Tout d'abord, ce documentaire montre l'injustice réelle qui existe dans l'industrie musicale. D'un côté, on a The Brian Jonestown Massacre, menés par le génial Anton Newcombe, qui ont sortis 19 albums (en comptant les lives) et 7 Eps en une vingtaine d'année, sans grosse maison de disque. Dans le groupe, on retrouve de nombreux musiciens talentueux (Y compris le jeune Peter Hayes, qui a depuis explosé avec son Black Rebel Motorcycle Club), et des tas de personnalités... Bref, pour résumer, The Brian Jonestown Massacre est le groupe de rock parfait : Un leader charismatique, un groupe très productif, un nom original et facile à retenir, des scandales toutes les deux minutes... Et de l'autre côté, il y a les Dandy Warhols : Beaucoup moins productifs (8 albums et 6 EP en vingt ans), aidés par une grosse maison de disque, proche d'artistes à la mode (David LaChapelle, qui réalise un de leurs clips, et qui a bossé pour Jennifer Lopez/Britney Spears et Christina Aguilera depuis), bien moins intéressants, et surtout plus intéressés par la célébrité (Sans parler de l'apparence et du fric) que par la musique en elle-même. D'un côté, un bon groupe de pop, de l'autre les dignes héritiers de Syd Barrett. Certains semblent avoir trouvé ce documentaire très dur envers Anton Newcombe, le leader des BJM, mais en réalité c'est tout le contraire : Il en est le héros, à la fois effrayant et fascinant. Newcombe finira sûrement par rejoindre la longue liste des artistes qui n'ont pas connu le succès, mais que l'histoire retiendra, tels que Phil Ochs et Nick Drake...