Assez curieusement, ce film de Clint Eastwood est l'un de mes préférés et je l'ai vu une dizaine de fois. Néanmoins, il est loin d'être un chef-d'œuvre. « Le Maître de Guerre » est une comédie militaire typique des années 80, avec un humour parfois daté, potache et basé sur des situations improbables. Clint Eastwood, dans le rôle de « Gunny Highway », y est formidable (Eastwood faisant ce qu’il sait faire de mieux : du Eastwood), et son duo avec Mario Van Peebles, interprétant « Slick Jones », est mémorable. Mario Van Peebles est un acteur surévalué des années 80/90, cabotin et pénible à souhait, et dans le film, je le trouve pour une fois performant. Le film offre une bonne dose de répliques « culte » et de situations comiques, malgré un scénario un peu simpliste. Deux bémols, la voix assez insupportable d'Eastwood dans la version doublée donnant l'impression qu'il a fumé vingt paquets de Malrboro en une heure et un final héroïque et patriotique « too much » qui, à mon avis, ne s'imposait pas. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Clint Eastwood, acteur réalisateur, sous son plus mauvais jour nous expose son côté noir, transpirant la haine de tous côtes. Le film met en scène des personnages tous plus debiles les uns que les autres. Il fait aussi l apologie du crime autorisé par l état Une oeuvre immonde qui dénote dans la filmographie de quelqu un que je croyais intellectuel
« spoiler: Je ne peux pas le réparer si je ne sais pas ce qui est cassé. »
Produit, réalisé et mettant en vedette Clint Eastwood sur un scénario de James Carabatsos, “Heartbreak Ridge” est un film dramatique de guerre humble et axé sur les personnages.
Pour ses supérieurs, le sergent d'artillerie du Corps des Marines Thomas "Tom" Highway est spoiler: un non-conformiste, qui a plus d'expérience sur le champ de bataille que n'importe lequel des plus jeunes gradés, qui tentent de le commander sans le respect qui lui est dû .
Pour ses soldats, emmenés par un brillant Mario Van Peebles, il est spoiler: la figure paternelle dont ils avaient tant besoin afin d’apprendre le respect d'eux-mêmes et des autres .
Et pour son ex-femme (Marsha Mason), spoiler: devenue barmaid, c'est un dur au cœur tendre qui tente de reconquérir le cœur parfois dur d'une femme douce .
Tous les domaines de conception de ce film sont empreints de la touche de sensibilité qui caractérise les œuvres de Clint Eastwood ; qu’il s’agisse de chefs-d ’œuvres oscarisés ou simplement d’un excellent film sans prétention comme c’est le cas ici.
Un navet aha rien à dire. Tout les vieux stéréotypes sur le sergent et son ex ainsi que la rivalité avec son supérieur c'est hyper plat niveau scénaristique. Bon Clint est bourré de charisme ont peut pas lui enlever ça mais ça fait pas un bon film.
Une caricature du G.I. bloc de béton et cacahuète dans le cerveau qui est chargé de former de jeunes recrues. Le paquet est expédié dans l'île de Grenade pour liquider une équipe de "terroristes" en déliquescence avec le pouvoir local. N'ayez crainte, froidement et vite fait bien fait, l'affaire est conclue. Sans que l'instructeur n'esquisse le moindre sourire.
Quel film... quand j'en ai marre des bouses politiquement correctes, que je sature du wokisme de Disney et d'entendre dire qu'on n'a pas fait mieux que les dialogues d'Audiard, je me regarde le Maître de Guerre. Un OVNI dans la filmographie de Clint (comme Minuit dans le jardin du Bien et du Mal). Seules quelques longueurs liées aux relations sentimentales du sergent viennent calmer le rythme et privent au passage l'oeuvre d'une 5ème étoile. Le plus grand rôle de Mario Van Peebles au passage.
Un film de guerre parodique où Eastwood joue à l'instructeur militaire psycho-rigide, tentant de transformer de jeunes recrues insouciantes en soldats efficaces, qui vaut surtout le coup d'œil pour son lot de punchlines croustillantes.
Les punchlines continues du personnage d'Eastwood ne sauvent pas le film de l'ennui dans lequel on se retrouve plongé face au quotidien de nos Marines. Tout est extrêmement caricatural et grossier et derrière la caméra, Eastwood a l'air de jouer aux petits soldats tant les parties sensées héroïques et pleine de bravoure passent à côté. La rencontre entre Full Metal Jacket et Dirty Harry ne s'est pas faite ici.
Clint Eastwood inaugurait en quelque sort sa veine "vieux bougon au grand coeur"? Dont les jalons sont ce Maitre de Guerre, Grand Torino (2008), La Mule (2018). Et sûrement d'autres, car il est vrai que beaucoup d'autres films possèdent des caractéristiques similaires, mais ces trois sont caractéristiques. Bougon, inapte à la vie de famille (et fâché avec sa famille), remplie de préjugés, mais qui se révèlera avec certaines qualités; caractéristiques qui permettent de raconter une histoire avec la carcasse vieillissante ou vieille de Clint Eastwood. Cette production Malpaso est donc taillée pour Clint Eastwood. Première partie, prologue, nous le découvrons en prison et saoul, puis il prend son nouveau poste et doit remettre en forme le peloton d'éclaireurs: préparation et entrainement, confrontation avec la hiérarchie (Everett McGill, très bon). Il finit par avoir une reconnaissance de ses soldats. Puis le film se termine par une vraie intervention militaire, légère, mais réelle. Le film est jubilatoire grâce à ses dialogues vulgaires et très amusants: beau travail de James Carabatsos (avec des contributions de Dennis Hackin et Joseph Stinson). Le film est bien sûr dans l'affrontement entre le sergent Highway et ses jeunes soldats: choc des générations avec une préoccupation très professionnelle pour le sergent Highway qui doit les former. Et aussi dans l'affrontement avec se hiérarchie (une constante de beaucoup de films). Ne pas négliger dans l'intérêt que suscite le film, la relation avec son ex-femme est aussi bien écrite et empreinte d'un réalisme certain.
Sorti en 1987, “Le maître de guerre” nous ramène quelques années en arrière durant l’invasion de la Grenade en 1983. Réalisateur et acteur, Clint Eastwood est un vétéran des guerres de Corée et du Viêt Nam et revient chez les Marines pour entraîner une unité de reconnaissance. Le vieux sous-officier va les former à la dure, malgré tous ses détracteurs qui souhaitent le voir enfin prendre sa retraite. “Le maître de guerre” est l’histoire d’un fantôme d’un autre temps que personne n’attend plus. L’homme viril et brutal cache pourtant une blessure profonde. Malheureusement, c’est ce côté dramatique qui a du mal à transparaître à l’écran. “Le maître de guerre” n’en reste pas moins une œuvre plaisante sur un vieux bourru qui tente de dresser de jeunes indisciplinés. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com