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Jllabarbe2000
2 critiques
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2,0
Publiée le 21 mars 2024
Pas le meilleur film de Costa Gavras sans doute et je souscris aux critiques ci dessus; j’ajoute qu’un détail a beaucoup irrité le tireur sportif que je suis: le LUGER 9 mm n’a AUCUN recul; voir le serial killer se démonter l’épaule aprés chaque tir est d’un ridicule … un aveux d’amateurisme pour l’ensemble du film ?
Une Comédie Dramatique, coécrite et mise en scène de très belle manière par Costa-Gavras. Même s'il n'est pas toujours crédible, son scénario nous sert un Thriller noir d'une froideur extrêmement efficace. Après " L’aveu" et "Z", le réalisateur Franco-Grec, cinéaste engagé pourfendeur des injustices, reste fidèle à ses convictions. Il nous conte en effet une histoire humaine menaçante, dénonçant la société capitaliste dont les sociétaires dirigent les grandes entreprises. Bien soutenu par Karin Viard qui interprète son épouse dans ce film, José Garcia débordant de crédibilité, se révèle remarquable dans son rôle de parano radical.
José Garcia incarne sans coup d'éclat ce cadre chômeur longue durée, qui par "nécessité" est devenu assassin maladroit mais chanceux. Viard est plus convaincante en femme désireuse de sauver son couple, allant jusqu'à l'emmener voir un conseiller conjugal, sorte de grand noir désopilant. Cette comédie aigre-acide est plaisante à regarder mais à ranger dans la catégorie des films mineurs d'un grand metteur en scène. DVD décembre 2023
Une comédie dramatique jubilatoire avec un José Garcia prêt à tout pour arriver à ses fins. On compatit presque avec ce personnage désespéré poussé dans ses derniers retranchements à cause d'un monde du travail impitoyable. Dans le même genre, "Irréprochable" fera, une dizaine d'années plus tard, beaucoup moins bien.
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18 103 critiques
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5,0
Publiée le 19 mai 2021
Bruno Davert (José Garcia) est un cadre de trente-neuf ans qui travaille depuis quinze ans dans une entreprise de papier. Après une opération de fusion avec l'entreprise d'un Roumain il est licencié dans le cadre d'une réduction d'effectifs. Au chômage depuis deux ans Bruno perd son estime de soi sa raison et sa famille perd le style de vie de la classe moyenne sans télévision par câble Internet et consommation régulière. Il conclut qu'il y a trop de concurrence dans son secteur pour quelques postes et décide d'éliminer littéralement ses concurrents en tuant ceux qui sont plus qualifiés que lui. Le Couperet est une vision sarcastique de la cupidité des entreprises et des effets de la réduction des effectifs sur l'estime de soi et la santé mentale d'un homme. La conscience de la situation économique en France mais qui pourrait être la même dans la plupart des pays et l'humour noir de Costas-Gravas donnent une satire fantastique sur l'avidité des entreprises qui ne visent que le profit sans se soucier des êtres humains. Le sous-emploi comme moyen de survie, l'utilisation exacerbée du merchandising pour forcer a la consommation, la situation de la famille brisée émotionnellement par la situation stressante du mari et du père tous ces éléments sont présentés avec ironie dans cette satire sociale dure et réaliste à travers une famille de la classe moyenne française. José Garcia est époustouflant dans le rôle d'un homme amer qui se bat pour trouver un emploi et un tueur en série...
À la fois efficace et drôle par moments, "Le couperet" interloque d'une manière assez distinctive sur les conséquences sociales terribles du chômage de longue durée : un film déroutant sur le monde du travail donc ! Monde devenu presque sibyllin pour un cadre longtemps éloigné de l'emploi, qui deviendra, aigrefin et sanguinaire pour réhabiliter son statut social passé...
Ce nouveau Costa-Gravas tranche dans le vif sans ménagement. Le jeu des acteurs est excellent, la mise en scène du maître est irréprochable. La faille vient du message distillé judicieusement au gré des répliques, et toujours « en situation », mais qui semble cependant nous être asséné sans nuance : le chômage est un mal qui nous frappe tous et nous transforme en prédateurs féroces. Ouch!
J’avais entendu parler de ce film et n’arrivais pas à le trouver. Maintenant que c’est fait je suis très satisfait de l’avoir vu. J’aime beaucoup le mélange qu’on a entre thriller et comédie de type humour (très noir). Le sujet est rude et il faut être bien accroché avant de le voir. L’histoire est véritablement folle et surtout prenante. C’est poussé à l’extrêmement, mais paradoxalement, on image que ça peut arriver tellement on pousse les gens aux bouts du rouleau. José Garcia brille dans ce rôle loin de ses standards habituels. Pourtant, cela lui va très bien ce côté sombre. Certains rôles secondaires comme Olivier Gourmet et Yvon Back, sont très bien choisis. Je dois tout de même reconnaitre, qu’au bout d’un moment, une fois qu’on a assimilé bien comme il faut le concept, ça piétine un peu. L’histoire étant simpliste, la fin devient un peu lourde. Il n’y a plus la puissance du début qui s’estompe naturellement. Malgré cela, pour moi le principal était fait. On a reçu un message et d’une manière choc. Costa-Gavras aime transmettre une conscience sociale à travers ses films, et c’est réussi. J’adore cette critique du système libéral dans lequel l’homme devient un pion au service du grand capital. On oublie l’humain et le demandeur d’emploi devient un paria.
Un thriller sur le monde impitoyable de la recherche d'emploi, mais pour les cadres d'entreprise. Il est intéressant que Costa-Gavras s'empare de ce sujet, et surtout dans l'angle choisit. Le personnage interprété par José Garcia est formaté dans une sphère sociale, et son égo ne peut le pousser qu'à l'extrême. Pas de reconsidération sociale, de changement de statut, ni de changement d'orientation, de secteur d'activité. Le passage à l'acte pour assouvir ses ambitions professionnelles, et le syndrome de Stockholm se créer peu à peu avec le spectateur. Etrange combinaison entre film social de genre et utopie scénaristique au happy ending glaçant.
Un film très intelligent et décalé qui offre une vision inédite et acerbe du monde du travail, des patrons et des entreprises. Un long métrage lucide et acide, bourré d'humour noir, où José Garcia excelle.
L'excellent Costa gavra esploite l'excellent Jose garcia qui utilise son côté sombre plutôt que dans l'humour qui lui vaut plutôt bien mieux qui sombre dans la folie, qui éfface le scénario trop pesant sur un sujet qui s'octroie des crime gratuit pour éviter de prendre sa place pour des job à pourvoir un ingénieur qui a perdu son travail. Un petit thriller à la française. Un final froid comme la glace.
C’est l’histoire de Bruno Davert (José GARCIA), licencié après 15 ans d’ancienneté dans une papeterie (délocalisée) et qui ne trouve toujours pas de travail au bout de 2 ans et demi de chômage. Il décide alors d’éliminer les 5 candidats (de Belgique et de France) ayant le même profil que lui en se faisant passer pour un recruteur.spoiler: Il doit aussi faire face à la crise dans son couple [rencontre d’un conseiller conjugal avec sa femme (Karin VIARD)] et au vol de logiciels de jeux par son fils, ce qui attire la police à s’intéresser à lui. Une fable glaçante et amorale, témoignant du désarroi des cadres au chômage et où Bruno Davert, suscite, à la fois, l’empathie en raison de sa souffrance, sa solitude et sa descente aux enfers mais aussi la répulsion en raison de sa froide détermination et des conséquences collatérales de ses actes.
Seulement cinq, cinq cadres, cinq concurrents... Bruno davert, chomeur en fin de droit, lit avec jubilation les cv de ses cinq concurent pour pouvoir pourvoir a son poste, ce metier qui lui ai destiné. Et si pour parvenir a finalement trouver du boulot il les eliminaient ? José garcia jubilatoire dans son role de serial killer social. Un film bien monté sans temps mort. Une bande son sympa. Un film unique en son genre. Pole emplois méfiez vous....