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    L’aveu
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    4,0
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    labadens
    labadens

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Avec l' Aveu , Costa Gavras s'attaque à un sujet très fort et dur, notamment en 1970, sur les dessous du Stalinisme et du communisme selon l'URSS.
    Il y parvient brillamment ; son but n'est pas d'attaquer les pensées communistes mais de dénoncer la politique de certains satellites de l'URSS.
    Plus précisément, il se base sur le long emprisonnement d'un haut responsable politique Tchécoslovaque, qui se retrouva accusé d'espionnage. Il montre comment on peut briser un homme, physiquement, idéologiquement ou encore moralement, le manipuler alors qu'il est en position de faiblesses, lui mentir pour obtenir des aveux .
    La réussite du film, c'est de nous faire ressentir l'injustice à travers le personnage principal, de le rendre intéréssant et attachant, rendant l’œuvre encore plus forte et efficace.
    Sa réalisation est aussi brillante qu'efficace, il nous emmène au plus près des protagonistes, sans jamais en faire trop, et évite toute lourdeur ; il reste dans la justesse , ne rendant l’œuvre que plus poignante. On ressent tout ce que Montand subit, il nous prend aux tripes.
    Costa-Gavras signe avec L'Aveu une grande œuvre à la fois sensible et intelligente, d'une puissance et d ' une efficacité politique forte , où l'on se retrouve immergé avec sensation dans le calvaire d'un homme, remarquablement joué par Yves Montand.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2024
    Assez long et pénible à regarder. Décrit magistralement la mécanique impalpable mise en place pour accuser des hommes innocents en cherchant à exploiter tout soupçon de déviance du parti. Très sombre et éclairant sur le sectarisme et le soupçon permanent des mentalités communistes.
    Antoine H
    Antoine H

    32 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    Film beau et implacable.
    Néanmoins, les faits décrits sont largement plus connus qu'au moment de la sortie du film; et le spectateur attend un peu plus qu'une description lente et méthodique.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Après un début assez exceptionnel de part sa mise en place et sa mise en scène, L’aveu abat rapidement son jeu. Il indique clairement sa position et sa direction, puis ne se contente pas de raconter mais démontre et défend. Un peu déroutant certes, mais intéressant.

    On retrouve avec autant d’efficacité le même procédé narratif que dans The Father plus récemment, jouant sur l’ignorance du spectateur. (Il faudrait lui trouver un nom)

    Un comédien, un scénario, un peu de mise en scène et de montage (inventif). C’est tout. Ça suffit.

    Même si c’est le but, c’est trop long.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2022
    Je comprends l'intérêt historique du film mais malheureusement tout cela semble absurde aujourd'hui, les protagonistes semblant faire preuve d'une grande bêtise en restant fidèles au parti communiste alors qu'ils ont eux même participé à des mascarades de procès par le passé et qu'ils en ont fixés les règles du jeu.
    Bref, peu de sympathie pour les personnages et Montant en fait des tonnes, il est beaucoup plus crédible dans le film Z.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2021
    J'ai été entraîné dans L'aveu comme le protagoniste est entraîné dans un interrogatoire brutal et sans fin. Étant donné l'insipidité générale de la plupart des films d'aujourd'hui il s'agit d'une véritable diversion vers la puissance qui se trouve réellement sous la surface des films, le jeu des acteurs, l'écriture, la mise en scène et surtout l'ambiance. L'ambiance de ce film vous entraîne comme le personnage joué par Yves Montand alors qu'il endure un interrogatoire de deux ans par la République populaire Tchèque. C'est aussi un film historique plein de détails sur les Titistes, les Trotskystes, les anarchistes et sur la paranoïa et la lutte pour contrôler la révolution communiste. Mais Montand est simplement superbe lorsqu'il endure une variété impressionnante de techniques d'interrogatoire...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    Costa Gavras est assurément l’un des auteurs les plus engagés de son époque ; son œuvre regorge de films dénonçant les régimes politiques totalitaires. Là, il s’appuie sur l’auto biographie d’Artur London pour condamner le Stalinisme.
    Ce film se déroule à Prague et raconte les procès staliniens menés par les soviétiques contre des hauts dirigeants tchécoslovaques accusés de haute trahison en 1952. Ce procès concerna 14 personnes (ministres, vice ministres…) dont la plus part furent exécutés à l’issue d’un procès fantoche. Costa Gavras, certainement dans l’idée dans faire un film intemporel, ne situe pas son film. Le spectateur baigne longtemps dans l’incertitude quant au lieu et la date de l’action. Montage et construction narrative (flash-back et flash forward, moderne pour l’époque) ne visent qu’à alimenter ce climat étrange. Il faut donc passer outre et accepter le deal : on ne comprend pas tout. Après tout, les procès de Prague ne sont qu’un prétexte pour décortiquer, au travers de ces procès iniques, toute la mécanique mise en place par les régimes totalitaires pour rendre coupable juridiquement des innocents. Cette logique, via des procès publics (ici diffusion radio), vise à montrer au peuple que le pouvoir est fort et que l’idéologie politique est supérieure. Costa Gavras se concentre sur les méthodes employés par ces régimes pour extorquer des aveux aux accusés. L’aveu, même aujourd’hui dans nos pays démocratiques, est la pierre angulaire de toute accusation ; les obtenir à n’importe quel prix est la marque du totalitarisme qui tente de légitimer son action.
    Donc c’est un film froid et brutal de bout en bout construit à base de sévices à répétitions ; et l’analyse faite ici est bien intemporelle puisqu’elle détaille cliniquement une dérive totalitaire du pouvoir. Courageux aussi pour l’époque, le stalinisme avait séduit bon nombre d’intellectuel occidentaux à l’époque des faits alors que goulag, assassinats politiques et antisémitisme métastasaient le bloc communiste. 50 ans après sa sortie, les exactions de ces régimes sont prouvées, mais le propos est toujours d’actualité alors que la Russie a tendance à réécrire son Histoire.
    L’atmosphère du film est étouffante, claustrophobe et kafkaïenne. Et au centre du film un Yves Montand qui livre une interprétation viscérale que l’on retrouvera chez Fassbender dans « Hunger ». Il nous prend aux tripes avec ce personnage qui croit que le parti incarne la vérité et que ce dernier ne peut pas agir de manière arbitraire. Mais c’est surtout lorsqu’Yves Montand est broyé par ce processus de déshumanisation qu’il nous sidère le plus.
    Un incontournable… Petit traité des procès totalitaires
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2020
    Dans les années 50, à Prague, un haut-dignitaire du parti communiste se fait arrêté. Il est alors sommé d'avouer des crimes qu'il n'a pas commis, et régulièrement torturé. Après "Z" et sa critique des dictatures militaires d'extrême droite, Costa-Gavras adapte le livre autobiographique d'Artur London, dénonçant le fonctionnement des purges dans les dictatures staliniennes. Un film qui fit beaucoup d'effet en France à sa sortie en 1970 (plus de 2 millions d'entrée !), une époque où l'URSS était idéalisée par beaucoup, et où le Parti Communiste Français était un courant politique influent. Mais Costa-Gavras cherche moins avec "L'Aveu" à faire de la politique qu'à critiquer le totalitarisme. Ou comment briser physiquement et psychologiquement un individu, et se faire passer auprès de son peuple pour un système juste, civilisé et démocratique. Le tout porté par un Yves Montand sensationnel, qui incarne ce communiste qui croit en ses idées jusqu'au bout, et ne peut admettre que son parti fait une erreur en le sommant d'avouer. L'acteur s'est d'ailleurs considérablement amaigri au cours du tournage pour représenter l'affaiblissement de son personnage. Mais la réalisation n'est pas en reste, offrant des décors & costumes volontairement austères, une image froide, et des acteurs peu connus symbolisant les rouages, figurants, et pions interchangeables du pouvoir. Plusieurs plans sont marquants, les effets de montage accentuent les répétitions et pressions subies par le protagonistes, et l'on note quelques idées de mises en scènes assez originales. "L'Aveu" est donc un film fort, et important pour son époque.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Un excellent film de nature politique qui est une véritable dénonciation des dérives horribles du communisme en Tchécoslovaquie durant la Guerre froide. Le spectateur est constamment plongé dans une atmosphère pesante, oppressante lorsqu'il assiste à la purge dont fait l'objet un groupe de cadres (tous des antifranquistes) du parti communiste tchèque avec l'utilisation de procédés arbitraires dignes de l'URSS au temps de Staline (torture, violences psychologiques, manipulations, extorsions d'aveux montés de toute pièce, procès théâtralisé...) Yves Montand (dans la vraie vie, il fut un véritable sympathisant communiste) incarne avec conviction et efficacité (allant même par perdre pas mal de poids pour mieux coller à son personnage victime de mauvais traitements) l'un de ces cadres du parti ayant fait l'objet de cette purge (teinté d'un certain antisémitisme) à la sauce stalinienne. Un film sans doute choc à l'époque pour les sympathisants communistes dont beaucoup fermaient encore les yeux par idéologie (l'infaillibilité du parti communiste) devant ces exactions. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Un long discours passionnant d’interrogatoire sur des prisonniers politiques durement réprimandés, en pleine projection succédant au sujet des dictatures militaires souverainetés identités nationales sud-américaines. Le regard se porte vers le régime totalitaire de l’échiquier URSS et ses satellites pions d’Europe côté bloc de l’Est, la rivalité face à l’influence des États-Unis dans sa région hégémonique. C’est un pamphlet d’impartialité avec cette mise en scène glissée d’archives ambiguës, que ce soit de droite comme de gauche le clivage politisé, les extrêmes étatiques ont instauré l’histoire. Il n’est pas besoin de le répéter la leçon d’école, on n’aura de cesse de le savoir à cause de quoi concrètement. Les démocraties populaires étaient franchement autoritaires comparés à leurs opposants contre-révolutionnaires conservateurs nationalistes, des cachotiers d’un cercle vicieux, une complicité équivoque qui divisa le monde froidement en guerre indirecte. Des tortures connus par le vécu de la dissidence dont l’auteur autobiographique de cette adaptation semi-fiction, son opinion personnelle restera neutre malgré l’éprouvante emprisonnement d’avoir subit un acharnement étatique. Il était vivant sain et sauf au moment d’écrire son livre et de le citer aux journalistes ennuyés à la recherche de sensation presse pour s’attirer les faveurs d’une bonne opinion publique. C’était une méthode plus psychologique que physique tout autant douloureuse, le manque de sommeil, l’eau qui tombe violemment glacée sur la tête et un effort de marche forcée. La fatigue bousculante fut une épreuve tortueuse, finalement l’aveu à l’aveuglette retient ses larmes à faire fondre, la sentence capitale ou à vie laissant au temps viendra à bout de la réhabilitation. L’entrée en scène théâtrale au sein du parti propre à ces gouvernements socialistes fut une mascarade, le synopsis d’un homme qui n’avait jusque-là rien à se reprocher, grâce à son passé républicain anti-franquiste irréprochable n’était qu’un résumé, ses origines ciblées au procès rappellent son inspiration Trotskiste mineur. Ce sera toujours l’amour d’une femme, l’honorable actrice épouse la Simone à intriguer, qui trahira sa confiance troublée comme dans les histoires politiques folkloriques, ainsi soit ce roman réalisme. L’objectif du cliché photo encore flou, il réussira à s’extirper en faisant défection à l’Ouest Occidentale, l’interprétation est du grand cinéma français. C’est une analyse non-anticommuniste mais une critique à l’égard des dirigeants successifs après le père fondateur qu’est Lénine, qui ont dirigés l’Union Soviétique en le transformant en purge bataille Stalinienne à ciel ouvert. Sa dérive en direction de la boussole autoritarisme, le bouc émissaire et une peur psychose des bourgeois, un sentimentalisme nationaliste même pensée idéologie dans les pays où le communisme de dictateur persécuteur y a triomphé. L’heure du printemps de Prague a sonné le glas pour les Tchécoslovaques, une intrigue de plus historique.
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Costa-Gavras signe avec "L’aveu" un film éprouvant sur des tortures menées par le parti communiste en Tchécoslovaquie. La sobriété n’empêche pas à la paranoïa d’envahir le récit. Un film politique pessimiste.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Après « Z », dénonçant la dictatures des Colonels grecs, Costa-Gavras se penche sur un autre type de régime totalitaire : le Stalinisme. Fondé sur le roman d'Arthur London, « L'Aveu » est film pour le moins couillu. Car en 1970, en France il y avait beaucoup de personnes qui adhéraient aux idéologies du Parti Communiste. Mais qui s'obstinaient à ne pas croire aux ravages et aux crimes que le Communisme engendrait. Le cinéaste dénonce la justice à la « sauce » soviétique. Basée sur l'autocritique permanente, les privations, les épuisements mentaux et physiques. Pour exemple, le personnage joué par Yves Montand, est contraint de marcher constamment, sous peine de recevoir une volée de coups. Contraint de dormir dans une seule et unique position, sous peine de se voir infliger la même sanction. Au delà de ça, Costa-Gavras va encore plus loin en montrant cash que ces hauts responsables du régime soviétique n'avaient absolument rien à envier aux nazis. Car eux aussi, se laissent aller à tenir des propos visant très clairement celles et ceux qui sont de confession juive. Le point d'orgue est atteint lors du procès de tous les accusés. Le terme exact serait plutôt simulacre de procès lorsque l'on voit les méthodes employées au cours de cette audience. « L'Aveu », c'est un film froid, abrupt, qui n'a absolument pas pour vocation de caresser dans le sens du poil celui ou celle qui le regarde. Une œuvre courageuse, mais à ne pas mettre entre les mains de tout le monde.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2016
    Après le bon Z, et le très bon Section Spéciale, je continue de découvrir l'œuvre de Costa-Gavras. Une fois encore le sujet est "politique". Et une fois encore le propos dérange, provoque mais toujours à bon escient. D'Yves Montant à Jean Bouise, en passant par Michel Beaune les acteurs sont tous parfaits et contribuent à l'ambiance dérangeante et oppressante du film.
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Après avoir dénoncé le fascisme dans Z, Costa-Gavras dénonce à nouveau une autre forme de totalitarisme, à savoir le stalinisme. L’Aveu, tiré du roman autobiographique d’Artur London, est donc une œuvre assez courageuse car, en 1970, une bonne partie de la Gauche française (appartenant essentiellement au Parti communiste) refusait de croire dans les crimes que ce régime causait.
    Ainsi, il y dénonce les méthodes judiciaires du bloc soviétique faites d’autocritiques et d’épuisements psychologiques et physiques (Artur est obligé de passer son temps à marcher et de dormir dans une seule et unique position). Cet épuisement physique se fait notamment en montrant l’amaigrissement impressionnant d’Yves Montand au cours du film (le film fut d’ailleurs tourné en respectant quasiment la continuité du récit, ce qui permit à l’acteur de perdre 17 kg très visibles pendant le tournage). Il montre même à quel point l’aveuglement idéologique était présent dans le régime à cette époque puisque Artur lui-même avait, par le passé, jugé de la même manière qu’il le sera d’autres personnes soupçonnées du même type de "crimes" que lui. De même, Costa-Gavras ose montrer que les responsables du régime peuvent tenir des propos antisémites que n’auraient pas reniés des nazis.
    Pour appuyer sa dénonciation, le cinéaste se permet d’utiliser tous les moyens que lui offre son art, à savoir la narration spoiler: (alternance de flashbacks et de retours au récit principal que l’on découvre, en milieu de film, être lui-même un récit raconté par Artur quelques années après)
    , les techniques de prise de vue (travelling compensé), le son (voix-off) et le montage spoiler: (ralentis, les montages très cut pour souligner l’éternel répétition des jours d’emprisonnement, l’accumulation des mots "mort" et "perpétuité" lors de l’énoncé du verdict, l’utilisation des images d’archives pendant la détention d’Artur pour montrer les raisons de son engagement politique ou encore l’alternance finale entre d’autres images d’archive, des photos d’actualités ou des photos du personnage joué par Montand pour montrer le Printemps de Prague)
    .
    Costa-Gavras, aidé par d’excellents comédiens (dominés par Simone Signoret et surtout par un Yves Montand impressionnant de vérité) et par une équipe technique où l’on retrouve les noms de Chris Marker (en temps que photographe) et Alain Corneau (en tant qu’assistant-réalisateur), signe donc un film fort et courageux qu’il est important de voir pour comprendre ce qu’étaient les procès staliniens.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Tiré du roman autobiographique éponyme d'Arthut London, ce film est une illustration éloquente de la déviation inéluctable des régimes communistes vers le totalitarisme et l'oppression de ceux au nom desquels ils prétendaient agir : purges, torture, aveux escroqués, procès truqués dans lequels les accusés interprètent le propre rôle qu'on aécrit pour eux,...le tout à des fins politiques ou personnelles, et organisé sous la pression et avec la complicité de l'URSS.
    Yves Montand, pourtant ex compagnon de route du PCF, dans le rôle d'un vice ministre qui se voit accusé de Trotskisme, titisme et espionnage donne grâce à son talent, une véritable crédibilité à cette démonstration et Simone Signoret, épouse de ce minstre, déchue de sa position favorable dans la nomenklatura, finit par renier son mari puisque le Parti, qui ne peut se tromper à mis à jour sa vraie nature.
    Ce film a fait beaucoup en France pour ouvrir les yeux de nos compatriotes sur la réalité des régimes communistes d'Europe de l'Est. Il marque le début du déclin du PC dans notre pays
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