Juifs, un argent sali, puis arrivent les militaires, aussi belliqueux que ceux de Starship Troopers ... Verhoeven a décidément l'esprit fin.
le destin d'une femme face à la seconde guerre mondiale film tres emouvant carice est superbe qu'aurions nous fait à leurs places resister ou collaborer
Verhoeven réalise à caque coup des films coup de poing géniaux. BLACK BOOK est dans la même lignée avec un retour aux sources, fondamental. Revenant dans son pays d'origine (les Pays-Bas), il signe un film fort et palpitant en pleine guerre nazie dans une Hollande dévastée par la guerre où réside la peur de l'autre et le manque de confiance. Une femme (Candice Van Houten, pièce maîtresse du film, extra) entre dans la résistance pour venger sa famille et va se prendre au jeu... Palpitant du début à la fin (malgré un relâchement dans la dernière demi-heure), BLACK BOOK réunit tout ce que l'on veut dans un film : intrigue intelligente, réalisation explosive, acteurs géniaux, du paraître sans l'être. Mais là où le film réussit à éblouir complètement, il montre la cruauté des gens pendant et après la guerre. Nazi ou pas, l'homme est capable des pires atrocités, BLACK BOOK ne déchiffre pas ce phénomène, il le montre, ne le juge pas, il permet un constat. Amer. Proche de son DE CHAIR ET DE SANG, l'érotisme moins prononcé malgré tout, Verhoeven suit dans la même lancée, tout en se renouvellant perpétuellement. Grand réalisateur dont chaque film est un joyau à déguster.
Film désolant de banalité. Les acteurs et les personnages n'évoluent guère tout au long de l'histoire. Glamour et chics, qu'ils soient nazis ou déportés, ils ne nous apprennent rien. L'histoire aurait pu mettre en scène des gladiateurs, des sous mariniers ou des danseuses étoiles, il n'y aurait eu que les costumes à changer. Récit lourd aux rebondissements convenus et téléphonés. Comment décoiffera t-on la protagoniste ?