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    Chasseur blanc, coeur noir
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    53 critiques spectateurs

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    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Clint Eastwood rend un somptueux hommage au cinéma des années cinquante, plus précisément au réalisateur John Huston et à son œuvre, «The African Queen», mais livre également une biographie curieusement anticipée de sa propre carrière (20 ans plus tôt), en faisant l’apologie de la force du cinéma d’auteur face à la toute-puissance hollywoodienne. Il interprète ici John Wilson, un réalisateur caractériel, endetté, peu scrupuleux et égoïste au plus haut point, de surcroît obsédé par la chasse à l’éléphant. La première partie du film, en Angleterre, est particulièrement longue et peu passionnante, mais le traitement réservé aux préjugés, la vision d’un Hollywood surfait et l’élocution de John Wilson dans un parfait anglais surprennent et forcent le respect. La seconde partie du film, tournée au Zimbabwe, est nettement plus intéressante et beaucoup plus rythmée. Les villageois, les animaux, les paysages africains et les couleurs naturelles sont sublimes à l’écran. L’émotion culmine dans un final très attendu, un face-à-face entre John Wilson et l’éléphant gigantesque tant recherché par ce réalisateur intransigeant à l’esprit complexe, scène prenante dans laquelle le film prend toute son ampleur tragique.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2011
    Un Clint Eastwood méconnu, simplement parce que moins bon que la moyenne. Clint y campe parfaitement un personnage atypique, mais le film, s'il offre toujours une vision très humaniste et un peu d'humour, est un peu longuet.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2010
    Un Clint Eastwood (devant et derrière la caméra) que je n'avais jamais vu. Un beau film même si ce n'est pas le meilleur de son réalisateur. La reconstitution du tournage de African Queen est bien rendue et assez intéressante. Mais quelle mauvaise version française à la télé !
    totoro35
    totoro35

    105 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Une oeuvre un poil oubliée dans la carrière d'Eastwood mais pourtant passionnante, le cinéaste s'inspirant du penchant autodétructeur de John Huston et de la genèse chaotique d'"African Queen" pour mieux célébrer la vie.
    kray
    kray

    53 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2011
    Ce film , l'un des moins appréciés (par le grand public en tous les cas) et paraissant mineur au vu d'autres oeuvres du grand eastwood , est pourtant l'un des plus beaux dans l'absolu. Puisant son inspiration dans un autre film, african queen , il relate surtout le comportement de john huston, son realisateur, lors du tournage de celui çi. Il en résulte un film fort, sorte d'hommage à un homme qu'eastwood admirait vraiment, et auquel il ressemble de plus en plus par sa capacité à traverser les époques, avec succès
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2010
    très belles images et un thème innovant. Clint Eastwood a tourné un film qui annonce les suivants et où il joue admirablement.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2010
    Le titre du film laisse augurer une espèce de mauvaise publicité pour WWF, à base de "bouh ! la chasse c'est très vilain ! il faut aimer les petits nanimaux sans défense qui veulent juste pouvoir brouter leur putain d'herbe en paix". En fait non. Ce sont bien les hommes qui sont au premier plan du film, et c'est tant mieux. Mais ce n'est pas pour autant génial, loin de là. L'intrigue est bonne, mais conduite de façon mollassonne. Les dialogues auraient pu donner un réel intérêt au film, mais les deux ou trois cassages en règle auxquels se livre le héros ne sont pas suffisants. L'histoire devient même désagréable, tellement Clint Eastwood aime emmerder son entourage. Le côté "guide du routard en Afrique" n'est pas non plus extraordinaire. A part les deux ou trois collines et la famille de Babar se promenant dans la savane, on ne voit finalement pas grand chose.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2010
    Une oeuvre relativement assez méconnu dans la filmographie de Clint Eastwood et qui pourtant tient facilement le haut du pavé dans cette dernière. Même en toute méconnaissance de cause, il aurait pas été difficile de savoir que le personnage de Clint Eastwood, John Wilson, n'est autre que John Huston, avec un soupçon de Clint, et que le titre du film dont le tournage sert d'arrière-fond à l'histoire est celui d'un des plus grands films d'aventure jamais tourné "African Queen". Il est donc nullement difficile aussi de savoir qui est vraiment qui dans ce film. Eastwood a pleinement réussi un film d'aventures intérieurs sur la quête de l'impossible et sur le fait que le réel peut être aussi excitant que le fictif représenté ici par le cinéma. Une oeuvre intelligente et très bien interprétée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 août 2010
    Un film plat qui ne comporte pas grand chose d'interesent.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    «White hunter, black heart» (USA, 1990) de Clint Eastwood se donne pour projet de reconstituer le tournage de «The African Queen» (USA, 1951) de John Huston. En interprétant Huston, Eastwood marque sa filiation envers l’auteur de «The Maltese Falcon». Similaire physiquement, la ressemblance entre Eastwood et Huston se retrouve également dans leur cinéma. Tous deux cultivent l’ambigüité de leurs personnages et mâtinent leur intrigue d’humour. Cela admis, il faut comprendre que «Gran Torino» ne rend pas tant un hommage à Siegel qu’à Huston. «White hunter…» se situe lors de la préparation qui a précédé le premier tour de manivelle. Il faut être une Katharine Hepburn vieillissante pour reprocher au film de ne pas suivre l’exacte vérité. En changeant les noms, en entremêlant des situations qui appartiennent autant au tournage d’«African Queen» que de «The Roots of Heaven», Eastwood s’affranchit de l’exact vérité sur Huston et aspire clairement à saisir le caractère complexe du réalisateur. Lorsque son scénariste vient lui avouer ses quatre vérités, sur le perron de la maison africaine, le visage d’Eastwood, à demi-plongé dans l’ombre, porte en lui toute l’ambivalence du caractère d’Huston. Entre les lignes, s’esquisse en creux le portrait d’Huston. Homme d’équipe, capable d’humanité et de compassion («The Asphalt Jungle» en témoigne très bien), Huston était aussi soupçonné d’être «fou» (on le lui rétorque souvent dans le film) et «égoïste». Eastwood met en scène l’histoire d’un homme obsédé, harassé par une idée fixe. Thème récurrent chez Eastwood, le dépassement de soi, l’élévation de sa condition à un degré plus noble, atteint des niveaux proche de la démence à travers la personne de John Wilson. In fine, tout le film ne tourne qu’autour de cette monomanie. Une fois son désir échoué, Wilson peut s’en retourner vers son tournage, vers l’Hollywood irréductible qu’il s’était surpris à défendre auparavant.
    kukrapok
    kukrapok

    15 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2010
    Un grand Eastwood injustement méconnu, dans lequel il nous gratifie d'un inhabituel numéro de viel alcoolique facétieux et enthousiaste.
    Mais en nous narrant l'histoire du fantasque John Houston sur le tournage de l'African Queen qui rencontre la nature africiane, il nous livre sa vision sur la société colonialiste de l'époque et surtout sur le microcosme du cinéma hollywoodien.
    Il offre de surcroit un de ses plus beaux roles à Jeff Fahey à l'époque habitué aux production du genre Hollywood Night.
    Au final un récit d'humanité et d'humilité drole et touchant
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    999 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Un des films les plus méconnus de Clint Eastwood est pourtant l'un des meilleurs qu'il m'a été donné de voir. Ce que j'aime chez un réalisateur, ce n'est pas tellement sa façon de diriger ses acteurs ou ses frasques visuelles (même si la plupart sont originales et le plus souvent importantes à l'œuvre) mais bel et bien et avant tout l'histoire, le sujet du film. Ici, ce biopic officieux sur le réalisateur John Huston est vraiment captivant. Eastwood revêt donc une fois de plus la casquette d'acteur/réalisateur et cette fois-ci, ça fonctionne vraiment à merveille... Le scénario est prenant, les acteurs tous judicieusement sélectionnés pour ne pas rentrer dans l'exhibitionnisme de stars, au jeu juste et sans fioriture. Les décors naturels sont quant à eux très bien exposés, idem pour la reconstitution des années 50. On est donc happé par cette histoire de réalisateur anticonformiste grossier mais au bon fond servie par un Clint Eastwood brillant, mettant son habituel franc-parler et ses coups de poings au service de séquences qui en valent la peine ; en témoigne la scène dans le restaurant, absolument jubilatoire, commençant par la critique nuancée mais néanmoins acerbe et directe d'une antisémite à une empoignade violente contre un maitre d'hôtel raciste. Le passage, montrant le fond d'un homme au grand cœur, est un paradoxe total avec la nature belliqueuse de ce même homme qui, par la suite, n'aura de raison de vivre que son obsession pour la mort d'un animal, crime purement gratuit mais qu'il juge personnellement jouissif. La suite du long-métrage réserve son lot d'émotions mais aussi de longueurs justifiées, ces moments transposant le ressentiment d'une équipe de film qui attend inlassablement le début d'un tournage éternellement repoussé. Chasseur blanc cœur noir est au final un excellent biopic, à la fois poétique et critique, qui remet en question le talent d'un Clint Eastwood alors au plus bas à la fin des années 80.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    70 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2009
    Film globalement décevant, ce qui est souvent le problème lorsqu'il sagit de reprendre un bouquin, des passages bons et droles, alternent avec des passages un peu trop vides et mous, bien sur les acteurs sont excellents. Bref décevant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2011
    Chasseur blanc, coeur noir (1990) est une œuvre atypique de la part de Clint Eastwood, à tel point que l’on en vient à douter quant on apprend que c’est bien lui qui endosse à la fois la casquette de réalisateur et d’acteur. La mise en scène particulière (lenteur et psychologie des personnages sont très réussies), ajouté à l’excellente distribution (Clint Eastwood égale à lui même face à l’excellent Jeff Fahey).
    Eastwood surprend avec cette œuvre singulière, on lui préfèrera amplement ses autres réalisations, comme ses polars old school auxquels on est habitués.
    NicoMyers
    NicoMyers

    59 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2009
    Après Bird, Eastwood semble encore vouloir se racheter des accusations de racisme qui ont pesé sur lui avec la série des Dirty Harry. Se mettre lui-même face à la question raciale, il le fera encore, discrètement ou non, par le biais de personnages de martyrs comme Ned dans Impitoyable ou Frank dans Jugé coupable. Les récentes accusations de Spike Lee suite au 'dyptique Iwo Jima' semblent lui avoir encore donné envie de s'y pencher, d'où Gran Torino. Mais revenons à Chasseur blanc, coeur noir. Comme il s'agit en premier lieu d'une extrapolation sur le tournage d'African Queen dirigé par John Huston, c'est l'occasion d'offrir une mise en abîme du 7° art et du mythe hollywoodien : sous d'autres noms, on croise les équivalents de Katharine Hepburn, Humphrey Bogart, Lauren Bacall et bien évidemment John Huston, renommé John Wilson, sous les traits de Clint Eastwood. Cette chasse à l'éléphant que Huston veut absolument faire se transforme en parabole du courage artistique : oser faire le film qu'on veut, sans écouter les créanciers ni le public (ce qui reviendrait à écouter la doxa en politique). C'est également un hymne à la tolérance : le pessimiste John Huston accepte d'octroyer une fin heureuse à son film une fois qu'il a découvert l'humain comme il l'imagine en Afrique. L'idée qu'un homme blanc puisse se sentir noir, d'où le titre. Là encore, Clint endosse le rôle de "justicier", mais justicier de la morale : dans la même scène, il insulte grossièrement la femme pro-nazi puis castagne solidement un homme qui traite un serveur Africain comme un animal. Néanmoins, on reste dans un Clint mineur, car inégal et moins aboutit que la décade prodigieuse qui suivra à partir d'Impitoyable. En témoignent les scènes du bateau ou de l'éléphant (avant-dernière scène), dont la mise en scène subjective et tremblée contraste maladroitement avec la rigueur classique du reste du film. Regardable quand même, mais un peu convenu.
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