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chrischambers86
13 952 abonnés
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3,5
Publiée le 17 octobre 2012
Voilà une surprise particulièrement bonne, aux acteurs excellents (le jeune Giuseppe Cristiano est remarquable),et aux paysages splendides du sud de l'Italie dont on sort le coeur chamboulè! Avec "Io non ho paura", le rèalisateur Gabriele Salvatores prouve une sensibilitè et un charme certains! D'après un beau roman de Niccolo Ammaniti, le film amènage des moments de grâce dans les blès dorès par le soleil! Quand le crime fait irruption dans le paradis estival de l'enfance, cela donne un petit bonheur de film somptueusement mis en scène et en lumière qui fut à juste titre couvert de prix et de nominations en Italie! L'occasion de voir ègalement une formidable (et trop rare) comèdienne: Aitana Sànchez-Gijon! Beau et attachant...
Si L'Eté où j'ai grandi est un beau film qui se regarde facilement on a malgré tout cette impression que tout au long du film il manque quelque chose pour réellement en faire un grand film, la mise en scène manque d'âme et d'émotion mais ça reste quand même un film à découvrir, ses jeunes interprètes sont très justes dans leur rôle.
Le ciel bleu du sud, un champ de blés d'or, des enfants qui jouent à vélo près d'une maison, une jolie maman… eh non, ce n'est pas "Respiro", il n'y a pas d'océan. En fait c'est le sud de l'Italie donc c'est un peu moins étouffant que la Sicile, quoique, le scénario est plus lourd de sens. Fidèle à mon habitude, je ne vous dévoile rien de l'histoire, mais elle a son petit côté surprenant et ce n'est pas désagréable. Le problème, c'est que les trois quarts du film reposent sur cette histoire et un quart sur la beauté poétique d'un gamin dans la campagne en 1976, terre de liberté et de jeux. C'est presque moins encore que "Respiro", et parfois ça se ressent par quelques lenteurs ou lourdeurs. Ce qui est aussi dommage, c'est que cet enfant semble un peu survoler l'histoire. Ce qui arrive aurait affolé ou révolté n'importe qui, alors pourquoi semble t'il si peu alarmé, pourquoi met il tant de temps à vouloir comprendre ? Ce n'est pas un mauvais acteur, c'est un garçon charmant, mais peut-être le réalisateur a eu peur qu'il devienne trop vite désagréable en prenant les bonnes décisions ? En un mot, ce n'est pas vraisemblable, parfois. Mais ne soyons pas trop injuste, la sympathique photo nous transporte en pleine canicule dans la campagne, avec des personnages pas suffisamment fouillés mais bien joués, on passe un bon moment. Mention spéciale à la musique, particulièrement agréable et parfois bien choisie, sans céder aux modes actuelles.
Un film bouleverssant. Le scénario sonne juste et les acteurs sont magnifiques. Les musiques collent parfaitement aux décors. La réalisation est d'une simplicité remarquable et ça donne le côté vrai de la chose. Un film intense et superbe.
Quelle claque! Je n'ai jamais eu aussi peur en regardant un film. Je ne connaissait pas du tout l'histoire. L'ambiance est assez étonnante, mélangeant à la fois images toutes en couleurs et innocence avec une découverte sordide et un monde d'adultes assez répugnant. Je le conseille car vraiment le thème est étonnant. Reste une déception, la fin, assez décevante par rapport à toute l'originalité du film.
Tenant un peu du film d’horreur et du suspense, « L’été où j’ai grandi » est avant tout une œuvre surprenante sur la perte de l’innocence. Ainsi, un des aspects les plus plaisants mis en place par le metteur en scène (Gabriele Salvatores, également coupable en 1996, d’un très mauvais « Nirvana » avec Christophe Lambert !) est d’avoir choisi de faire découvrir au spectateur les événements du récit par les yeux de Michele, son jeune héros. Comme l’enfant curieux, le spectateur n’aura accès qu’à des fragments d’informations et ce très lentement, ce qui ménage une bonne partie du suspense et nous fait en quelque sorte ressentir ce qu’éprouve le personnage principal. Salvatores parvient, en outre, à préserver son secret le plus longtemps possible, mais il semble bâcler le récit en une demi-heure et c’est un peu préjudiciable tant l’ensemble nous avait captivé pendant la première heure en nous transportant d’un genre à l’autre (notamment un petit détour par le cinéma asiatique fantastique…).
Chronique de l'enfance, le film (adaptation relativement fidèle du livre de Niccolo Ammaniti "Je n'ai pas peur") raconte comment cet été là le jeune Michele va se retrouver confronter au monde des adultes, gardant pour lui un secret trop gros pour ces petites épaules, un secret auquel tout une petite bourgade se retrouve mêlée. Une histoire touchante qui se déroule lentement, au rythme d'une musique discrète relayée par les champs des cigales, et un fait divers cruel joliment mis en images. Des couleurs un peu fades, comme délavées par ce soleil qui baigne les champs de blé à perte de vue, et surtout des jeunes acteurs impeccables d'authenticité, magnifiquement dirigés. Manque pourtant ce petit ingrédient magique qui crée l'alchimie et transforme un petit film sympathique en bon film.
Un film baigné de chaleur, où l'on ressent le craquant du pain ou la fraîcheur de la pastèque sous le soleil écrasant du sud de l'Italie , et qui nous propose pendant 1h48mn , de voir le monde à travers les yeux d'un enfant de 10 ans . Michele , garçon sensible et lumineux, se trouve confronté brutalement à la violence incompréhensible du monde des adultes, et à la chute d'un père fort et idéal . Le titre original "Je n'ai pas peur", rend sans doute mieux compte de l'atmosphère de cette violente chronique de l'enfance . La beauté des images est à tomber , et l'on suit avec émotion le parcours initiatique de Michele, qui apprend à surmonter ses peurs, découvre la trahison, ose s'opposer à son père , tout en faisant de son vécu un conte qu'il écrit sous les draps, à la lumière de la lampe électrique , pour mieux l'apprivoiser . Un film sans aucune mièvrerie, et dont le final, assez critiqué par la presse, m'a semblé juste et émouvant malgré l'emphase . C'est la bonne surprise de l'été, qui figurera sans aucun doute pour moi dans le top 2005 .
Gabriele Salvatores , réalisateur du sous-estimé Nirvana, signe un film de toute beauté, un hymne à l'enfance, un film mature sur le passage à l'age adulte et la perte de l'innocence. Poétique, des paysages somptueux, L'été où j'ai grandi est un film maitrisé de bout en bout. Les plans du réalisateur, grace à la superbe photo d'Italo Petriccione (déjà directeur de la belle photo de Nirvana), sont de véritables tableaux dans lequel il dépeint l'innocence de l'enfance soulignée par la musique quasi-lyrique de Pepo Scherman et Ezio Bosso. Un véritable tour de force artistique rendant hommage à la peinture et à la poésie dans sa forme et qui dans le fond dépeint l'humanité, ses travers, la maturité, l'éveil. La tendresse de Salvatores transpire à l'écran sur tous les plans et adopte le point de vue de son jeune héros interprété par le jeune et prometteur Giuseppe Cristiano. Ainsi voit-on un jeune garçon confronté malgré lui au monde cruel des adultes. Le monde de l'enfance est baigné du soleil italien brulant les blonds champs de blé tandis que le monde des adultes est froid et plongé dans la pénombre. Un vrai petit chef d'oeuvre. Une réussite incontestée du cinéma italien.
L'un des plus beaux film que j'ai jamais vu... Toutes ces couleurs et ces images superbes, servi par une histoire magnifique et très émouvante. Ce film, passé inaperçu en France vaut beaucoup mieux que tout ces Blockbusters Américains, tout ces films qui font 20 000 000 d'entrée mais qui ne les mérite pas... Et c'est triste qu'un film si beau n'ai pas eu autant de reconnaissance. Plus beau que Titanic et Out of Africa réunis, pour moi, c'est vraiment LE plus beau.
Une chronique estival qui se revele plus convaincante sur la forme que sur le fond.On ne peut en effet qu'etre subjugé par la splendeur que degage ces paysages du sud de l'Italie baignés de lumieres ,mais au dela de l'esthetisme pur ,le cineaste a su capter avec brio cette atmosphere nonchalante propre a cet age a cheval entre l'enfance et l'adolescence.Les jeunes comediens de par leur justesse participe egalement a l'interet de ce recit initiatique qui vire au drame lors de la revelation du kidnapping ,la lente amitié qui va s'instaurer entre Michele et le jeune otage n'atteint jamais l'intensité esperé tandis que le jeu des adultes se revele brouillon et inegal.A noter la jolie BO qui accompagne subtilement ces magnifiques plans ensoleillés contrastant avec la froideur des scenes interieures ,enfin il est dommage que la fin trop théâtrale rompt avec la subtile sensibilité de l'ensemble.
Le cinéma italien nous envoie régulièrement des petites perles comme cet "été où j'ai grandi". Il ne faut pas se fier d'ailleurs à ce titre quelque peu mièvre et qui laisse supposer un banal film d'initiation. Si le personnage principal est bel et bien un adolescent, le cinéaste oriente plutôt son film vers le thriller au bout d'une vingtaine de minutes. Le tout présente même une atmosphère fantastique qui nous évoque plutôt le cinéma espagnol dans le style de "l'esprit de la ruche". Les images sont tout bonnement splendides, la musique est magnifique et les paysages sont sublimés par une mise en scène élégante et fluide. Le tout est soutenu par de jeunes acteurs talentueux et le final à la limite de l'onirisme est splendide. Une véritable surprise comme on aimerait en voir plus souvent.
Si le petit Giuseppe est le principal acteur, la musique est son accompagnement. Une bande son magistrale de Ezio Bosso en quartet qui nous accompagne magnifiquement. Le scénario est cousu de fil blanc malgré quelques longueurs mais aucune maladresse. La stupeur que l'on attend pas fait place à un drame qui se prépare, on le sait, mais ce n'est pas uniquement le thème. On traite du rapport parents enfants, rêves et réalités et les questions. Un très beau film envoutant à vraiment connaitre. 4.5/5 largement !!!