Déjà numéro 1 sur Netflix, GTMAX est le nouveau film d'action français populaire sur la plateforme. Porté par Ava Baya, Riadh Belaïche, Jalil Lespert, Jérémie Laheurte, Thibault Evrard, Gérard Lanvin et Clémentine Célarié, ce thriller efficace et divertissant nous plonge dans le milieu de la motocross.
Le film raconte l'histoire de Soélie, une jeune prodige de motocross, qui voit ses rêves de réussite brisés suite à un accident. Elle se consacre désormais à entraîner son frère, Michael. Mais quand celui-ci est recruté par des pilotes en scooter Tmax pour un braquage de haut vol à Paris, Soélie doit surmonter ses peurs pour le sauver.
Un véritable savoir-faire français
Le film d'action est évidemment ponctué de cascades et autres courses poursuites périlleuses et époustouflantes en motocross dans des décors naturels complexes. Et si vous avez été impressionné, c'est normal ! C'est un véritable pro qui était aux commandes de GTMAX.
L'acteur, scénariste et réalisateur mais aussi chef cascadeur et coordinateur de cascades Olivier Schneider, qui a fait ses armes sur des films comme Taken, Fast & Furious 6 ou encore les James Bond 007 Spectre et Mourir peut attendre, s'est lancé dans la réalisation de son premier long-métrage avec GTMAX.
"J’ai voulu faire un film français", explique Olivier Schneider dans le dossier de presse, "Hors de question d’essayer de ‘faire comme’, si je puis dire. Tenter d’imiter les Américains, c’est un pari perdu d’avance, car leur esthétique, leur culture, leurs moyens et leurs plannings sont très différents. En revanche, on a un vrai savoir-faire en France, et je tenais à le mettre en valeur".
Avec son expérience et l'expertise d’Inoxy films avec David Julienne, héritier d’une dynastie légendaire de cascadeurs absolument légendaire. Ce coordinateur, qui a déjà opéré sur AKA et Balle Perdue 2, a supervisé la fabrication des motos et la formation des acteurs.
"Ils ont tous fait des stages de moto afin d’apprendre à faire du wheeling ou du freinage d’urgence", poursuit le réalisateur, "Impossible bien sûr de devenir un vrai pilote en quelques semaines de formation, et être cascadeur reste un métier : il faut être capable de recommencer de nombreuses fois un même mouvement, il faut savoir gérer la présence des techniciens sur le plateau, et il faut se montrer d’une précision infaillible dans son placement face à la caméra".
Des cascades impressionnantes et maîtrisées par un véritable pro
Les prises de vues dans Paris, notamment pour l'impressionnante scène de course poursuite de plus de 10 minutes, ont dû avoir lieu à l'été 2023, avant les Jeux Olympiques de Paris. Et elles ont été préparées avec minutie grâce à des jouets dans un décor dessiné sur un tableau blanc. Les mises en scènes ont été filmées et envoyées au storyboarder pour les traduire en dessins détaillés.
La capitale française est ensuite devenue un véritable terrain de jeu pour les équipes, qui ont tracé un parcours cohérent visuellement, comme l'indique le réalisateur : "On a décidé de commencer dans des rues très étroites et de se diriger peu à peu vers des quais. Là, on s’est arrangé pour reproduire un parcours de bosses et de sauts rappelant l’univers du motocross, une manière de reposer par l’image les enjeux dramatiques".
Toujours au plus près des motos et du mouvement des deux-roues, une voiture-grue et une moto-cam ont été utilisées pour cadrer l’action, et des boîtiers Sony FX3 ont été accrochés aux véhicules pour le côté immersif.
"Je voulais des scènes d’action lisibles, certainement pas quelque chose de surdécoupé ou de trop frénétique", explique Olivier Scheider, "Je voulais aussi qu’on voie la capitale, car les poursuites y sont beaucoup trop rares". S'il y a eu quelques gros plans tournés sur fond LED, 95% de ce qui est à l'écran est réalisé en direct avec professionnalisme, authenticité et souci du détail. Et le résultat est impressionnant et saisissant.
Le film "GTMAX" est disponible sur Netflix.