Deuxième épisode des aventures de la célèbre trentenaire en quête d'amour Bridget Jones : l'âge de raison est une nouvelle fois adapté du best-seller éponyme d'Helen Fielding. Dans cette suite pleine de rebondissements, Renée Zellweger reprend son costume de célibattante (qui lui a valu un nomination au Oscar en 2001), à ses côtés on retrouve également Hugh Grant et <_personnecpersonne3d_22_1202422_ target="" nom="Firth" prenom="Colin">.
Renée Zellweger a très longuement hésité avant d'accepter de participer à une suite au premier volet des aventures sentimentales de Bridget Jones. La perspective de devoir reprendre du poids une seconde fois une dizaine de kilos, sans parler du régime à subir pour tout reperdre, ne l'enthousiasmait pas vraiment.
Renée Zellweger s'est entraînée pour réaliser ses propres cascades : saut en parachute avec atterrissagedans une porcherie, ski au Tyrol... sans oublier une imitation de Madonna dans une prison de Bangkok, ou même le fait de se déplacer dans une robe si moulante qu'il en devient difficile de marcher.
"Ce film était pour moi une belle occasion d'ajouter quelques mémorables expériences de jeu, explique Renée Zellweger. Un élément clé de la personnalité de Bridget passe par sa dimension physique, sa gestuelle. Elle arrive toujours à tomber, mais elle se relève et continue, quel que soit son degré d'embarras. Son portrait n'aurait pas été complet sans ça !"
Les scènes à Londres ont été tournées à Tower Bridge, Oxford Street et Regent Street, à Piccadilly, dans le quartier du Temple, et à Chiswick, où un immeuble de bureaux moderne sert de quartier général à "Sit Up Britain". On peut reconnaître également les fontaines italiennes de Hyde Park où se déroule la bagarre entre Mark Darcy et Daniel Cleaver. La séquence de saut en parachute a été filmée dans le Buckinghamshire.
En Thaïlande, plusieurs scènes ont été tournées à Phuket, dans le village ancien sur pilotis de Ko Panyee, dans le sanctuaire bouddhiste de Nakornpathom, et dans un marché à ciel ouvert de Bangkok.
La maison de production Working Title (composée de Curtis Hanson, Andrew Davies, Adam Brooks) a imposé progressivement sa marque de fabrique dans la catégorie des comédies romantiques à l'humour so british. On compte parmi les longs métrages produits : Love actually, Coup de foudre à Notting Hill, Pour un garçon, Le Journal de Bridget Jones ou encore La Plus belle victoire.
Pour ce deuxième opus des péripéties de Bridget Jones, ce n'est plus Sharon Maguire qui réalise mais Beeban Kidron, jeune metteur en scène auteur de nombreux téléfilms dont le très remarqué Oranges are not the only fruit, adapté de la nouvelle de Jeanette Winterson.
Jacinda Barrett, vue dans La Couleur du mensonge, et la jeune actrice Lucy Joyce rejoignent le casting de Bridget Jones : l'âge de raison. Elles interprètent respectivement Rebecca et Constance, les bonnes copines de Bridget, qui soutiennent la plus célèbre célibattante du cinéma à travers ses déboires sentimentaux.
Pour Colin Firth, Bridget Jones : l'âge de raison représentait une chance de saper le comportement idéal de Mark Darcy, inspiré du beau et hautain personnage du roman de Jane Austen Orgueil et préjugé - rôle que Colin Firth avait d'ailleurs joué dans la minisérie homonyme de 1995. Il s'est fait un plaisir de prendre l'imperturbable Darcy et de le "tordre" peu à peu tandis qu'il affronte ses sentiments pour Bridget Jones.
Ce dernier explique : "Pour moi, ce film est l'occasion de faire un pied de nez aux grandes histoires romantiques qui finissent toujours bien. En fait, je suis persuadé que les films d'amour s'achèvent toujours au premier baiser parce qu'après, ça se complique sérieusement ! Nous savons tous que la réalité est tout autre. Les choses qui vous attirent chez une personne au départ sont souvent celles qui vous rendent dingue par la suite."