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Play it again, Sam
10 abonnés
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1,5
Publiée le 25 mai 2021
En dépit de toute la sympathie qu’on peut avoir pour le travail de Josiane Balasko et pour les acteurs ici réunis, cette adaptation de la pièce éponyme de la même Josiane Balasko ne parvient qu’à être à de rares moments sympathique. Sujet rebattu, situations mal amenées et révélations grotesques donnent un résultat souvent ridicule à défaut d’être drôle. On ne croit pas une seconde aux personnages et à l’enchaînement de péripéties cousues de fil blanc. Or, dans ce genre de vaudeville insolite, c’est la base nécessaire pour espérer proposer un ensemble divertissant. Pas toujours très bien joué, cette pièce de théâtre filmée peine à prendre l’air et, surtout, à trouver son rythme. Alors qu’un tel sujet réclame un rythme endiablé où doivent s’enchaîner les rebondissements, chaque péripétie tombe comme une chape de plomb sur la précédente qui tournait en rond. Autrement dit, c’est terriblement mou. Pire pour une comédie, c’est rarement drôle et tout le monde semble bien mal à l’aise dans des rôles trop caricaturaux même pour une comédie. On sera aussi plutôt sceptique devant les flashbacks et les scènes incarnant l’imagination de Thierry Lhermitte. Enfin, toute la fin du film tourne à la romance attendue et le revirement des uns et des autres est trop lourdement appuyé pour convaincre. Cela fait tout de même beaucoup. Il faut cependant avouer que « Gazon maudit » mis à part, et peut-être aussi « Ma Vie est un enfer », la filmographie de Josiane Balasko n’est pas franchement folichonne. Dommage pour le duo qu’elle a plusieurs fois formé avec Thierry Lhermitte avec bien plus de bonheur.
C'est très bien joué avec une Balasko impériale dans un rôle ingrat et une Karin Viard lumineuse dans un rôle multifacettes, Lhermitte est également très bon, quant à Nadia Farès… oh là là ! le scénario est plutôt bien vu, l'humour fonctionne. La fin est intelligente en évitant (de justesse) la guimauve. On passe un bon moment, et puis, bon, c'est du Balasko, c'est quelqu'un qui a toujours des choses intéressantes à raconter.
Comédie dramatico-comique écrite et réalisée par Josiane Balasko. Sa mise en scène dynamique et son scénario délirant nous présentent des personnages forts et des situations alliant humour, violence et tendresse. Des situations devant lesquelles on rit, on s'étonne ou l'on s'offusque mais en aucun cas on peut rester indifférent. Ce film possède aussi de gros atouts avec une BO de classe chantée par Jane Barkin et une formidable affiche : Le duo Karin Viard - Thierry Lhermitte est superbement efficace. Quand à Josiane Balasko elle est tout simplement grandiose dans son personnage de psychiatre transsexuel.
12 après sa sortie, on se dit que l'on ne pourrait plus faire une comédie aussi insipide aujourd'hui. Le scénario est plat et sans intérêt, avec une succession de scènes ou Lhermitte qui fait des reproches véhéments à son ex femme, mais qui pour des raisons de circonstances exceptionnelles est contraint de la supporter quelque temps. Quelques éléments du scénario : le personnage principal écrivant qui vit dans un beau quartier parisien sont ultra cliché. Le seul élément drôle et original est le personnage de psy de Balasko (il y a une petite surprise dans le scénario que je ne dévoilerai pas).
Petite surprise pour un film assez descendu par la critique. En France, nous avons fait de la comédie un genre d'exception qui peuvent être fait par des novices, des maladroits mais aussi par des gens de talents. Bien que Balasko ne fait pas partie des pionniers il n'en demeure qu'elle possède un certains talents, elle est même indétrônable dans ce domaine, elle a d’ailleurs pu nous le montrer à plusieurs reprises. Elle respecte ce genre en y apportant les codes nécessaires à une bonne comédie mais aussi en bousculant un genre qui peut se vouloir de temps en temps moribond. Cela faisait plus de sept années que Balasko ne s’était pas coiffée de la casquette de réalisatrice. Son retour derrière la caméra a donc suscité une certaine curiosité. S’est-elle assagie (comme dans Un grand cri d’amour) ou s’est-elle encore laissé aller au politiquement incorrect comme dans Ma vie est un enfer ou Gazon maudit ? Il s'agit ici d'une adaptation d'une de ses pièces de théâtre pour mieux capter l’ère du temps. Problème, la sauce prend moins bien au cinéma. Malgré de nombreux changements de décors, le film ne parvient pas à se débarrasser de son aspect théâtral pour devenir un film à part entière. L’humour et les situations font parfois datés et les personnages sont bien ternes (en particulier ceux de Lhermitte et de Nadia Farès).Balasko nous offre au travers de cette comédie sentimentale un ton doux amer où les éclats de rires jonglent merveilleusement avec les moments de tendresse. En plus des défauts décrits plus haut, on regrette que certains partis pris pourront paraître discutables, à l’image des pseudo triangles amoureux ou des histoires presque dispensables tournant autour du personnage de Marie-Pierre.
Adapté de sa propre pièce de théâtre, l ex femme de ma vie de Balasko n arrive jamais à sortir des poncifs du vaudeville filmé. Les situations sont terriblement convenues, on a l impression de savoir à l avance tout ce qui va se passer dès le générique. Le couple Lhermite Karine Viard ne fonctionne pas et sonne faux. Seul le personnage de la psy névrosée que Balasko s est composé sur mesure éveille quelque peu l intérêt mais là aussi cela donne une impression de vieille comédie de boulevard terriblement dépassée.
J'adore Thierry Lhermitte, et Josiane Balasko me fait beaucoup rire. Je ne pouvais donc qu'apprécier ce film les réunissant autour de Karin Viard et Nadia Farès. Si "L'Ex femme de ma vie" ne révolutionne pas le genre de la comédie à la française, il reste tout de même un divertissement fort sympathique. Les scènes mettant Lhermitte aux prises avec Marie-Pierre (alias Balasko) figurent parmi les meilleures du film. En outre, le fait d'avoir fait de Lhermitte un écrivain de romans d'horreur et érotiques est une idée assez originale.
"l'ex femme de ma vie" est une comédie beaucoup trop légère qui parvient à peine à nous extraire quelques sourires. Dommage car le duo Lhermitte-Viard fonctionne bien.
Une comédie française non ces 2 mots réunis ensemble ne sont pas forcément synonyme de désastre et Balasko réalise une comédie de boulevard tout à fait divertissante et convenable. Bon ne vous attendez pas à de la grosse comédie qui vous fera péter de rire ou de celle qui a des dialogues spirituelles ou encore de celle débordante de situations loufoques. L'Ex femme de ma vie est juste une petite comédie sympathique faite pour passer un bon moment et qui doit beaucoup aussi à ses comédiens.
Vues les critiques, l'enthousiasme quinqua un peu réchauffé des amis du Splendid et la production américaine, on s'attend à une resucée foireuse de "Dîners de con", et en fait non. On s'amuse un peu, parfois bien, c'est rythmé, bien parisien (j'ai reconnu tous les quartiers), les acteurs sont dans leurs bottes, sauf Viard qui fait toujours plus employée de bureau provinciale que la moyenne, et le rôle lui donne la fraîcheur en adéquation. Cela dit, on a vu trop souvent ce type de comédie de boulevard, pas beaucoup mieux filmée que la moyenne française. Quant à l'histoire, elle est méchamment téléphonée. Enfin, pourquoi avoir fait appel à la Warner pour faire un film parisien (l'esprit bobo parigot du Splendid version libéralo sarko ?), ou bien le cachet des deux vedettes était tellement astronomique que seuls les américains pouvait le financer. Parce que pour le film lui-même, il a pas du coûter cher ni être long à tourner ! Vite vu, vite oublié.