Votre avis sur Memories of Murder ?
3,0
Publiée le 22 août 2024
Surpris par la note allociné dythirambique, je reconnais que ce polar asiatique contient des qualités indéniables : ambiance, photographie, dialogues... dans le genre de Seven avec Brad Pitt. Mais je n'ai pas tellement aimé l'interprétation qui m'a paru souvent grotesque (peut-être mal doublée en français), ainsi que ce sentiment d'une enquête faisant du sur-place, et alimentée par peu de scènes dignes d'intérêt. Notons que spoiler: l'on ne saura jamais qui est l'assassin-violeur, comme dans le film français La nuit du 12,
et que ça a de quoi frustrer le spectateur, et que la toute-fin du film relève tout de même un ensemble qui m'a semblé assez moyen.
4,5
Publiée le 8 août 2024
Après un Parasite qui m'avait franchement déçu, j'ai cependant été surpris et fascinée par Memories of murder ! Bong Joon Ho a fait un travail de ouf pour ce film, il arrive à mélanger à la perfection l'humour noir, la tension/peur , la tristesse, colère et bien évidemment le suspense. La mise en scène est aussi parfaite, l'utilisation des ombres et de la lumière ou alors la façon dont on découvre un cadavre . Les acteurs sont très bon et j'ai beaucoup aimé l'alchimie entre les trois inspecteurs . Mais pourquoi je ne lui mets pas 5 étoiles ??? Parce que le film s'est arrêté au mauvais moment , on aurait pu arrêter le film sur un moment riche en émotion qui m' aurait hanté pendant très longtemps mais ils ont préféré faire une transition des années plus tard, du coup on perd toutes les émotions qu'il y avait dans la scène du tunnel . Mais sinon ce film est de loin un des meilleurs polar .
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 30 juillet 2024
Bong Joon-ho réussit à dépeindre la sauvagerie et l'inefficacité des violences policières, sans jamais perdre de vue la gravité de son thriller. Accentuée par un étalonnage grisâtre, l'enquête nous tient en haleine d'un bout à l'autre. Comme les protagonistes, on se perd dans les méandres d'une série de crimes. L'assassin sévit dans des conditions étranges : par temps de pluie, quand une certaine chanson passe à la radio, en s'en prenant uniquement à un certain profil de femmes.

C'est avec une ironie immorale qu'on suit les errements des trois inspecteurs : d'un côté, les deux bourrins de service, prêts à utiliser des méthodes crapuleuses pour faire parler les suspects ; de l'autre, le flic de Séoul, à l'approche plus réfléchie. On constate que les deux premiers ne cherchent pas à élucider l'affaire, mais à trouver un coupable à tout prix. spoiler: Les crimes commis les hantent au point de les pousser à torturer des détenus pour obtenir les preuves qu'ils veulent. Mais les aveux désespérés des innocents ne renferment aucune valeur
.

Seo, lui, mène l'enquête en solitaire, mais tombe dans la même torture mentale que les deux autres. Il traque sans relâche spoiler: un innocent qu'il soupçonne, dans l'espoir de le piéger. De la même manière que le simple d'esprit représentait le coupable idéal pour Park et Jo, Seo s'aveugle à incriminer l'homme aux mains douces. Tous les trois se raccrochent à des comportements troublants, des attitudes qui trahiraient la culpabilité des suspects. Hélas pour eux, la science et le prolongement des crimes leur donnent tort
.

Qui plus est, leurs méthodes violentes font couler de l'encre dans la presse, à un moment où des mouvements politiques animent une Corée du sud instable, sous le régime autoritaire du général Chun Doo-hwan.

spoiler: Des années plus tard, l'assassin reste insaisissable. On ne sait pas combien de femmes ont rejoint les verts pâturages, mais on devine que, à la manière dont le pays à été marqué par l'irrespect des droits humains, la culpabilité et l'horreur dévorent encore Park. Contrairement au portrait qu'il s'imaginait, le meurtrier, d'après les dires d'une jeune fille, affiche un visage ordinaire
.

Le regard introspectif de Park vers la caméra n'a jamais aussi bien fait comprendre la notion de banalité du mal.
4,5
Publiée le 3 mai 2024
Gadget et les Gaffeurs: Un Thriller de Bong Joon-ho qui ne Manque Pas de Mordant

C'est l'histoire d'une équipe de Sherlock Holmes du pauvre, en Corée du Sud, qui galère plus à résoudre des meurtres qu'un joueur de "Among Us" à trouver l'Imposteur sans preuves concrètes. Bong Joon-ho, maître de la mise en scène, nous plonge dans un bain de meurtres non résolus avec une finesse à la fois terrifiante et comiquement tragique. Imaginez une bande de policiers qui aurait plus sa place dans un épisode de "Police Academy" que sur une véritable scène de crime.

Au cœur de la campagne coréenne, où même Google Maps aurait du mal à ne pas se perdre, les autorités semblent sorties tout droit d'une époque où taper sur une machine à écrire était encore considéré comme du hacking. Le film peint ces personnages d'un pinceau chargé d'humour noir, soulignant leurs méthodes d'investigation qui feraient rougir un Scooby-Doo en fin de carrière. Le contraste est aussi marqué qu'une saison de "Game of Thrones" sans morts.

C'est un ballet rustique entre un détective local qui se croit dans un mauvais épisode de "Columbo" et un inspecteur de Séoul qui a sans doute cru qu'il serait le Neo de "Matrix", esquivant les balles de l'incompétence crasse de ses collègues. Mais la réalité est moins glamour : ils sont tous les deux des pions sur un échiquier où le roi est un tueur insaisissable, qui les mate sans montrer son visage – un peu comme V dans "V pour Vendetta", mais sans le charme des citations littéraires.

L'un des points culminants du film est cette dépendance tragique aux méthodes archaïques. L'absence de technologie de pointe est si criante que même un épisode de "Star Trek" des années 60 aurait offert plus de solutions futuristes. La police se retrouve à combattre un mal invisible avec des outils qui feraient rire un technicien de "CSI Miami".

Vers la fin, "Memories of Murder" se transforme, passant de la comédie noire à une tragédie qui glace le sang. C'est comme si le Joker de "The Dark Knight" prenait le contrôle du récit, laissant Gotham – pardon, la campagne coréenne – en proie à un désespoir profond. L'enquêteur, hanté par ses échecs, ressemble à Batman sur le point de raccrocher sa cape, désillusionné et vaincu.

Bong Joon-ho nous offre une œuvre qui est autant un chef-d'œuvre stylistique qu'une critique acerbe d'une société dépassée par ses démons. "Memories of Murder" est un film qui, tout en vous faisant rire jaune, vous plonge dans une réflexion sombre sur l'humain face à l'inexplicable mal. On en sort un peu comme après un marathon de "Black Mirror" : amusé, mais surtout terrifié et bizarrement nostalgique.

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5,0
Publiée le 25 mars 2024
Memories of Murder est clairement rentré dans cette case de film incontournable et culte, il mérite d’être un classique de la catégorie thriller, j’ai pas besoin d’en dire énormément de choses car il faut voir ce film pour comprendre tout ça. Il fait parti de ces précurseurs qui marquent une génération je pense, le film m’a totalement marqué en tout point, sa réalisation exemplaire, la mise en tension au fil des minutes (les 30 dernière minutes sont clairement, comme tout le monde le dit, EXCEPTIONNEL), une interprétation de chaque acteurs digne de ce nom, j’ai adoré les deux inspecteurs, on a une touche d’humour tellement naturelle et spontanée, les rôles sont quasi réelles pour moi, c’est une des grandes force du film, puis que dire de la mise en scène et des musiques…. Ce niveau de maîtrise est bluffant je le jure, j’ai vécu le film comme il fallait le vivre. Et pour finir cette scène finale… « Juste quelqu’un au visage ordinaire », le plan sur Park Doo-man qui fixe la caméra m’a subjugué, ça m’a mit des frissons, il y’a tellement de sens à la fois, est ce que le tueur se trouve vraiment dans le film? Qui était vraiment le tueur ? Chaque tueur de notre société est quelqu’un d’apparence comme nous tous, et on a tendance à l’oublier, le film a parfaitement réussit ce sujet là. Rare sont les films qui réussissent à parfaitement conclure leur récit en laissant un message et une vraie morale, et je trouve que ce film l’a réussi avec brio. Merci Bong Joon-ho.
5,0
Publiée le 17 décembre 2024
Memories of Murder, réalisé par Bong Joon-ho, est une œuvre d’art cinématographique qui transcende son genre pour livrer une expérience à la fois viscérale et intellectuelle. Inspiré de l’affaire réelle des meurtres en série de Hwaseong, ce film n’est pas seulement un thriller captivant, mais aussi une réflexion percutante sur la nature humaine et les failles d’un système en décomposition. Chaque élément de cette création, de la mise en scène à l’interprétation, s’entrelace pour former un récit magistral.

La réalisation de Bong Joon-ho élève Memories of Murder au rang de chef-d’œuvre visuel. Dès les premières minutes, le spectateur est happé par des compositions de plans qui mêlent une beauté picturale à une tension palpable. Les paysages ruraux, trempés de pluie ou baignés d’une lumière oppressante, deviennent des extensions symboliques de l’âme tourmentée des personnages.

Bong jongle habilement entre le réalisme brut et une stylisation subtile. Les transitions entre le chaos de l’enquête et les moments d’introspection silencieuse témoignent d’une maîtrise rare du rythme narratif. Chaque plan semble raconter une histoire à lui seul, ajoutant des couches de profondeur à une intrigue déjà complexe.

Le film repose sur des personnages qui, bien qu’imparfaits, sont profondément humains.

Park Doo-man (Song Kang-ho) : L’interprétation de Song Kang-ho est à couper le souffle. Son détective rural, un homme ancré dans des méthodes archaïques et souvent absurdes, incarne l’inefficacité et la frustration d’une époque. Pourtant, derrière son arrogance et ses excès, on perçoit une vulnérabilité poignante, une quête désespérée de justice dans un monde qu’il ne comprend plus.

Seo Tae-yoon (Kim Sang-kyung) : À l’opposé de Park, Seo Tae-yoon est le visage de la modernité rationnelle. Sa foi dans les preuves et la méthodologie scientifique contraste avec l’instinct brut de son collègue. Kim Sang-kyung livre une performance nuancée, transformant son personnage de jeune idéaliste en un homme brisé par l’échec et le désespoir.

Ces deux figures opposées, mais complémentaires, servent de miroir à une société en transition, où l’ancien et le nouveau s’affrontent dans une lutte incessante.

Le scénario, coécrit par Bong Joon-ho, est un modèle d’écriture cinématographique. Inspiré de faits réels, il capture la frustration d’une enquête sans fin tout en interrogeant les limites de la justice humaine.

L’intrigue est construite comme un labyrinthe, chaque piste s’avérant être une impasse, chaque indice ne menant qu’à davantage de confusion. Cette structure narrative reflète l’impuissance des enquêteurs et plonge le spectateur dans une tension constante.

Mais Memories of Murder va au-delà du simple récit policier. Il explore des thèmes universels tels que la justice, la vérité, et les conséquences de nos propres préjugés. À travers des moments d’humour noir et des scènes de désespoir absolu, le film transcende son genre pour devenir une œuvre profondément humaniste.

Bong Joon-ho utilise l’histoire de ces meurtres pour dresser un portrait accablant de la Corée du Sud des années 1980. Entre la brutalité policière, les interférences politiques, et l’ignorance des méthodes modernes, Memories of Murder expose un système défaillant incapable de protéger ses citoyens.

La dichotomie entre les traditions dépassées de la province et les idéaux importés de Séoul reflète une société déchirée entre son passé et son avenir. Chaque scène, chaque dialogue, semble porter en lui un sous-texte critique, rendant le film aussi pertinent politiquement qu’émotionnellement.

La bande originale de Taro Iwashiro enveloppe le film d’une atmosphère envoûtante. Avec des compositions à la fois mélancoliques et inquiétantes, elle amplifie les émotions tout en laissant suffisamment de place au silence, utilisé avec une rare efficacité par Bong Joon-ho.

Des thèmes récurrents, notamment celui associé aux scènes de pluie, renforcent l’idée d’un destin inéluctable, d’une spirale de violence et de mystère qui échappe à tout contrôle.

Le dernier plan de Memories of Murder est un chef-d’œuvre en soi. Park Doo-man, retiré de la police et devenu vendeur, retourne sur les lieux des crimes. Lorsqu’un enfant lui demande ce qu’il cherche, il répond avec une simplicité déchirante : « Il ressemblait à une personne normale. » Ce moment, d’une sobriété bouleversante, résume toute l’absurdité et la tragédie de l’histoire : le mal n’a ni visage ni explication.

Cette conclusion ouverte, loin de frustrer, incite à la réflexion. Elle nous rappelle que la vie est pleine de mystères irrésolus et que parfois, la seule réponse est de continuer à chercher.

Memories of Murder est bien plus qu’un film : c’est une œuvre qui interroge, bouleverse et inspire. Par son mélange de réalisme brut et de poésie visuelle, de suspense haletant et de profondeur émotionnelle, il s’impose comme un pilier du cinéma mondial.

Regarder Memories of Murder, c’est plonger dans une expérience qui marque l’âme et l’esprit. Un chef-d’œuvre intemporel que chaque amateur de cinéma se doit de voir au moins une fois dans sa vie.
4,0
Publiée le 28 février 2024
Premier film du cinéma coréen que je regarde. Et je suis très satisfait !
Je ne m’attendais pas du tout à une fin comme celle là. 
C’est le genre de film qui fait réfléchir et ça fait plaisir !
5,0
Publiée le 18 décembre 2023
Second long-métrage de Bong Joon-ho, peut-être même le plus culte de sa filmographie (enfin jusque ce que "Parasite" arrive et que les gens se rendent compte que le cinéma coréen existe) qui est sorti en 2003 et dont je suis complètement tombé sous le charme ! Peu étonnant vous allez me dire étant donné son excellente réputation mais pourtant, pour moi, ce n'était pas gagné d'avance car la bande-annonce ne me tentait pas trop et je me disais que j'allais avoir du mal avec cette ambiance toujours terne et grise et cet espèce de mélange entre thriller et humour. En plus d'une durée assez longue, j'avais peur que tous ces éléments me sortent de l'intrigue principale et m'ennuient. Mais ce fut tout l'inverse ! En effet, je suis directement rentré dans le film et son ambiance, notamment grâce à des plans et une musique magnifique jusqu'à l'apparition du superbe écran-titre. En quelques minutes, le film donne tout de suite le ton et nous fait comprendre ce à quoi l'on va assister durant les deux prochaines heures, en plus de directement dresser le portrait d'un des personnages principaux. En effet, avec ces quelques minutes, on comprend que l'on va être dans un thriller se déroulant à la campagne avec une une enquête dirigée par des policiers peu, voire pas du tout, expérimentés qui sont en plus moquer par des enfants. Et ce sont des éléments qui fonctionnent très bien car cela permet d'alterner de véritables scènes de tension (avec des morceaux musicaux qui vont avec et qui nous font véritablement sursauter lorsqu'ils surviennent) avec des scènes plus légères tout en ayant un humour assez subtil, comme cet excellent plan-séquence de la seconde scène de crime. En plus d'avoir un plan-séquence maitrisé dont les interventions et mouvements des personnages et autres (comme le tracteur) sont réglées comme sur du papier à musique, le réalisateur nous fait encore une fois comprendre tout le contexte en seulement quelques minutes : nous sommes décidément avec des policiers incompétents et maladroits dans une enquête qui va leur demander beaucoup plus de fil à retordre que prévu. D'autant plus intéressant que le film est inspiré d'une histoire vraie, celle d'une série de meurtres survenue en Corée de 1986 à 1991 et dont l'auteur a par ailleurs enfin été identifié (enfin, ils ne sont pas vraiment sûrs non plus il me semble) il n'y a que quelques années. Après cela, arrive un troisième personnage, un flic envoyé de Séoul et c'est ainsi que nous avons notre trio de personnages principaux, si on ne compte pas le chef. Et tous ces personnages sont différents car travaillés et pas uniquement en surface, c'est-à-dire que nous n'avons pas simplement la bon, la brute et le truand ; chacun évolue et chacun laisse découvrir ses failles au fil de l'intrigue. Une intrigue par ailleurs passionnante qui hypnotise le spectateur, aussi bien de par son scénario que sa mise en scène. Le tout servi par un excellent casting dont Kim Sang-kyeong, Song Kang-ho et Kim Loi-ha qui jouent très bien ! "Memories of Murder" est donc un excellent thriller et une véritable référence du genre !
1,5
Publiée le 18 novembre 2023
Je me suis demandé si j'avais bien regardé le film tant adulé par la presse et les spectateurs... Le scénario est mou, les dialogues sont prosaïques, la mise en scène est digne d'un réalisateur amateur... On s'ennuie tout le film, interprété par des acteurs bas de gamme !
Très mauvais !
Luca G.

4 critiques

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4,0
Publiée le 29 octobre 2023
Le film se pare de belles qualités esthétiques et de dialogues extrêmement riches. Un ton parfois déjanté, parfois glaçant qui offre à ce polar une saveur sucrée-salée le distingue des classiques du genre. Je me suis cependant perdu parfois dans ce scénario décousu empruntant des tangentes qui ne fleurissent finalement jamais.
Erica Urzua

4 critiques

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5,0
Publiée le 31 août 2023
Ce film est un bijou de cinéma.
La scène spoiler: de la course dans la mine
est encore gravée dans ma mémoire.
Ninooon_brt

24 critiques

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4,0
Publiée le 25 juin 2023
Nous sommes confrontés à l'incapacité des détectives qui se mêle à l'addiction, à la folie et à la frustration. Ce point de vue est très intéressant dans le développement car on passe du temps à rire de leur bêtise puis à être touché par leur envie de trouver le coupable, et leurs multiples déceptions et désillusions.
Je serai toujours un grand fan du film coréen (surtout quand Song Kang-ho y joue)
4,5
Publiée le 12 avril 2023
Un des meilleurs thrillers que j'ai pu voir ! Les coréens ne cessent de nous surprendre notamment avec la qualité de leur thriller et de leur film au scénario très poussé et à la violence affligeante. On suit ici des policiers enquêtant sur un meurtre très compliqué, c'est une réussite totale et on reste captivé pendant toute la durée du film. Foncez !
2,5
Publiée le 20 février 2023
Un Polar humain mais trop long et lent, qui prend tout son sens juste à la fin, le reste est froid et chiant ... Assez moyen.
4,5
Publiée le 10 septembre 2024
Bon Joon-Ho ne cessera d'impressionner ! La réalisation rend l'enquête passionnante et intéressante ! A noter le super jeu des acteurs films ! Grand film coréens
Les meilleurs films de tous les temps