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    Glengarry
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    57 critiques spectateurs

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    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2024
    Al Pacino, Jack Lemon, Kevin Spacey, Ed Harris, voilà qui est alléchant ! Un huis clos qui se déroule dans une agence de vente immobilière ou règne la pression, la vie d'agent immobilier s'avère être stressante. Si vous êtes allergique aux longs dialogues il vaut mieux passer votre chemin, en revanche si cela ne vous rebute pas, n'hésitez pas à consacrer 1H40 de votre temps à la vision de ce film d'acteurs.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 955 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    Plongée dans l'univers des VRP immobiliers aux méthodes sournoises, servie par des dialogues savoureux et un casting prestigieux, a contrario d'un scénario pas à la même hauteur.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 990 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2024
    Engueulades de bureau entre vendeurs spécialistes d'arnaques immobilières mis en concurrence par leur hiérarchie. Équipe dysfonctionnelle et vulgaire qui se déchire et s'insulte. Il faut supporter - difficilement - cette scène de théâtre et ces dialogues interminables et violents où tout est permis. Gros numéros de Lemmon et Pacino.
    fred c
    fred c

    2 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Film a l'ancienne, pas sans rappeler 12 hommes en colere, avec énormément de dialogues, de joutes verbales, des noms d'oiseaux partent dans tous les sens, du vrai acting de la part des acteurs. 2 étoiles c'est parce que je fonctionne énormément a l'intertainement et au spectaculaire, mais il est évident qu'il mérite 4 étoiles pour les vrais cinéphiles.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Un drame qui tire sa force de ses acteurs impliqués ainsi que de sa satire acerbe du monde de la vente (immobilière) dont les vices bien que déjà mis en scène ne perdent ni de leur fascinante cruauté ni de leur pertinence politique. Malgré une plate réalisation, les diverses attitudes face à la pression ou à l'âpreté du métier ainsi que les glissements psychologiques confèrent du sel à ce pamphlet. Plaisamment grinçant!
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    Sans être techniquement novateur, le film se distingue par d'excellents dialogues et le jeu de ses acteurs.
    AMCHI
    AMCHI

    5 792 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    Glengarry est l'adaptation au cinéma d'une pièce de David Mamet, une histoire assez féroce malheureusement aplati par la réalisation sans relief de James Foley.
    On suit le temps d'une soirée et du lendemain de celle-ci, le trajet de commerciaux d'une agence immobilière avec différents profils, le loup, le vieux usé, le blasé, l'indifférent...
    Lors d'une scène mémorable Alec Baldwin, venant du siège social, leur annonce qu'ils vont être en compétition et que les losers, qui rateront leurs ventes, seront tout simplement virés. S'en suit un passage incroyable valant à lui seul la vue de ce film, à savoir que cette scène a été rajouté par rapport à la pièce de théâtre, quelques années plus tard l'acteur parodia lui-même cette séquence célèbre (résumant bien l'esprit du capitalisme) durant un épisode du Saturday Night Live.
    Que ce soit entre la présence de Jack Lemmon, Al Pacino, Ed Harris, Kevin Spacey (ce film à un casting à 100 % masculin) on a de quoi se régaler en terme de jeu d'acteurs malheureusement la forme du film ne parvient jamais à retranscrire de manière percutante le fond. La deuxième moitié du film a même tendance à ralentir niveau rythme.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 485 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2021
    L'antenne new yorkaise d'une société immobilière, dirigée par John Wiliamson (Kevin Spacey), emploie quatre vendeurs chargés de démarcher des clients potentiels et de les inciter, par tous les moyens, à acheter des terrains. Un représentant du siège (Alec Baldwin) y débarque un soir et les houspille : les résultats sont préoccupants et les deux plus mauvais commerciaux seront licenciés d'ici la fin de la semaine.
    L'annonce exacerbe les rivalités entre les quatre hommes. Richard Roma (Al Pacino), le plus brillant, n'a pas grand souci à se faire ; en revanche Shelley Levene (Richard Lemon), un vieux vendeur sur le retour dont l'heure de gloire est passée depuis longtemps, est au désespoir.

    "Glengarry" est un film de répertoire, souvent cité dans les différents palmarès. Il doit sa célébrité à son casting exceptionnel. C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre à succès, couronnée par le prix Pulitzer huit ans plus tôt, de David Mamet (dont l'excellent "Engrenages" (1987) figure au panthéon de mes films préférés).

    Mais je dois hélas avouer avoir été bien déçu en le voyant près de trente ans après sa sortie. Je l'ai trouvé horriblement vieilli, comme s'il s'agissait moins d'un film du début des années 90 que de la fin des années 70. Adapté d'une pièce de théâtre, il en charrie les défauts : d'interminables joutes verbales très bavardes, une unité de temps, de lieu et d'action qui rend ses cent minutes bien longues.

    Connaissant le machiavélisme de David Mamet, on attend et on espère un twist final renversant qui nous fera considérer tout le film sous une autre perspective. Las ! rien de tel ne se passe....
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    Glengarry Glen Ross s'est fait connaître au théâtre avant de passer au grand écran où le travail de David Mamet s'est trouvé magnifié par une réécriture qui sonnait juste. Je ne peux donc pas râler comme d'habitude que je ne vois pas l'intérêt de filmer du théâtre de manière littérale comme le fait ici Foley. Du reste, il apporte à l'œuvre un casting épatant qui est resté dans les annales autant pour les noms qui le composent que pour l'alchimie qui les lie.

    Tout de même, on touche à la limite entre théâtre et cinéma et la vocation de ce transfert d'un art à l'autre est difficilement explicable autrement que par le geste marketing. Le septième art permet en théorie des secondes chances que la scène ne peut pas se permettre, mais où passent-elles sinon dans le bourrage des dialogues dans des images qui étouffent ? Le texte, voilà le petit noyau noble emballé dans un grand et joli paquet cadeau, histoire d'apporter Broadway dans les foyers américains. Mais en ce qui me concerne, c'est à la fois trop peu et plus qu'assez.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    76 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Un excellent film...Glengarry comporte peu de scène d'actions (en fait même aucune), tout se passe dans l'agence immobilière et dans le bar situé juste à coté. En fait le film est une suite de longs dialogues voire de monologues. Dit comme cela cela pourrait paraître ennuyeux, mais ça ne l'est pas: les agents immobiliers, mis en rivalité les uns avec les autres, ont un bagout et un charisme monstre. Les dialogues, les longues tirages sonnent juste...Elles reflètent tout leur désespoir, leur détresse face à un monde devenu absurde, la haine qu'ils ont à l'encontre de leurs collègues de travail...De Glengarry (qui est le bien qu'ils souhaitent vendre) on ne saura jamais rien ou presque rien (hormis l'entraperçu d'une brochure), ce qui est un comble quand on voit qu'il s'agit du titre du film, et du sujet central. Le monde désespéré dans lequel évoluent les agents immobiliers est un monde de la nuit; l'agence est défraîchie et pourrait avoir été aménagée dans une cave. Il s'agit de vendre à des clients qui ne veulent pas acheter et qui n'ont de toute façon pas d'argent pour cela; ce que savent de toute façon pertinemment les agents immobiliers et leurs patrons. Dans ce contexte le plus important, ce qui acquiert le plus de valeur, sont les fameuses "listes", celles des clients solvables ou intéressés, et auxquelles les pauvres agents immobiliers n'ont pas accès. Ainsi de simple bouts de papiers acquièrent une valeurs hors de proportion, dans un monde décidément absurde et désespéré.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une fois de plus Al Pacino est génial, mais pour ce qui est du film en lui-même on s'ennui beaucoup devant cette succession de monologues.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2017
    Lumière, costume, musique ou encore atmosphère bleutée, les premières minutes de *Glengarry* sont très ancrées dans son époque, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire, et nous font directement entrer dans cette fable pointant du doigt l'inhumanité du capitalisme moderne.

    James Foley adapte une pièce de théâtre signée David Mamet et s'il y a bien un aspect critiquable ici, c'est l'incapacité qu'a *Glengarry* à s'en détacher, que ce soit dans les lieux, dans les dialogues ou certaines transitions, assez brutales. Néanmoins, l'oeuvre en prend aussi quelques qualités, à commencer par des comédiens qui se mettent au service des propos et qui portent littéralement le film sur leurs épaules, à l'image d'un Alec Baldwin furieux et mémorable, un Kevin Spacey fourbe et pistonné, un Ed Harris aigri ou encore un grand Jack Lemmon, à bout de course, pathétique, dépité et prêt à tout, incluant la corruption, pour faire signer ses contrats.

    Hormis de remarquables prestations, on retient bien évidemment de *Glengarry* sa charge contre le capitalisme à outrance et la déshumanisation provoquée par celle-ci, notamment par le biais du caractère des personnages, ainsi que de la mission qu'ils vont devoir accomplir. Là où James Foley se montre assez adroit, c'est dans sa façon de mettre en avant à quel point tout cela est devenu ordinaire, comment le capitalisme a banalisé l'humain, et quelques échanges verbaux tendent à le prouver, sans que ça en devienne excessif, il trouve toujours le ton juste.

    Il parvient à plutôt bien utiliser les lieux qu'il a à sa disposition, il se révèle efficace et parvient à faire monter la tension, qui atteint des pics lors de quelques face-à-face entre les personnages, à l'image du dernier, mémorable, entre Jack Lemmon et Kevin Spacey, puis Al Pacino. On retrouve dans *Glengarry* une vision mondiale digne du capitalisme sauvage prôné par Ronald Reagan ou Margaret Tatcher et franchement, ça fait froid dans le dos, et chaque centimètre de pellicule est propice à un questionnement.

    Si *Glengarry* ne parvient pas toujours à s'émanciper de ses origines théâtrales, ça n'en reste pas moins une oeuvre passionnante pour sa juste dénonciation de la déshumanisation ordinaire et du capitalisme moderne, le tout porté par de remarquables comédiens capable de donner de la vie et de l'authenticité à cet univers de requins.
    this is my movies
    this is my movies

    699 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2017
    Rien qu'à la vue du casting, on sait déjà qu'on va passer un bon moment, qu'on va se régaler à admirer les performances prodigieuses du gratin du genre. Imaginez un peu, A. Pacino, J. Lemmon, E. Harris, K. Spacey et A. Arkin qui déclament un texte ciselé par cet orfèvre de D. Mamet ! Derrière la caméra, le pourtant guère brillant J. Foley s'en sort avec les honneurs, arrivant à contourner l'écueil du théâtre filmé avec certes de longues prises mais aussi beaucoup de mouvement et un vrai sens de la scénographie (il n'y qu'à voir comment il suit les mouvements des acteurs dans ce bureau dont on finit par connaître les plans). Le film dénonce avec virulence l'exploitation des êtres humains (clients ou employés) par des groupes déconnectés de la réalité. Si le discours de A. Baldwin (une scène, mythique) peut être vu comme un modèle de motivation, c'est surtout une preuve flagrante de l'abus dont font preuve ces groupes envers leurs employés et le manque de considération pour leurs clients. Construit de manière alambiqué (une longue partie d'exposition sous la pluie, une 2nde partie qui tend vers le polar), le film est un véritable écrin à performances avec chacun des acteurs qui a droit à minimum un grand moment. Il n'est d'ailleurs guère étonnant que certains d'entre eux, en dehors de leurs journées de tournage, venaient assistés aux prises de leurs camarades de jeu (et la plupart des scènes ont été faite en une prise !). Sous-estimé par la critique à sa sortie (très peu de récompenses, aussi bien pour le scénario que pour les acteurs), le film est véritablement prophétique sur plusieurs plans, c'est un véritable film culte qui mérite le détour ! D'autres critiques sur
    Redzing
    Redzing

    1 111 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Des vendeurs en immobilier sont soumis à un ultimatum : soit ils seront parmi les meilleurs, soit ils seront licenciés. "Glengarry Glen Ross" est adapté d'une pièce de théâtre, et cela s'en ressent. Les décors sont très limités, et la mise en scène est professionnelle mais minimaliste. Toutefois, le scénario est de très bonne qualité. Outre la plongée dans l'univers des commerciaux à grande gueule et aux méthodes sournoises, le film propose des personnages bien dessinés et des dialogues percutants. Le tout servi par un casting royal : Jack Lemmon en vétéran ringard, Al Pacino en premier flamboyant, Ed Harris en excité anti-système, Alan Arkin en compère modéré, Kevin Spacey (alors inconnu) en chef à moitié dépassé mais inflexible, Jonathan Pryce en client paumé, et Alec Baldwin en "motivateur" infecte ! Un drame de bonne tenue, malheureusement peu connu à cause de son échec financier à l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Honnêtement, je ne m’attendais pas à un tel film. Quel pied ! James Foley livre ici le long métrage de sa carrière. Sa mise en scène est brillante, il utilise parfaitement l’espace qui lui est offert et cela nous donne des scènes magnifiques, en plus de la performance des acteurs. Techniquement il alterne comme il faut les rotations (scène au bar) ou encore les différents angles de prises (notamment dans l’agence). Tout ça colle parfaitement avec la pièce d’origine de David Mamet. L’alliance entre le théâtre et le cinéma est omniprésente du début à la fin. La classe de ce film est dû aussi à la photographie et aux décors de Jane Musky (« Ghost », « Free Love »).

    Le scénario est un véritable bijou d’écriture. David Mamet dépeint avec subtilité et audace le capitalisme moderne à travers une agence de vendeurs en immobilier. C’est grinçant, original (encore plus pour l’époque) et intelligent. Les dialogues sont excellents et ils fondent à merveille dans la bouche des acteurs. Cela nous donne même à l’écran, des scènes proche d’un Scorsese ou d’un Tarantino, un pur régal !

    Vous l’avez bien compris, je suis tombé complètement sous le charme de cette perle cinématographie méconnue. Je vous le conseille bien évidemment, mais je vous avertis, il est rare en dvd et encore plus à la télévision.

    La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog.
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