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    L’aveu
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    4,0
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    CrackO DingO
    CrackO DingO

    44 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2016
    Film trop politique, trop compliqué et trop long à mon goût. Sortez vos manuels d'histoire-géo pour bien maîtriser cette l'histoire. ----Février 2016----
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    Film politique mythique de la seconde moitié du XXème siècle, L'aveu est une implacable dénonciation des terribles dérives du système soviétique, qui s'appliquent aussi à ses pays satellites. Le long-métrage raconte l'histoire vraie de l'homme politique tchécoslovaque Artur London – il s'agit d'une adaptation de son livre du même nom – qui fut l'une des victimes du procès de Prague de 1952, destiné à purger les éléments considérés comme les moins proches de la ligne officielle, et au cours duquel les aveux des accusés furent obtenus sous la torture. Costa-Gavras ne nous épargne rien du sort réservé à cet homme, magistralement interprété par un Yves Montand à la transformation physique impressionnante : spoiler: sévices physiques et psychologiques, violences de tous les instants, pressions sur sa famille...
    Le cinéaste franco-grec dissèque avec brio les coulisses de ce système pourri jusqu'à l'os, dans lequel l'être humain n'a que peu de valeur face à un collectif entièrement fantasmé, et dont les dirigeants n'ont fait que multiplier les renoncements, s'accaparant une révolution n'ayant de populaire que le nom. Le film dénonce également avec force l'antisémitisme régnant au sein des instances dirigeantes, et le rôle majeur joué par celui-ci dans ces procès bidons. Une mise en scène superbe. Un grand film.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2016
    Le combat critique contre le mensonge. L'hypothèse qu'une politique sans esbroufe est impossible. Ce procès m'était alors inconnu. Les faits soient, la posture cinématographique conflue, une fois n'est pas coutume avec Costa-Gavras, vers une fiche Wikipédia scénarisée. Le grand Montand se retrouve empêtré dans un rôle de composition. Mais, Chris Marker est à la lumière, et la restauration de 2014 nous éblouit. La première heure est bavarde mais pertinente, la seconde vise un but sans aucune surprise. Si l'histoire doit laisser une trace, le film lui n'a su tirer le potentiel.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2016
    L’Aveu est un très bon film. Je ne suis pas particulièrement adepte des films dit « politiques » ni même du sujet de la politique lui-même, mais il faut reconnaître que ça en fait des œuvres marquantes surtout celle-ci. Un thriller politique rondement mené.
    Prague, au début des années 1950. Le vice-ministre des Affaires étrangères est surveillé et traqué par le parti, malgré un passé irréprochable. Un jour, il est enlevé par des inconnus. Le cinéaste grec décrit magistralement le mécanisme des purges en Tchécoslovaquie et la lente torture qui mène à l'aveu.
    Entre 1949 et 1954, en Tchécoslovaquie, plus de 40 000 personnes ont été jugées pour atteinte à la sûreté de l'État. Les juifs et les intellectuels furent les premiers visés. Inspiré par le long témoignage de Lise et d'Artur London, survivants de ces procès, L'aveu est presque sans aucun doute le film le plus noir de la trilogie politique de Costa-Gavras (qui comprend, aussi Z et État de siège, pas encore vus). L'action se situe dans des couloirs souterrains, des cellules humides où les bourreaux empêchent le prisonnier de dormir, de manger, le déshabituent de la lumière, du rythme des jours, afin qu'il perde toute notion de réalité.
    Dans sa cellule comme lors des interrogatoires, le prisonnier doit sans cesse marcher, ébloui, assoiffé, affamé. Contrairement aux soldats français en Algérie qui utilisaient des méthodes expéditives et violentes, la torture est ici moins directement brutale, plus raffinée, mais marquante. L'aveu public doit alors prendre la forme d'un cérémonial afin de sauver le parti.
    Pas de bande son à déclarer pour renforcer un réalisme saisissant et surprenant, seulement une petite ritournelle sombre mais belle en début et fin de film.
    Le réalisateur Costa-Gavras signe ici son 4ème long métrage avec une œuvre coup de poing, au fort réalisme, une réalisation d’ensemble très bonne avec quelques bémols dont des lenteurs. Le casting joue à merveille où Yves Montand, luttant contre l’abrutissement joue ici l’un des plus beaux et grands rôles de sa carrière. Simone Signoret, Michel Vitold, Gabriele Ferzetti, Jean Bouise, Sacha Briquet, Guy Mairesse, Laszlo Szabo y sont très bons.
    Avouez ! J’avoue je suis un poil déçu mais ça reste une œuvre choc et marquante à voir.
    Ma note : 8/10 !
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2016
    "L’aveu" est le quatrième long métrage du réalisateur français le plus régulier qualitativement parlant. Ce film, né durant le montage de "Z", se base sur le livre autobiographique éponyme d’Artur London, un résistant d’origine juive qui a commencé sa route dès l’âge de 14 ans en entrant aux Jeunesses communistes, avant de rejoindre les Brigades internationales en Espagne, puis de se retrouver bien plus tard sous le feu des projecteurs en devenant Vice-Ministre des Affaires étrangères en Tchécoslovaquie, après avoir été déporté par les forces allemandes durant la Seconde Guerre Mondiale. Cette histoire, je ne la révélerai pas davantage, afin de sauvegarder tout l’intérêt de ce destin ahurissant qui nous est conté ici. Afin de dénoncer le totalitarisme quel qu’il soit, le projet fut tourné dans la quasi continuité de l’action, ce qui contraignit Yves Montand à perdre dix-sept kilos dans le but de bien montrer à l’écran les effets produits par les mauvaises conditions de détention et les mauvais traitements qu’ont dû subir les accusés. Le voile est levé courageusement sur le stalinisme et le moins qu’on puisse dire, c’est que le résultat est édifiant. Au prix d’une réalisation intimiste, grave, et sans aucune musique ou presque, Costa-Gavras nous propose de découvrir en toute sobriété les débuts de la Guerre Froide avec un superbe Yves Montand dans le rôle principal n’hésitant pas à aller très loin dans son interprétation. Le style que nous propose le réalisateur nous place au même niveau que le principal intéressé, non pas sur les conditions de sa captivité qui ne manquent pas de choquer le spectateur, mais sur les questions qu’il se pose : que se passe-t-il ? de quoi on l’accuse ? qu’a-t-il à avouer ? qu’a-t-il fait de si répréhensible ? Pour bien transmettre cette interminable litanie, le film parait long, très long, et j’admets que ça peut en décourager plus d’un. D’autant plus long que les privations et les ordres se répètent inlassablement, agrémentés de manipulations diverses et variées. Le processus est interminable, mais se révèlera efficace puisque les aveux finissent par arriver au compte-goutte. L’approche faite par Costa-Gavras et le scénariste Jorge Semprún semble très réaliste, terriblement réaliste. Il en découle un film au propos fort et percutant, qu’on pourrait destiner à la mémoire des russes victimes du stalinisme. Yves Montand démontre ici qu’il est un grand acteur, de par son implication totale dans ce rôle, mais il ne faut pas négliger non plus les autres acteurs, car eux aussi contribuent aux sentiments de révolte et de dégoût que cette histoire suscite. "L’aveu" est donc une belle réussite au parfum de drame historique psychologique qu’il faut avoir vu au moins une fois, ne serait-ce que pour notre culture personnelle. De là à en faire un incontournable de sa vidéothèque personnelle, il y a un pas, car à mon sens, il manque ce petit quelque chose d’indéfinissable qui aurait pu rendre ce film mémorial définitivement inoubliable.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2016
    L'Aveu, le titre à lui seul fait frémir ! Le film en lui même aussi. Après deux long métrages - Amen et Séction Spéciale - fort intéressant mais pas concluants de bout en bout pour moi, celui-ci m'a conquis dès la première minute. Yves Montand est divin, la décadence de son personnage dut à la torture physique et psychologique dont il est la victime est tout simplement abominable et inhumain. On souffre pendant deux heures, cette sensation est à la fois malsaine mais d'une nécessité sans pareil. Ce cycle Costa-Gavras est décidément fort intense, je sens que Z lundi va encore me perturbé comme ce fut le cas aujourd'hui avec L'Aveu ...
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    L’Aveu est l’adaptation du livre homonyme d’Artur London. Ce livre est le témoignage du vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie (Artur London) qui fut arrêté, torturé et condamné lors des procès de Prague. Il serait à mon avis néfaste d’en dire plus sur l’histoire car c’est là le principal intérêt du film. Montrer l’ampleur de l’horreur, de l’amoralité, de l’inhumanité d’un système totalitaire pour provoquer à travers ce récit le sentiment d’injustice.

    Ce principal intérêt est peut-être aussi, pour moi, son principal handicap. La difficulté pour des films « témoignages » c’est d’avoir une réalisation, un montage, une mise-en-scène intéressante sans pour autant atténuer la puissance du propos. Costa-Gavras choisi ici la solution de facilité en restant très, trop à mon goût, sobre. Alors il y a certes un fond qui garde toute sa puissance mais, si ce n’est l’excellente performance de Montand, quelle différence y a-t-il avec une bonne fiction documentaire ? Il y a bien quelques effets de superposition très bien sentis et un montage lors des verdicts du procès beaucoup plus grossier, mais ce film est sans doute pour moi resté trop sobre dans sa forme pour avoir un véritable intérêt artistique.

    Malgré tout, le sentiment de révolte qu’a voulu provoquer Costa-Gavras est bel et bien là. Pour cela, pour Montand (et Signoret même si son perso est très secondaire) et pour le cynisme de quelques phrases telle que « Il faut juger le passé à la lumière des vérités que le parti a établies aujourd'hui » ce film reste une belle réussite.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2014
    C'est durant le montage de "Z" que Costa-Gavras découvre l'histoire de trois rescapés des procès de Prague en 1952, et plus particulièrement d'Artur London et son livre "L'aveu". Profitant du succès de "Z" pour l'adapter, il s'attaque à un sujet très fort et dur, notamment à l'époque sur les dessous du Stalinisme et du communisme selon l'URSS. C'est d'ailleurs ce que fait brillamment Costa-Gavras, son but n'est pas d'attaquer les pensées communistes mais de dénoncer la politique de pays (surtout l'URSS) qui se prétendent comme tel et finalement instaure un régime de terreur et de surveillances, empêchant toute forme de libertés et notamment politique. Plus précisément, il se base sur le long emprisonnement d'un haut responsable politique Tchécoslovaque, qui se retrouva accusé d'espionnage. Il montre de manière forte et dure, comment on peut briser un homme, physiquement, idéologiquement ou encore moralement, le manipuler alors qu'il est en position de faiblesses, lui mentir pour obtenir des aveux et prêt à le garder des années enfermées et sous divers tortures. La réussite du film, c'est de nous faire ressentir l'injustice à travers le personnage principal, de le rendre intéréssant et attachant, rendant l’œuvre encore plus forte et efficace. Il montre aussi les incidences sur sa famille et sa femme notamment, obligé de cacher la vérité à son fils et en même temps, la puissance de cette manipulation d'état capable d'influencer le jugement de gens très proche de lui. Sa réalisation est efficace, au plus près des protagonistes. Il n'en fait jamais trop et évite toute lourdeur et est toujours juste, ne rendant l’œuvre que plus poignante. Yves Montand, ancien membre de partie communiste, est très impliqué dans le film et ses propos, et sa composition est géniale et on passe, avec lui, à travers différents sentiments. Simone Signoret, sa compagne à la ville comme à l'écran est impeccable. Une grande œuvre, poignante et intelligence, d'une puissance et efficacité politique juste et très forte.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Yves Montant est saisissant dans ce drame politique signé Casta-Gavras. Mais si «l’Aveu» a perdu de son effet par rapport à sa date de sortie, on ressent une forte empathie pour ces victimes confrontées aux destructions psychologiques orchestrées par un pouvoir communiste prêt à toutes les manipulations. Même s'il ne rate pas sa cible, le film, non dénué de longueurs, manque d’impact.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    129 abonnés 2 229 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2013
    RAPT. "Marchez", ah bravo pour un film sur le communisme....Trêve de plaisanterie car Costa Gavras ne plaisante pas avec la politique. Mais voila que je me suis retrouvé comme le prisonnier, seul, isolé, triste, j'ai même perdu du poids au bout de 2H20.
    AMCHI
    AMCHI

    5 783 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2013
    Partant d'un sujet passionnant et important de montrer à l'écran surtout à l'époque ou fut tourné le film d'ailleurs Montant participa à L'Aveu après sa désillusion sur le communisme mais malgré son sujet qui m'a réellement intéressé je dois avouer que le film m'a tout de même déçu. L'Aveu manque d'une mise en scène percutante, l'ensemble dégage peu de puissance, ne joue pas assez sur les émotions du spectateur, L'Aveu est souvent trop sobre et n'a pas eu l'effet coup de poing escompté de plus quelques longueurs se font ressentir. Reste quelques séquences dures qui nous laissent apercevoir les dérives d'un Etat ayant un parti unique et omnipotent au pouvoir, sa déshumanisation et comment on peut parvenir à détruire un homme. L'Aveu est un film important mais essentiellement pour son fond car la forme laisse de marbre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2013
    Une leçon d'histoire poignante, un réquisitoire d'une redoutable efficacité porté par l'interprétation exceptionnelle d'Yves Montand à la fois fébrile et digne.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    Costa-Gavras s'attaque une fois de plus au totalitarisme (cette fois ci communiste). On y voit les conditions horribles de détention et les mensonges d'état du Bloc de l'Est (à l'époque c'était audacieux comme sujet). Malgré une mise en scène réussi, c'est un peu répétitif par moment. Yves Montand est impressionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Un grand film en forme de réquisitoire sur une période absurde et monstrueuse de l'histoire européenne.
    Le trait peut sembler outré aux "jeunes" générations, mais la réalité de ces régimes est parfois même sous estimée dans le film...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Un film comme on aimerait en voir plus souvent. Au delà de l'histoire vraie, "L'Aveu" est un film psychologique. Le spectateur ressent à quel le personnage central souffre, dans un monde totalement déshumanisé. Seul contre tous, le personnage va s'accrocher à l'espoir et ne jamais céder. C'est aussi une leçon à retenir. Costa Gavras signe sûrement son meilleur film.
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