Street dancers : les secrets du tournage

Née à la fin des années 1990 sur la côte Est des Etats-Unis, la Street dance est issue de la Break dance et de la musique Hip-hop. Cette nouvelle forme d'expression et d'art basé sur une gestuelle révolutionnaire est née spontanément dans les rues pour devenir l'un des plus vivants et plus dynamiques des courants de danse contemporains. Offrant une véritable alternative à la vie dans la rue et à ses risques, la Street dance constitue pour les jeunes et les moins jeunes un exultoire et leur permet de s'exprimer sous une forme qui leur est propre et leur appartient. Les compétitions de Street dance représentent la chance de gagner de l'argent et de devenir célèbre.

Les quatres membres de B2K et Marques Houston sont des Street dancers hors du commun, des danseurs exceptionnels qui se sont formés seuls. Pour le film, ils ont travaillé avec deux chorégraphes : Dave Scott, un phénomène de la Street dance, et Shane Sparks. Ils ont ainsi développé leurs talents à un niveau encore jamais atteint, même dans leurs prestations live ou leurs clips. En outre, les répétitions ont duré huit semaines et ont été plus longues que le tournage lui-même !

Ce groupe R & B a été découvert lors d'un Showcase organisé par Epic Records, et sa réputation n'a cessé de croître depuis. B2K a sorti deux albums de platine, dont "Pandemonium !", et leur troisième album, sorti récemment. B2K a travaillé avec des personnalités comme Puff Daddy, R.Kelly et Lil' Bow Wow. Depuis ses débuts, le groupe a été nommé à plusieurs prix, notamment aux MTV Video Music Awards, aux American Music Awards, aux Teen Choice Awards et aux Source Awards.

Dave Scott a auditionné plus de 800 danseurs à New York et Los Angeles. Il a restreint la sélection à 80 danseurs qui constituent les différentes équipes qui s'affrontent dans le film. Le chorégraphe ajoute :"Il n'y a dans ce film aucun plan de coupe, aucun effet spécial. Il fallait montrer toute la vie, toute la pulsion qu'il y a dans la Street dance, telle qu'elle est véritablement. (...) Nous avons fait du slow motion en direct, ce n'est pas la caméra qui le fait, ce sont vraiment les danseurs ! Nous avons des moments où les gens ont l'air d voltiger ou de planer au-dessus du sol, sans câblages ! L'idée de tout pousser au cran supérieur."