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Seb De Niro
1 abonné
60 critiques
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4,0
Publiée le 19 septembre 2024
Un Clint Eastwood comme je ne l'avais jamais vu, à l'interprétation et à la réalisation (il est également producteur en plus). Film très intéressant par son thème, sa réflexion, son lieu et son originalité. Les acteurs sont bons, surtout Clint Eastwood qui est en roue libre et délivre une grande prestation, complètement déconnecté de la réalité et du business hollywoodien, c'est d'ailleurs le sujet du film. Évidemment, ce-dernier est un échec au box-office. Quelques très beaux paysages et décors, une bande-son africaine très plaisante. Le film est en fait une adaptation d'un livre : En 1951, l'écrivain Peter Viertel suit le cinéaste John Huston lors du tournage de L'Odyssée de l'African Queen. Il s'en inspire pour son roman Chasseur blanc, cœur noir où il crée le personnage de John Wilson, fortement inspiré par John Huston. Clint Eastwood reprend donc le rôle de ce dernier.
Un film pour redécouvrir, s'il le fallait, la continuité et l'authenticité de la carrière prolifique de réalisateur du grand Clint. Derrière le héros John Wilson, ersatz de Huston, on retrouve un Eastwood indépendant, face aux studios hollywoodiens, face aux légendes de l'industrie, face à lui-même, face à l'éléphant, face à un ami de long date. Eastwood ne se donne pas le beau rôle, loin de l'image droitière qu'on a pu lui coller. spoiler: La fin tragique du pisteur et son refus de se complaire dans la beauté des paysages de la savane nous laissent un parfum d'introspection fragile et pas de donneur de leçons au moment de dire "action". TV2 - décembre 2022
“Chasseur blanc, cœur noir” se déroule en Afrique dans les années cinquante. Clint Eastwood incarne John Wilson, un réalisateur reconnu pour son travail, mais également pour son tempérament égocentrique. Alors qu’il croule sous les dettes, il décide pourtant de partir en Afrique, convaincu de réaliser un chef-d'œuvre. Une fois sur place, John semble pourtant se moquer totalement de la préparation du tournage. En effet, ce dernier est saisi avec fascination par un safari et est obsédé à l’idée de tuer un éléphant. Véritable échec commercial à sa sortie, cette œuvre inspirée de la véritable vie du cinéaste John Huston, propose en effet un scénario assez faible. L’intrigue cherche constamment à mettre en scène les obsessions du protagoniste qui ne prend plus cœur en son métier. “Chasseur blanc, cœur noir” est un film engagé et moralisateur, mais insaisissable. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Redécouvrir un film des années après l'avoir vu à parfois du bon, je ne gardais pas un souvenirs grandioses de cet Eastwood, mais pourquoi ? Il campe à merveille un John Huston, qui a des principes qui ne sont que les siens, qui est un trublion dans le monde du cinéma Américain. Ce n'est pas l'histoire de la réalisation du film African Queen, même si sa génèse se dresse en arrière plan. Eastwood veut montrer la grandeur d'un homme, sa force mais aussi ses failles, ses faiblesses, il veut commettre un péché, le péché ultime qui est de tuer un éléphant. Les dialogues sont parfaits, le jeu de Eastwood goguenard va très bien à la personnalité de son personnage, les décors sont superbes, on se croirait dans les productions des années 50 où; l'on voyait les villageois, chanter, danser, un souffle d'aventure, un dépaysement étaient alors proposé aux spectateurs. Une belle lecture et une immersion irréelle dans le monde du cinéma, avec l'hommage à un grand nom qui l'a fait, et au passage un pied de nez au système Hollywoodien, dans lequel Eastwood à progresser, il a toujours grâce à sa boite de production alterné projets grands public et œuvre plus personnelle. Avec celle-ci il va se démarquer durablement, pour faire le cinéma qui lui ressemble.
Un grand Clint Eastwood, plus grand que jamais, dans un rôle exécrable et odieux, majestueux. Bien entouré de Jeff Fahey, George Dzundza et timothy Spall. Dans les plaines désertique et arides africaine, où la passion de la chasse à l'éléphant remplace un film sur l'Afrique dont il est le réalisateur. Cette hymne à la nature chère au cinéaste, est une vraie bouffé d'air frais. Une fin surprenant et émouvant. Du grand film d'aventure !
Un bon film qui suit le périple d'un réalisateur qui part en Afrique pour y tourner un film et qui veut profiter du voyage pour chasser l'éléphant. Ce souhait vire un peu à l'obsession et aura des conséquences sur le bon déroulement du tournage du film.
Je trouve que la fin du film relève toute la justification et les efforts du film pour être une image de cet autre réalisateur qui dénonçait cette chasse. En vérité c'est la folie d'un homme qui est la trame sous-jacente. Et cette fin où les yeux se regardent et où les certitudes tombent est assez magistrale. Vraiment bien. Et j'aime ce petit clin d'œil à la ferme africaine avec le phonographe
Je suis déçu ... Les acteurs ne sont pas à reprocher : ils sont même très bons. C'est le scénario qui, étrangement, manque d'intérêt : on suit l'errance bizarre d'un homme et son incompréhensible caprice. Clint Eastwood a-t-il voulu réaliser un plaidoyer contre la chasse aux trophées, qui était très en vogue dans les années 50 ? Si c'est le cas, c'est raté. A-t-il voulu critiquer le racisme, notamment des anciens coloniaux ? Bref, on regarde ce film avec des points d'interrogation plein la tête ... Enfin, dernière remarque : la mise en scène est quelconque.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 24 mai 2021
J'étais vraiment excité de regarder Chasseur blanc, cœur noir après avoir lu l'intrigue. La première moitié du film est super ennuyeuse. On a l'impression que l'histoire met une éternité à démarrer. J'espérais que le film prendrait de la vitesse mais il ne le fait jamais. Vers la fin du film le personnage de Clint Eastwood décide de ne pas tuer l'éléphant son nouvel ami l'éléphant meurt et il s'en moque. Le film se termine avec lui commençant enfin à réaliser ce qu'il a fait. La fin semble précipitée et il aurait pu y avoir un dialogue expliquant le tous...
Ce film marque peut-être un tournant dans la carrière d'Eastwood, le public alors habitué à le voir en héros a du être très surpris de le voir camper un personnage plus humain et particulièrement antipathique, ce qui explique probablement le flop du film à sa sortie. Ce n'est pas son film le plus le plus apprécié donc et encore mois le plus connu mais c'est peut-être le plus sous-estimé et un des plus personnel. On retrouve, comme très souvent, une part importante et très bien menée de traitement réservé aux préjugés et aux minorités. Eastwood campe un personnage totalement obsédé par la chasse à l'éléphant et délaissant ses obligations professionnelles. Il se concentre sur cet individu obsessionnel (à la limite du suicidaire) et sur son entourage incapable de comprendre ses motivations, et vice-versa. Eastwood aurait pu rendre son film plus agréable à visionner en insérant plus d'images de paysages Africain mais ce n'est pas trop son genre, il en profite aussi pour mettre un joli coup de pied au derrière du paysage Hollywoodien.
Quelques beaux plans, quelques scènes prenantes, mais globalement, ça piétine sur du plat et on s'ennuie. Le personnage de Clint Eastwood est toujours le même : il défend de belles idées tout en étant volontairement désagréable.
Ce film est très original, au bon sens du terme. Le scénario ne ressemble pas trop aux films standards de Clint Eastwood. On sent que c'est très personnel. Ça l'est tellement, je pense, que ça finit par se sentir au niveau du spectateur, qui finit par s'ennuyer un petit peu. A moins d'arriver à rentrer totalement dans cette histoire que veut nous raconter Clint Eastwood. Celle d'un réalisateur hollywoodien, un peu grand gueule et rabat-joie, qui a plus de bouteilles que tout son staff réuni, qui part faire un film en Afrique, simplement parce qu'il veut faire un safari et tuer un éléphant. C'est très caustique, le personnage du réalisateur est aussi très haut en couleur, les critiques du milieu du cinéma fusent. Les acteurs sont relégués au 2nd plan, seuls le réalisateur, le producteur et le scénariste comptent. Le producteur devient le souffre douleur. Tout ça sous fond africain, bercé par la musique des tamtams on a droit aussi à la critique des safaris. Bref cela termine bien, le réalisateur semble accepter le fait qu'il a fait des erreurs et qu'il va changer pour de bon. Lui peut être le système surement pas.
C’est à 60 ans que Clint Eastwood a pleinement réalisé que le tournage de films strictement commerciaux ne combleraient pas sa vie. A ce titre ‘’chasseur blanc, coeur noir’’ est un tournant d’autant que la catastrophe financière qui en est résultée n’a pas mis un terme à ses nouvelles ambitions. Son chef d’oeuvre sortira peu d’ années plus tard. Dans ‘’chasseur blanc, coeur noir’’ il y a autant de maladresses que de très belles choses et la leçon de vie que Eastwood voulait donner est parfaitement passée, il est dommage que les intellectuels du cinéma ne lui aient pas apporté tout leur soutien lors de sa sortie. Eastwood compose ici un personnage inclassable, fort mal dans sa peau et qui ne ressemble pas à Huston bien plus structuré que le personnage de John Wilson; cela n’a en vérité aucune importance. Ce qui compte, c’est tout ce que Eastwood à dans son coeur et ici il le vide complètement, c’est même parfois si complexe et si déchirant qu’il est impossible d’expliquer sans erreurs ses propos et ses comportements. Les remarques intelligentes fussent, quant aux réponses c’est à nous de les trouver. Les décors naturels font du bien et nous sortent de la première partie un peu kafkaïenne, les deux parties ne sont pas toujours bien filmées, Eastwood avait encore des progrès à faire. Certaines scènes sont bâclées et d’autres soignées, c’est vraiment un film curieux peu satisfaisant par sa forme mais fort enrichissant par son contenu. Chacun d’entre nous est certain de trouver dans l'oeuvre de Eastwood un ou plusieurs films qui nous conviennent, sa carrière depuis ‘’pour une poignée de dollars’’est tout simplement fabuleuse, c’est un modèle d’intelligence pour tous. Pour en revenir au sujet du départ: la reine africaine, malgré la présence des trois personnages, du bateau et de l’Afrique, ''chasseur blanc, coeur noir'' lui est totalement étranger.
Beaucoup de mauvais personnages. Le personnage du réalisateur navigue entre humanité et antipathie. Son acolyte n'est pas mieux. On se demande à partir de quand ils vont démarrer la réalisation du film. Il y a quelques bonnes scènes mais c'est dans l'ensemble assez fade et peu intéressant. Pas terrible, dans son ensemble (Surtout la fin) spoiler: Clint Eastwood le dit lui-même : La fin n'est pas bonne