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    Entre le ciel et l'enfer
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    Le Bazar
    Le Bazar

    26 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    J’avais déjà vu un de ses films que je n’avais vraiment pas aimé car je trouvais ça trop long et le scénario trop simpliste. Lors d’un festival j’ai décidé de voir un de ces films qui était policiers et qui me semblait peut-être plus traditionnel. Je n’avais pas lu le synopsis, je savais juste que c’était un film qui pourrait peut-être me plaire et j’avais raison. Ce film m’a beaucoup plu. Le film vraiment très bien. Comme trois histoires différentes. On suit de l’appel jusqu’à Le, la scène de la mort. Si vous avez envie de pleurer de rire bien t’avoir peur, alors regarde ce film-là car il est très très bien triste, bravo
    Criticman17
    Criticman17

    6 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Ce film est un bon film policier. Kurosawa signe une œuvre entraînante avec de multiples rebondissements. La construction de l'œuvre avec ce titre et mot ciel comparé à cette maison en hauteur de Mr Gondo qui surplombe toute une population et provoque de la rancœur et de la haine. Pour aboutir au mot enfer et ces drogués démunis mis en retrait cachés dans les bas fond de cette société. On voit ici une opposition très forte entre le titre de cette oeuvre et la construction de l'histoire où on se situe en hauteur pour finir tout en bas de cette société, avec cette lumière éclatante au début pour finir sur une lumière très sombre ensuite. Un film à découvrir qui se suit très bien avec une enquête vraiment bien expliquée et réalisée.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2024
    La ressortie en salles de six titres de Akira Kurosawa permet de revenir sur " entre le ciel et l'enfer" considéré généralement comme un titre secondaire de la période reine du cinéaste ( année année 50 et 60).

    On a beaucoup évoqué à sa sortie en premiere exclusivité en France, en 1976 soit treize ans après sa réalisation, le caractère mineur de " entre le ciel et l'enfer" au sein de la filmographie de AK.

    Tiré d'un roman noir de Ed Mac Bain, cette analyse de la société japonaise, presque deux décennies après la fin de la seconde guerre mondiale s'est pourtant ( de mon point de vue) largement bonifiée le temps passant.

    Il faut dire que la maîtrise de la réalisation, la photo en scope noir et blanc, l'interprétation conduite par Toshiro Mifune mais où la présence de Tatsuya Nakadai complète avec brio la distribution, les dialogues et le découpage réussi entre trois parties au ton différent, valent sa reconsidération.

    Regard sur la lutte des classes, la part du ressentiment dans l'Histoire (cf l'ouvrage de l'historien Marc Ferro), la perversité de certains et du système ( autrement dit des règles sociales dissimulées qui ont remisé l'éthique au placard), la folie destructice ( l'organisateur du drame veut se venger des riches en n'hésitant pas à sacrifier des malheureux et à s'en prendre à un fils de prolétaire).

    Beaucoup plus intéressant au plan politique et philosophique que dans sa partie polar ( elle devient presque un prétexte pour exposer tout le reste), " entre le ciel et l'enfer" n' est, malgré ses qualités, certes pas le chef d'œuvre de son auteur.

    Cependant, son standard est tel qu'il mérite largement d'être connu, même s'il n'est pas non plus, un des titres les plus grand public d'un des maîtres du cinéma nippon et même tout simplement du septième art.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2024
    Dans la thématique du double, largement développée ici (rien que le titre …) Kurosawa joue beaucoup sur l’assimilation entre la victime et le coupable qui bien souvent dans son approche scénique ne font qu’une seule et même personne. Il propose aussi deux parties bien distinctes qui du ciel retient la demeure luxueuse de la famille Gondo plongée dans le drame d’un enlèvement d’enfant. En bas, dans la ville, le ravisseur hante les bas-fonds d’une société qui en silence maudit secrètement la richesse des nantis. C’est l’enfer d’un monde que Kurosawa dépeint avec un manichéisme teinté parfois de naïveté, peinture sans rature d’un Japon alors gangréné par l’argent et la drogue. Le policier en charge de l’enquête est incarné par un acteur phare de Kurosawa, Tatsuya Nakadai, tandis que Gondo est joué par Toshirô Mifune autre figure légendaire du cinéaste.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    28 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2024
    Un des films les plus appréciés du Maître. Kurosawa livre un très bon polar riche en suspense. Il faudrait déjà saluer la mise en scène du film ( surtout celle de la première partie) qui était pour moi parfaite , la bande son qui est utilisée dans le film est aussi très bonne et nous fait ressentir la tension.La première partie du film qui est un demi huit clos est une tuerie, un diamant, mais la seconde partie est moins intéressante car nous perdons l'ambiance du début ( et la mise en scène est moins intéressante), [ Spoiler]sans oublier l'espèce de poursuite à la fin qui traine beaucoup trop. [ fin du Spoiler] Un film noir comme on en fait plus du tout ou l'égoïsme, la cupidité, la jalousie/envie, la pauvreté, les classes sociales et la luxure seront les thèmes abordés. 4/5
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2024
    "Entre le ciel et l'enfer" est une œuvre cinématographique riche qui transcende le genre du film noir. Elle débute avec l'intrigue d'une entreprise de chaussures, évoluant rapidement en un drame personnel impliquant un enlèvement. Le film explore brillamment les contrastes sociaux, mettant en scène les vies luxueuses et les quartiers défavorisés à travers des techniques de cadrage distinctes. Réalisé par Akira Kurosawa, le scénario est divisé en trois actes captivants, mêlant habilement le suspense et une profonde analyse sociale. La mise en scène est exceptionnelle, soulignant les différences entre les classes sociales et la tension psychologique. Le film explore le dilemme moral d'un riche industriel et la réalité poignante des pauvres, tout en offrant une perspective réaliste sur le travail policier. "Entre le ciel et l'enfer" est une étude fascinante de la dualité socio-économique, présentant une intrigue complexe et une fin marquante. Ce chef-d'œuvre de Kurosawa est une réflexion profonde sur les inégalités sociales, marqué par un suspense intense et une réalisation méticuleuse.

    Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 août 2023
    Un film au rythme extrêmement lent avec une forme de nonchalance et de platitude plus que fortes. Pourtant tout commençait bien avec une introduction sous couvert de bras de fer entre des grosses pointures de l'argent. Mais ensuite l'oeuvre se perd à travers des idées scénaristiques allant dans tous les sens. L'enquête, représentant, une grande partie du film s'avère sans souffle avec de longues scènes ennuyantes. Pour au final un film qui malgré des idées sur la guerre des classes et sur le patronat n'arrive pas à se donner de sens.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Voici le 1er film de Kurosawa qui me surprend ! Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans une époque moyen-âge comme avait d'habitude de faire Kurosawa. Avec ce film, nous sommes dans le présent avec une enquête palpitante ! Un film excellent et qui montre le talent de Kurosawa sur son travaille d'écriture que cela soit pour les développements des personnages ou son histoire ! Au départ, l histoire semble basique avec une enquête intéressante mais sans plus. Mais grâce à Kurosawa, le film en devient original sur les aspects abordés : beaucoup de sujets sont traités sans que le réalisateur ait un point de vue personnel. La performance des acteurs aide également, à rendre l'histoire très credible et passionnante du début à la fin. Mais que dire du travail de Kurosawa dans son domaine : la Réalisation ! Certaines scènes sont des véritables cadres ! Des plans beaux et très juste à chaque fois !

    Film Excellent et pour l'instant, mon Kurosawa préféré !
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2023
    Film remarquablement maîtrisé. Le rapt d'un enfant contre rançon est l'occasion pour le réalisateur de questionner, à travers trois parties distinctes, la société japonaise. Dans un premier acte, l'enfant d'un dirigeant d'entreprise opulent est la cible d'un ravisseur. Mais ce dernier s'est trompé : il a en fait enlevé le fils du domestique ! Le kidnapping déstabilise une famille aisée où tout était très codifié : pater familias, épouse soumise, domestique effacé... Le chef de famille va-t-il accepter de payer l'énorme rançon pour sauver la vie du fils de son domestique ? Toshiro Mifune excelle à nous montrer le conflit intérieur qui le travaille, sous la pression de ses proches et des policiers. La deuxième partie centrée sur l'enquête est également passionnante. Le dernier acte est le plus noir. Nous suivons l'errance du ravisseur dans les lieux en perdition du Japon où règne la misère, la maladie, le non-droit... L'ultime confrontation entre le chef d'entreprise et le ravisseur parachève cette polarisation entre une société qui réussit et qui ne s'encombre pas des conséquences sociales de ses décisions, et une société en marge, qui n'a que des miettes et qui nourrit une haine refoulée pour ceux qui ont réussi.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Impossible de rentrer dedans.

    C’est bien filmé. Beaucoup moins que ses autres films mais quand même, c’est joli.

    Qu’est-ce qu’on se fait chier. Sérieux là. Il se passe des trucs pourtant mais impossible.
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Akira Kurosawa délaisse le Japon féodal pour livrer ici un mélange de polar contemporain et de drame psychologique. On y suit un cadre supérieur qui se voit réclamer une rançon par le ravisseur de son fils. Mais rapidement, il s'avère que ce n'est pas son enfant mais celui de son chauffeur qui a été kidnappé ! Payer la rançon d'un autre ou protéger le confort de sa famille, le dilemme sera cruel... Ce film est avant tout élégamment mis en scène, avec beaucoup de précision et de savoir faire dans le choix des plans, le montage visuel et sonore (la bande son, discrète, y est pourtant percutante). On y notera quelques idées originales (notamment une incursion inattendue de couleur), ainsi qu'une intrigue qui reste très moderne. Celle-ci montre dans sa partie policière tout le travail réalisé pour tenter de résoudre l'affaire, classique mais très efficace. Toutefois le film se veut plus profond, d'une part avec le portrait du père, incarné par un excellent Toshiro Mifune, montré comme un homme certes riche et fier de ses privilèges, mais qui a aussi le sens du travail et des valeurs qu'il n'est pas prêt à transgresser. D'autre part, comme son titre le suggère, "Entre le ciel et l'enfer / Tengoku to Jigoku" évoque les strates de la société japonaise, allant de la pauvreté extrême jusqu'aux opulents, à travers un scénario sombre. Un choix presque politique étonnant, pour un film réussi.
    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2019
    Il y aurait tant à dire sur ce film... Mais par où commencer ? Déjà, on peut dire que le film est divisé en trois parties distinctes. La première, se déroulant en huis-clos, voit ce riche industriel soumis à un dilemme moral. S'envoyer à la ruine ou agir par égoïsme. Telles sont les solutions s'offrant à lui. Bien que théâtrale, car se déroulant en une unité de lieu, cette partie pose les bases de manière excellente. Et Kurosawa, égal à lui-même, maîtrise les codes du huis-clos. Exploite tous les coins et recoins de la pièce. Cette partie, on ne la voit pas filer, tant la maîtrise du maître est totale. S'ensuit une introduction à la seconde partie : le passage dans le train. La deuxième partie, c'est l'enquête policière. Désireux d'impliquer son spectateur, Kurosawa ne néglige aucun détail. On remonte les pistes, quelles qu'elles soient en compagnie des flics. Là encore, malgré une ou deux petites baisses de régime, on est captivé. Et la troisième partie, un sommet de noirceur voit la traque du coupable. Se concluant sur une scène résumant partiellement le message du film. Ici, le ciel et l'enfer n'ont pas de connotation religieuse. Le ciel est alors la ville haute, riche symbolisée par la maison du personnage joué par Toshiro Mifune. Et l'enfer est la ville basse, pauvre et sale symbolisée par ces taudis. "Entre le ciel et l'enfer", c'est en fait deux choses : on y constate d'abord comme un état des lieux du Japon des années 60. Avec des inégalités sociales ne faisant que se creuser. Et c'est aussi un message profondément pessimiste sur l'impossibilité de réconciliation entre les riches et les pauvres. Comme on est chez Kurosawa, la mise en scène, bien que plus statique qu'à l'accoutumée, est au poil, réservant encore de très jolis plans. Le noir et blanc est de haute qualité. Et l'interprétation est sans faille. Exigeant de par sa durée imposante (2h20), mais un sacré bon moment de cinéma à vivre. Un film qui mériterait bien d'être cité comme une référence du film noir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Un polar minutieux et haletant, à la mise en scène somptueuse et à l’interprétation sobre. Du grand Kurosawa tout simplement.
    Housecoat
    Housecoat

    124 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un drame social aussi difficile à supporter pour ce qu'il représente pour ses protagonistes que la dure réalité qu'elle retranscrit pour le spectateur. En trois parties distinctes, Akira Kurosawa se sert de ce kidnapping pour rappeler et nuancer toute les inégalités sociales entre les riches et les prolétaires. Une frontière entre une position élevée et les bas-fonds qu'un acte de haine spoiler: (le kidnapping)
    fait cristalliser mais qu'un acte de bonté peut fragiliser spoiler: (la rançon)
    . Une situation impossible à accepter depuis les maisons délabrés des quartiers pauvres, toujours aussi précaires et morbides même vingt ans après Chien enragé. L'approche que Kurosawa adopte lors de la première partie nous permets d'ouvrir les yeux sur certains des possesseurs de cette haute position, comme des humains aussi travailleurs que les prolétaires qui les envient. Mais les deux autres nous rappelleront l'inverse, des ombres des deux côtés de la colline, soit des requins opportunistes en haut et des victimes gesticulantes en bas. Une affaire dense qui remet en cause le sens des responsabilités et de la valeur de la réussite. Aussi désespéré que sa conclusion nous permet de le supporter.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Un riche actionnaire d’entreprise, endetté parce qu’il a engagé toute sa fortune pour l’acheter et la diriger, est contraint de payer une somme exorbitante pour la rançon du fils de son chauffeur, enlevé par méprise à la place du sien. En la présence de son employé, ainsi que de la Police, de sa femme et son fils, le long huis-clos du premier acte, débattant entre pensées et sentiments, devra trancher entre sacrifier l’enfant innocent ou bien sa fortune et l’investissement de toute sa vie.
    La seconde partie nous balade dans l’action de deux intelligences parfaitement huilées. Celle de la brillante orchestration du kidnappeur dan son forfait, sa fuite et son bénéfice. Et surtout celle de la Police, synchronisée et méthodique, exploitant, recoupant et déduisant chaque détail. Même si les investigations eurent été bien plus rapides et systématisées aujourd’hui qu’il y a 55 ans, Akira Kurosawa fonde cette efficacité sur l’héroïsme et les valeurs morales, incluant même une complicité courtoise, belle et payante avec les medias, valorisant bonne volonté, bon sens et loyauté, triomphant inéluctablement sur une logique rivale et individuelle. Je ne sais pas si une telle cohésion est une utopie, ou le fruit d’une époque, ou encore de la culture japonaise, mais si elle parait complètement surréaliste aujourd’hui, et demeure un vrai bonheur à voir en œuvre.
    Consacré à l’arrestation du coupable, le dernier, sombre et réaliste dernier acte nous plonge dans le cri le plus intime du réalisateur. Les seules franches crapules de l’histoire restent les gros actionnaires, tandis que nos flics graviteront dans la misère urbaine, brutale pour cette époque cinématographique, et la dureté douloureuse de la toxicomanie. Malgré les vertus toujours dominantes, la mise en scène présente deux mondes socio-économiques cohabitant pourtant autour d’un indécent et irréconciliable fossé.
    J’accroche rarement la sensibilité japonaise, mais là on une aventure policière de 1963 absolument captivante de bout en bout, qui vire brillamment en critique sociétale, et qui se veut surtout un hymne aux valeurs et aux personnes d’honneur.
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