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Peter Franckson
52 abonnés
1 153 critiques
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4,0
Publiée le 22 avril 2018
Le film est adapté du livre éponyme (2001) de Niccoló AMMANITI et qui a reçu le prix Viareggio (2001), prix littéraire datant de 1929. Son titre français est « Je n’ai pas peur ». Le film a reçu, en 2003, le Ruban d’argent du meilleur film ainsi que celui du meilleur réalisateur (récompense, décernée depuis 1946, par le syndicat national des journalistes cinématographiques italiens). L’action se déroule au cours de l’été 1978 dans le sud de l’Italie (tournage à Melfi, province de Potenza et région Basilicate). Michele, 10 ans, fait partie, avec sa sœur, d’une bande de copains qui se réunissent dans une ferme abandonnée.spoiler: Il y découvre, par hasard, qu’un enfant, Filippo, du même âge et originaire de Milan, y est séquestré (en vue d’une rançon) dans une fosse. Outre l’amitié qui va se créer entre les 2 enfants , Michele va découvrir aussi la trahison, la méchanceté et les mensonges des adultes. Beau film sur l’enfance et la perte des illusions. La réalisation est mise en valeur par la beauté des images estivales (soleil ardent sur les blés prêts à être moissonnés, aura de mystère, renforcée par la présence d’animaux (corbeau, hérisson, serpent et chouette) et témoignant de l’état psychologique des enfants.spoiler: Il faut rappeler que c’est au printemps 1978 qu’Aldo Moro, chef de la démocratie chrétienne italienne a été enlevé par les Brigades Rouges (16 mars) puis découvert assassiné (9 mai) à 61 ans. C’est l’époque qualifiée « d’années de plomb » (fin des années 1960’-début des années 1980’).
Cest un été dans les années 70, en Italie du sud, à la campagne. Un enfant samuse avec dautres enfants, et découvre un secret dadultes, qui aurait dû être mieux caché. Malgré quelques facilités et invraisemblances, cest un beau film, chaud, à latmosphère prenante, presque oppressante. La réalisation fait quon ne sort jamais de lhistoire, on est de tout cur avec le jeune héros. Les personnages adultes sont un peu simplistes, leurs comportements manquent à la fois dexplications et d'ambiguïté. Mais on a frôlé le grand film.
Le cinéma italien nous envoie régulièrement des petites perles comme cet "été où j'ai grandi". Il ne faut pas se fier d'ailleurs à ce titre quelque peu mièvre et qui laisse supposer un banal film d'initiation. Si le personnage principal est bel et bien un adolescent, le cinéaste oriente plutôt son film vers le thriller au bout d'une vingtaine de minutes. Le tout présente même une atmosphère fantastique qui nous évoque plutôt le cinéma espagnol dans le style de "l'esprit de la ruche". Les images sont tout bonnement splendides, la musique est magnifique et les paysages sont sublimés par une mise en scène élégante et fluide. Le tout est soutenu par de jeunes acteurs talentueux et le final à la limite de l'onirisme est splendide. Une véritable surprise comme on aimerait en voir plus souvent.
C'est un film qui m' a enchanté à l'époque. Cela parle très poétiquement de l'innocence de l'enfance et du moment où le voile se déchire. C'est à hauteur d'enfant et toutes les émotions sont ressenties intensément. Dois-je risquer de le revoir, plus de 10 ans plus tard?
Dans son petit village du sud de l’Italie, Michèle vit une vie paisible, un peu à l’écart du monde et voue un amour inconditionnel à ses parents. Un jour, au fond d’un ancien bunker, le garçon découvre quelque chose qui bouleverse à la fois son âme d’enfant et ses rapports avec son entourage.
Un thème fort et récurent du cinéma (l’enfant brutalement confronté à la violence du monde adulte), des acteurs qui collent à la peau de leurs personnages, des décors magnifiques : Les qualités de ce onzième film de Gabriele Salvatores (oscar du meilleur film étranger en 1992 pour Méditerraneo) sont indéniables. Pourtant, le réalisateur prend étrangement le parti de parti de filmer ce cheminement initiatique à la manière d’un film d’horreur. Images choc, zooms, ralentis, musique omniprésente et stressante à souhait : Salvatores ne recule devant aucun effet pour mettre les nerfs du spectateur à vif. Ce choix qui tient peut-être aux ambitions commerciales du film, compromet pourtant un peu l’âme du propos. On l’impression que Salvatores mise plus sur la forme que sur le fond et de la même façon, on regrette que les dialogues et la psychologie des personnages ne soient pas plus développés. Le film n’en demeure pas moins intéressant du fait de la force de son sujet et la justesse de ses interprètes, simplement il aurait mérité d’être plus sobre.
Un très bon film, mais je dois dire que je m' attendait à mieu encore de la part du grand Salvatores. quoi qu' il en soit empressez vous de voir ce petit bijoux si ce n' est pas encore fait!
Un très beau film à la fois poëtique, poignant et avec un suspense final à couper au couteau. Ce thriller dont les héros principaux sont des enfants est une vraie réussite. J'ai donc eu un immense plaisir à voir et à enregistrer ce film en DVD et c'est sûr que je le reverrai de temps en temps tant cette histoire m'a subjugué. Le jeu des acteurs adultes est très crédible et ceux des enfants boulveversant de naturel dont celui de Giuseppe CRISTIANO qui joue un Michele tourmenté par cette découverte qui va bouleverser sa vie et ses rapports avec sa famille, ses amis et son village. Quant au petit Mattéo DI PIERRO, son interprêtation de Filippo, l'enfant séquestré et maltraité est touchante et authentique et il a montré là tout son talent. Il est toutefois bien dommage qu'il n'ait plus rien tourné par la suite car sa prestation était vraiment exceptionnelle. Oui, j'ai passé un bon moment à voir ce film mais si vous voulez le voir, sachez qu'il y a vraiment du suspense jusqu'au tout dernier moment et préparez vos mouchoirs pour certaines scènes du film notamment quand vous verrez dans quelles conditions Filippo est détenu. C'est un réquisitoire contre toutes les mafias et il a encore plus de force puisqu'il est initié par un enfant qui perd justement toutes ses illusions et donc son enfance à partir du moment où il découvre Filippo. Attendez-vous donc à un grand moment de suspense et d'émotion !
Seulement 65.000 spectateurs en France -dans combien de salles ?- et même je ne pense pas que ce film soit sorti en Belgique ! C'est pourtant un très joli film qui porte un regard sur l'enfance, ses illusions et son apprentissage à la vie d'adulte. Les paysages sont superbement filmés et la Nature est présente à toutes les images.
Dommage que le titre originel du livre n'ait pas été conservé, il aurait sans doute attiré davantage de monde à la découverte de ce beau film. Dommage que les acteurs adultes hormis Aitana Sanchez-Gijon ne soient pas au niveau des enfants au milieu desquels brille Giuseppe Cristiano, les 4 étoiles auraient alors été acquises. L'atmosphère de l'Italie du Sud est particulièrement bien rendue et la réalisation de ce thriller initiatique est quasiment parfaite. Le tout est servi avec une photo sublime et une bande originale qui ne l'est pas moins. A voir en V.O tant la langue italienne est mise en valeur
C'est émouvant, des petits acteurs qui jouent remarquablement bien, des paysage superbes avec une très belle lumière : on ne s'ennuie pas une minute. Du grand art.
c'est un film magnifique. Les scènes dans les champs de blés sont particulièrement belles, l'apparente légèreté associée aux courses dans les champs, à l'enfance, à la fin de l'été renforcent encore plus la sinistre découverte que fait Michele. Un film très fort, porté par le jeune Giuseppe Christiano. Je n'ai malheureusement pas pu apprécié pleinement son jeu car j'ai vu le film en VF. Toutefois, les doublures étaient quand même plutôt bien. Bref, un film fabuleux, à voir absolument.